Politique

Quand Ashit Gungah et ses collègues jubilent


Rédigé par E. Moris le Samedi 1 Juin 2019



Capture d'écran
Ce n’est pas tous les jours que les membres du gouvernement ont l’occasion de jubiler. Alors quand c’est le cas, ils s’en donnent à cœur joie.

Ainsi, même le discret Ashit Gungah est monté au créneau pour se réjouir qu’un « contrat en béton » a été cassé en mille morceaux. 

« Le contrat avec Betamax est en béton et son contenu est effrayant », a-t-il déclaré. Il a rappelé que c’est l’un des premiers dossiers étudiés par le premier conseil des ministres après les élections.

Il a fait l’historique de la décision de résilier le contrat. Il a évoqué notamment le coût exorbitant du fret mais aussi les clauses contraignantes, allant à l’encontre de l’intérêt public. 

« La STC devait payer le même taux même si les cuves n’étaient pas remplies. De plus, les coûts devaient augmenter d’année en année et cela, même si les prix sur le marché international baissaient », a déclaré le ministre Ashit Gungah. 

Quant à l’Attorney General, présent lui-aussi, il a expliqué que Maurice ne peut reconnaître un contrat illégal. Il a insisté que l’actuel gouvernement prend des décisions qui sont dans « l’intérêt public ».

Pour rappel, la Cour suprême de l’Inde avait, il y a deux jours, sommé la STC de verser une garantie bancaire équivalant à l’«award» décidé par le tribunal de Singapour, plus les intérêts. Ce qui portait la somme à quelque Rs 5 milliards. 

Pour autant, Betamax veut une condamnation des ministres Étienne Sinatambou et Ashit Gungah  pour des propos tenus le 2 décembre 2017.  

Betamax : La Cour suprême donne gain de cause à la State Trading Corporation

Samedi 1 Juin 2019