Menu

Société

La police «ouvre une enquête» sur un "rallye" organisé à Grand-Bassin sous la responsabilité des forces de l'ordre


Rédigé par E. Moris le Mercredi 4 Novembre 2020



Deux mois à peine après les révélations de la Rédaction de Zinfos Moris où Ramjuttun Moher, dit Dhiren, fait l'objet d'une polémique entourant des messages invitant à la « provocation à la haine raciale » et « injure à caractère raciste » où des membres du groupe socio-culturelle 'Har Har' veulent avoir des fusils, si ce n’est des sabres. 

Un rassemblement sous forme de "rallye" à Grand-Bassin organisé le lundi 2 novembre à l'occasion de l'anniversaire du 186e anniversaire de l’arrivée des premiers migrants indiens à Maurice, fait aussi couler beaucoup d'encre.

Le beau-frère du ministre des Infrastructures, Bobby Hurreeram, Senna Budloru n, fils d’un ex-dirigeant socioculturel, grand défenseur des Baboojee, ainsi que des têtes brûlées connues de la place, n'ont pas hésité à parader en brandissant des drapeaux aux couleurs de l'Inde et des armes, notamment des sabres. Notons que ce rassemblement était sous escorte policière, le port des armes était brandi à travers les vitres baissées sur l'autoroute ou en pleine rue.

A la suite du tollé soulevé après la diffusion des vidéos sur les réseaux sociaux, la police dit ouvrir une enquête. Sauf que cette parade était escortée sous la responsabilité de la force policière. 

Après s'être pavané sur sa page Facebook pour organiser un "rallye historique", Senna Budlorun, sans surprise rétropédale :" Ek nou dissocier nou de toute instance avec bann démonstration   supposement D'ARMES /SAB ou OBJET DECORATIF pendant rally kot en video pe circuler. Nou but ti pou réuni la famille hindu à travers nou hommage pou nou bann ancete. Ek sa in bien passée. Nou aussi remercier la
police pu so travail kine faire pour le bon deroulment du rally."


Incitation à la haine raciale: silence troublant du ministre de l'Intérieur


Mercredi 4 Novembre 2020

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H