Le Premier ministre et le gouvernement, sont régulièrement ciblés par les internautes. Les scandales à la pelle suscitent indignation et colère. Si la peur de manifester dans les rues est une réalité, la révolution se fait via le numérique. Les pages sur les réseaux sociaux se sont multipliées entre responsabilité et conviction citoyenne. D'où une prise de contrôle sur les voix dissidentes, quitte à remettre en cause le droit fondamentale des citoyens.
L'île Maurice glisse vers l'autoritarisme par temps de pandémie
Le journal The Independent, de Singapour, dans un article publié en ligne, intitulé “Mauritius: An assault against freedom reminiscent of Najib’s era!”, compare la République de Maurice avec le régime de Najib Razak, en Malaisie, qui aurait fait taire les critiques de manière virulente et a perdu les élections. Le journal souligne que Maurice assiste à une atteinte à sa liberté de parole et à sa liberté d’expression.
Singapour, le Canada, La France, La Réunion et des pays européens s’intéressent à ces amendements
A la Réunion, l'éditorialiste Pierrot Dupuy, titre en Une du journal en ligne Zinfos974 : " L'île Maurice est-elle en train de devenir une dictature?" Selon Pierrot Dupuy, des voix s'élèvent de plus en plus nombreuses pour dénoncer des atteintes intolérables à la démocratie.
Pravind Jugnauth fait arrêter l'ancien ambassadeur Ravin Lochun pour la publication d'une photo
"C'est d'ailleurs pour cette raison que le site d'information mauricien, Zinfos-Moris est domicilié à la Réunion, de façon à pouvoir échapper aux mesures de représailles du gouvernement. Le gouvernement du Premier ministre Pravind Jugnauth a décidé de passer à la vitesse supérieure en matière de répression."
Ce vendredi 10 juillet, le gouvernement a franchi un nouveau pas en approuvant l'introduction du projet de loi « Criminal Code (Amendment) Bill » à l'Assemblée nationale.
Le projet de loi a pour objectif de modifier le « Criminal Code » afin de considérer comme un délit criminel : la production ou la distribution d'un article, d'un objet ou d'un document qui transmet des fausses informations trompeuses sur la souveraineté de Maurice sur toute partie de son territoire.
La question se pose : L'État a-t-il vraiment son mot à dire sur la déontologie de l'information ? La puissance publique peut-elle interférer sur les contenus publiés par des sites et sur des plateformes comme Facebook, sans porter atteinte à la liberté d'expression qui constitue l'un des piliers de notre démocratie ?
L'île Maurice glisse vers l'autoritarisme par temps de pandémie
Le journal The Independent, de Singapour, dans un article publié en ligne, intitulé “Mauritius: An assault against freedom reminiscent of Najib’s era!”, compare la République de Maurice avec le régime de Najib Razak, en Malaisie, qui aurait fait taire les critiques de manière virulente et a perdu les élections. Le journal souligne que Maurice assiste à une atteinte à sa liberté de parole et à sa liberté d’expression.
Singapour, le Canada, La France, La Réunion et des pays européens s’intéressent à ces amendements
A la Réunion, l'éditorialiste Pierrot Dupuy, titre en Une du journal en ligne Zinfos974 : " L'île Maurice est-elle en train de devenir une dictature?" Selon Pierrot Dupuy, des voix s'élèvent de plus en plus nombreuses pour dénoncer des atteintes intolérables à la démocratie.
Pravind Jugnauth fait arrêter l'ancien ambassadeur Ravin Lochun pour la publication d'une photo
"C'est d'ailleurs pour cette raison que le site d'information mauricien, Zinfos-Moris est domicilié à la Réunion, de façon à pouvoir échapper aux mesures de représailles du gouvernement. Le gouvernement du Premier ministre Pravind Jugnauth a décidé de passer à la vitesse supérieure en matière de répression."
Ce vendredi 10 juillet, le gouvernement a franchi un nouveau pas en approuvant l'introduction du projet de loi « Criminal Code (Amendment) Bill » à l'Assemblée nationale.
Le projet de loi a pour objectif de modifier le « Criminal Code » afin de considérer comme un délit criminel : la production ou la distribution d'un article, d'un objet ou d'un document qui transmet des fausses informations trompeuses sur la souveraineté de Maurice sur toute partie de son territoire.
La question se pose : L'État a-t-il vraiment son mot à dire sur la déontologie de l'information ? La puissance publique peut-elle interférer sur les contenus publiés par des sites et sur des plateformes comme Facebook, sans porter atteinte à la liberté d'expression qui constitue l'un des piliers de notre démocratie ?