Menu

Société

Quel est le lien entre le radar de Trou-aux-Cerfs et l'accord de pêche entre le Japon et Maurice ?


Rédigé par E. Moris le Mardi 21 Août 2018

Le radar météo Doppler S-Band financé à hauteur de Rs 437 millions par le gouvernement japonais via l'agence japonaise de coopération internationale (JICA), et qui devait être opérationnel en mars dernier, n'est toujours pas livré. Le radar sera opérationnel en octobre 2018, mais ne pourra être pleinement utilisé qu’en 2019 selon nos propres sources.



Il sera fin prêt d'ici juin 2019 selon Prem Goolaub, directeur de la station de Vacoas. Le ministre de l'Environnement Etienne Sinatambou ne s'est pas risqué pas à donner une date précise. Mais le radar de Trou-aux-Cerfs, prêt à plus de 95%, sera opérationnel «durant cette année financière». C'est ce qu'il avait affirmé également lors d'une question parlementaire...

Il participait à une visite des lieux ce matin en présence de Masahisa Sato, ministre délégué auprès du ministère des Affaires étrangères du Japon.

Si aucun ne s'accorde sur la date, il faut dire que ce radar est très attendu depuis une panne de l'ancien radar en 2002.

Le nouvel équipement technologique pourra déterminer avec précision la formation de zones nuageuses pluvieuses dans un rayon de 250 kilomètres autour de l'île Maurice. 

Le coût total du radar météo implanté à Trou-aux-Cerfs est prévu d’atteindre les 532 millions de roupies. 

Le Japon avait décidé de financer le radar météo en juin 2013, avec une installation sur le site de l'ancien radar de Trou-aux-Cerfs, en panne depuis 2002. La nécessité d’un nouveau système de radar est une recommandation de la World Meteorological Organisation qui déjà depuis 2008, avait recommandé l’installation d’un radar de haute précision à Maurice, à la suite des pluies torrentielles de mars 2008 qui avaient fait quatre morts. 

Il a fallu attendre 2011 pour que l’expertise française soit sollicitée pour la construction d’un radar. 

Les inondations meurtrières du samedi 30 mars 2013 qui ont fait 11 victimes à Port-Louis, avaient notamment mis en évidence la nécessité d'un radar météo pour prévenir le risque de pluies diluviennes localisées à l'île Maurice.  

Un radar météo sophistiqué, pouvant calculer le volume d'eau contenu dans une masse nuageuse, avait fait cruellement défaut dans la prévision des services météorologiques de la station de Vacoas, pour la journée du samedi 30 mars 2013 à l'île Maurice.  

Aucun bulletin spécial de "vigilance fortes pluies" n'avait été émis le jour du drame, les météorologues mauriciens se basant actuellement sur des images satellitaires européennes pour prévoir le temps à venir sur l’île. 

Un premier accord a été signé entre le secrétaire au cabinet, Suresh Seebaluck et l’ambassadeur du Japon, Ryuhei Hosoya, en juin 2013. Cérémonie qui s’était déroulée en présence du Premier ministre d’alors, Navin Ramgoolam.

Un projet a été financé à travers la Japan International Cooperation Agency (JICA), en l’occurrence la compagnie japonaise Shimizu Corporation et son partenaire local, PADCo. Ltd, Alain Hao Thyn Voon, depuis septembre 2016. 

La JICA accorde son aide à Maurice, depuis 1980, dans le secteur de la pêche, la gestion des glissements de terrain notamment à Port-Louis, le traitement des eaux usées, la protection côtière, entre autres.

Mardi 21 Août 2018

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H