
Il ne fait plus aucun doute que la Commission fait du 'cover-up machine', une de ses spécialités avec l'affaire de pot-de-vin allégué impliquant le ministre Maneesh Gobin.
Le directeur de la Commission anticorruption, Navin Beekarry est loin de faire l'unanimité concernant sa supposée impartialité et indépendance selon les partis de l'opposition. Et avec raison. Cela fait plus de deux semaines, que la Commission anticorruption a entre les mains des informations sensibles incriminant un ministre de la République, est comme à son habitude, elle joue malheureusement avec sa réputation de lessiveuse et blanchisseuse de premier plan.
Affaire Franklin : Un amateur de cerfs pris dans la tourmente
Depuis le début de l'année, dans l'affaire Franklin, un trafiquant de drogue condamné à La Réunion mais arrêté à Maurice pour blanchiment d'argent, jamais l'Icac n'avait pourtant montré autant de fébrilité. Comme dans une série Nteflix, il y a eu un incessant ballet de prêtes noms qui ont défilé à Ebène avec en prime un record de saisie de voitures, durant quelques semaines.
Un ministre en bonne compagnie dans le ranch de Franklin
Mais c'est surtout la plainte déposée par un individu à l’Icac qui a provoqué un séisme. En effet, elle porte sur des allégations d'un pot-de-vin de Rs 3,5 millions impliquant un ministre et un PPS et concerne un bail de 350 arpents de terres situés près de Grand-Bassin. L'Icac enquête en ce moment sur ce même terrain sur lequel Jean Hubert Celerine, alias Franklin, est soupçonné d’avoir organisé plusieurs 'Rave Parties'.
Le terrain en question avait été repris par le gouvernement en 2016. Mais après les élections de 2019, des démarches ont été entreprises par des individus pour obtenir ce terrain. Une somme de Rs 4 millions aurait été réclamée par quelqu’un de haut placé. Cela, par le biais d’intermédiaires. Le nom du ministre concerné n'est nul autre que le Part time Attorney general Maneesh Gobin.
Aujourd’hui, le sort du ministre repose entre les mains de l’Icac. Si la commission décide d’initier une enquête, il est cuit. Il devra démissionner. Mais la question est celle-ci : est-ce que l’Icac peut se permettre le luxe de dire qu’il n’y a pas de quoi initier une enquête ? Au vu de la tournure de l'enquête, il est à craindre que l'Icac fait tout pour protéger le ministre et d'acculer le témoin pour blanchiment d'argent et l’origine des Rs 3,5 millions payées au ministre par les Etwaroo.
Le directeur de la Commission anticorruption, Navin Beekarry est loin de faire l'unanimité concernant sa supposée impartialité et indépendance selon les partis de l'opposition. Et avec raison. Cela fait plus de deux semaines, que la Commission anticorruption a entre les mains des informations sensibles incriminant un ministre de la République, est comme à son habitude, elle joue malheureusement avec sa réputation de lessiveuse et blanchisseuse de premier plan.
Affaire Franklin : Un amateur de cerfs pris dans la tourmente
Depuis le début de l'année, dans l'affaire Franklin, un trafiquant de drogue condamné à La Réunion mais arrêté à Maurice pour blanchiment d'argent, jamais l'Icac n'avait pourtant montré autant de fébrilité. Comme dans une série Nteflix, il y a eu un incessant ballet de prêtes noms qui ont défilé à Ebène avec en prime un record de saisie de voitures, durant quelques semaines.
Un ministre en bonne compagnie dans le ranch de Franklin
Mais c'est surtout la plainte déposée par un individu à l’Icac qui a provoqué un séisme. En effet, elle porte sur des allégations d'un pot-de-vin de Rs 3,5 millions impliquant un ministre et un PPS et concerne un bail de 350 arpents de terres situés près de Grand-Bassin. L'Icac enquête en ce moment sur ce même terrain sur lequel Jean Hubert Celerine, alias Franklin, est soupçonné d’avoir organisé plusieurs 'Rave Parties'.
Le terrain en question avait été repris par le gouvernement en 2016. Mais après les élections de 2019, des démarches ont été entreprises par des individus pour obtenir ce terrain. Une somme de Rs 4 millions aurait été réclamée par quelqu’un de haut placé. Cela, par le biais d’intermédiaires. Le nom du ministre concerné n'est nul autre que le Part time Attorney general Maneesh Gobin.
Aujourd’hui, le sort du ministre repose entre les mains de l’Icac. Si la commission décide d’initier une enquête, il est cuit. Il devra démissionner. Mais la question est celle-ci : est-ce que l’Icac peut se permettre le luxe de dire qu’il n’y a pas de quoi initier une enquête ? Au vu de la tournure de l'enquête, il est à craindre que l'Icac fait tout pour protéger le ministre et d'acculer le témoin pour blanchiment d'argent et l’origine des Rs 3,5 millions payées au ministre par les Etwaroo.