![[Opinion] Jugnauth s'attaque aux 'saheb' , Jagai au 'Maharajah'](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/73608571-51218265.jpg?v=1687272142 "[Opinion] Jugnauth s'attaque aux 'saheb' , Jagai au 'Maharajah'")
![[Opinion] Jugnauth s'attaque aux 'saheb' , Jagai au 'Maharajah'](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/default/73608571-51218265.jpg?v=1687272143 "[Opinion] Jugnauth s'attaque aux 'saheb' , Jagai au 'Maharajah'")
Des pyromanes à l'oeuvre. “Dan zot kafé péna triaz”. L'expression courante concernant les nombreuses attaques viles et dangereuses contre les opposants au régime, journalistes inclus à l'île Maurice.
L’éventail des mesures déployées par le gouvernement pour museler la société civile et la liberté d’expression, va de la censure au contrôle des institutions. Avec la Special Strinking Team, la nouvelle milice des Jugnauth, le pays glisse dans l'autocratie. C'est tout un arsenal qui est utilisé pour harceler, intimider et emprisonner les opposants politiques, ainsi que les personnes qui protestent contre les politiques du gouvernement . Un recul de la démocratie dans le pays, également observé au Parlement avec le pourrissement des institutions.
"Nous sommes en guerre contre la mafia" déclarait Pravind Jugnauth. Depuis, le gouvernement s'échine à imposer le discours selon lequel toute guerre exige de restreindre temporairement certaines libertés avec des dérives flagrantes. L’État policier se renforce, à cela, il faut rajouter l’intimidation par les agents du régime et par ses sbires. L'État vire de plus en plus en une propagande d’État qui transporte son lot de mensonges, évacuant ainsi toute critique, n’écoutant plus personne si ce n’est sa petite rhétorique qui l’absout de toute responsabilité, qui ne l’enjoint à aucun compromis.
Combien de vies brisées et des réputations salies par Pravind Jugnauth depuis son arrivée au pouvoir ?
Par cynisme, à la question du député Nando Bodha au Parlement ce mardi 20 juin, Pravind Jugnauth déclare avec un certain aplomb que : « Je ne vois aucun climat de frayeur instauré par la Special Striking Team. Seuls des trafiquants, des criminels où ceux qui ne respectent pas la loi ont peur ». Rappelons que lors de sa tournée à travers l'île, à l'occasion des célébrations des 40 ans du MSM, le chef du gouvernement avait tenu des insinuations concernant certains 'saheb' de la presse mais aussi des attaques très ciblées contre le directeur des poursuites publiques (DPP). Une campagne infecte soutenue par une page de propagande en ligne pro MSM.
Special Striking Team : Combien de vies brisées et des réputations salies par Ashit Rashid jagai ?
Le jour de diffusion de l'émission « Radar Lepep », avec comme invité l'Assistant Surintendant de Police (ASP) Ashik Jagai, responsable de la Special Striking Team (SST), un incident a eu lieu, impliquant le journaliste de Top FM, Murvind Beetun. Des individus armés et menaçants, dont des membres de la PHQ SST, ont tenté d'intimider le journaliste. Notons que plusieurs plaintes de journalistes ont été déposées auprès de la police après avoir été victimes de menaces dans l'exercice de leurs fonctions.
C’est assez rare qu’il faut le souligner. A la sortie du tribunal du couple Singh, arrêté par la SST, Me Urmilla Boolell, l’avocate de Sherry Singh, a tenu des propos qui pourraient étonner certains. « Je voudrais dire merci à l’équipe de l’ASP Jagai et la Special Striking Team. Malgré ce que nous avons l’habitude d’entendre, nous avons reçu un traitement correct. Je voulais le souligner. Si les choses se sont bien passées, c’est en grande partie avec la collaboration de la police ».
Ça c’était pour la forme ! Pour ce qui est du fond, elle a déclaré que les preuves de la police ne tiennent pas la route. « Il n’y a rien. Les preuves ne collent pas. L’histoire de la police est cousue de fil blanc ». Rappelons que le couple Singh a passé deux nuits en cellule, dans l'affaire cuivre.
Akil Bissessur, a moins de chance. L'un des plus fervents opposants du régime, a de nouveau été arrêté ce mardi 20 juin, ainsi que sa compagne et son frère. Cette fois-ci, c'est dans une sombre histoire de 'drug delivery', à son domicile, stupéfiant tout le monde, par l'incongruité de cette nouvelle affaire de drogue, dont l'avocat est accusé, par la STT de Jagai. Arrêté près d'une dizaine de fois sous des prétextes fallacieux puis relâchés, cette façon de faire relève du harcèlement et de l'acharnement.
A qui profite ses arrestations médiatiques ? Quel est le but de toutes ses compagnes anti-citoyenne. Ces dérives totalitaires nuit gravement à la réputation du pays. Who cares ?
L’éventail des mesures déployées par le gouvernement pour museler la société civile et la liberté d’expression, va de la censure au contrôle des institutions. Avec la Special Strinking Team, la nouvelle milice des Jugnauth, le pays glisse dans l'autocratie. C'est tout un arsenal qui est utilisé pour harceler, intimider et emprisonner les opposants politiques, ainsi que les personnes qui protestent contre les politiques du gouvernement . Un recul de la démocratie dans le pays, également observé au Parlement avec le pourrissement des institutions.
"Nous sommes en guerre contre la mafia" déclarait Pravind Jugnauth. Depuis, le gouvernement s'échine à imposer le discours selon lequel toute guerre exige de restreindre temporairement certaines libertés avec des dérives flagrantes. L’État policier se renforce, à cela, il faut rajouter l’intimidation par les agents du régime et par ses sbires. L'État vire de plus en plus en une propagande d’État qui transporte son lot de mensonges, évacuant ainsi toute critique, n’écoutant plus personne si ce n’est sa petite rhétorique qui l’absout de toute responsabilité, qui ne l’enjoint à aucun compromis.
Combien de vies brisées et des réputations salies par Pravind Jugnauth depuis son arrivée au pouvoir ?
Par cynisme, à la question du député Nando Bodha au Parlement ce mardi 20 juin, Pravind Jugnauth déclare avec un certain aplomb que : « Je ne vois aucun climat de frayeur instauré par la Special Striking Team. Seuls des trafiquants, des criminels où ceux qui ne respectent pas la loi ont peur ». Rappelons que lors de sa tournée à travers l'île, à l'occasion des célébrations des 40 ans du MSM, le chef du gouvernement avait tenu des insinuations concernant certains 'saheb' de la presse mais aussi des attaques très ciblées contre le directeur des poursuites publiques (DPP). Une campagne infecte soutenue par une page de propagande en ligne pro MSM.
Special Striking Team : Combien de vies brisées et des réputations salies par Ashit Rashid jagai ?
Le jour de diffusion de l'émission « Radar Lepep », avec comme invité l'Assistant Surintendant de Police (ASP) Ashik Jagai, responsable de la Special Striking Team (SST), un incident a eu lieu, impliquant le journaliste de Top FM, Murvind Beetun. Des individus armés et menaçants, dont des membres de la PHQ SST, ont tenté d'intimider le journaliste. Notons que plusieurs plaintes de journalistes ont été déposées auprès de la police après avoir été victimes de menaces dans l'exercice de leurs fonctions.
C’est assez rare qu’il faut le souligner. A la sortie du tribunal du couple Singh, arrêté par la SST, Me Urmilla Boolell, l’avocate de Sherry Singh, a tenu des propos qui pourraient étonner certains. « Je voudrais dire merci à l’équipe de l’ASP Jagai et la Special Striking Team. Malgré ce que nous avons l’habitude d’entendre, nous avons reçu un traitement correct. Je voulais le souligner. Si les choses se sont bien passées, c’est en grande partie avec la collaboration de la police ».
Ça c’était pour la forme ! Pour ce qui est du fond, elle a déclaré que les preuves de la police ne tiennent pas la route. « Il n’y a rien. Les preuves ne collent pas. L’histoire de la police est cousue de fil blanc ». Rappelons que le couple Singh a passé deux nuits en cellule, dans l'affaire cuivre.
Akil Bissessur, a moins de chance. L'un des plus fervents opposants du régime, a de nouveau été arrêté ce mardi 20 juin, ainsi que sa compagne et son frère. Cette fois-ci, c'est dans une sombre histoire de 'drug delivery', à son domicile, stupéfiant tout le monde, par l'incongruité de cette nouvelle affaire de drogue, dont l'avocat est accusé, par la STT de Jagai. Arrêté près d'une dizaine de fois sous des prétextes fallacieux puis relâchés, cette façon de faire relève du harcèlement et de l'acharnement.
A qui profite ses arrestations médiatiques ? Quel est le but de toutes ses compagnes anti-citoyenne. Ces dérives totalitaires nuit gravement à la réputation du pays. Who cares ?
