Entre les révélations de Sherry Singh, l'ancien CEO de Mauritius Telecom puis la communication brouillonne du Premier ministre et son état major, l’affaire de « sniffing » alléguée est désormais une affaire internationale qui nuit à la réputation du pays. Alors que le site indien d'information indépendant,
The Print titre « le scandale d'espionnage qui touche l'île Maurice depuis le mois de juin est devenu incontrôlable ». Selon l'auteur, l’Inde a été entraînée dans cette spirale qui débouche aujourd’hui sur une « multiplication d’appels à la démission de Pravind Jugnauth », qui est accusé de « haute trahison ». Un article de The Wire signé par Siddharth Varadarajan, affirme que du point de vue de Inde, ce scandale est « un désastre sur le plan des relations publiques » avec des « conséquences néfastes pour la sécurité nationale ». Mais ce qui est intéressant, c’est que Siddharth Varadarajan souligne que le National Security Adviser indien, Kumaresan Ilango, pourrait être la victime collatérale de l’affaire de sniffing. Car la pratique de nommer un anciens du RAW à ce poste est désormais l’objet d’une grande attention au Parlement.
Au tour des sites de la droite radicale indienne de donner le ton. Le « Hindustan Times » mis en ligne le 1er août, affirme pour sa part que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Arindam Bagchi, a souligné que la déclaration de Pravind Jugnauth à la nation le 27 juillet dernier sur toute la polémique était « good enough » du point de vue de l’Inde. Le « Hindustan Times » va plus loin concernant la sécurité nationale de l'Inde et un un lien présumé entre la société technologique chinoise Huawei et l'ancien CEO de Mauritius Telecom.
Télécommunications : Bobby Hurreeram entraine l'île Maurice dans une crise diplomatique avec la Chine
Cette fois-ci l'objectif est clair, l'ancien CEO et la Chine sont pris pour cible. Selon India Narative, de "nouvelles preuves ont fait surface concernant des liens entre l'ancien PDG de Mauritius Telecom (MT) Sherry Singh, connu pour ses opinions anti-indiennes, et le géant chinois des télécoms Huawei.'
Rappelons par ailleurs qu'à la suite d'une plainte du Premier ministre, une enquête policière est en cours sur la conduite de Singh pour d'éventuelles infractions liées à la violation de la loi sur les technologies de l'information et des communications du pays, à la diffusion de fausses nouvelles et à la diffamation criminelle. Toujours selon le site Indian Narative, "des enquêtes préliminaires ont révélé que Singh avait facilité les intérêts de la Chine dans la région de l'océan Indien en permettant à Huawei de créer une forte présence dans le secteur des télécommunications à Maurice. Singh aurait fait tout son possible pour mettre en œuvre des processus d'appel d'offres qui ont renforcé les intérêts de Huawei à Maurice."
Pour ce site indien, Huawei est presque devenu synonyme de controverse : "l'incident de Maurice reflète également la façon dont Pékin utilise son réseau de télécommunications pour renforcer son mécanisme de surveillance. Plusieurs rapports suggèrent que Huawei, l'un des principaux acteurs de la technologie et des smartphones de cinquième génération (5G) dans le monde, est utilisé par Pékin à des fins d'espionnage."
Rappelons que Huawei a été installé à Maurice en 2003, et a construit le premier réseau 4G du pays avec des opérateurs locaux.
The Print titre « le scandale d'espionnage qui touche l'île Maurice depuis le mois de juin est devenu incontrôlable ». Selon l'auteur, l’Inde a été entraînée dans cette spirale qui débouche aujourd’hui sur une « multiplication d’appels à la démission de Pravind Jugnauth », qui est accusé de « haute trahison ». Un article de The Wire signé par Siddharth Varadarajan, affirme que du point de vue de Inde, ce scandale est « un désastre sur le plan des relations publiques » avec des « conséquences néfastes pour la sécurité nationale ». Mais ce qui est intéressant, c’est que Siddharth Varadarajan souligne que le National Security Adviser indien, Kumaresan Ilango, pourrait être la victime collatérale de l’affaire de sniffing. Car la pratique de nommer un anciens du RAW à ce poste est désormais l’objet d’une grande attention au Parlement.
Au tour des sites de la droite radicale indienne de donner le ton. Le « Hindustan Times » mis en ligne le 1er août, affirme pour sa part que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Arindam Bagchi, a souligné que la déclaration de Pravind Jugnauth à la nation le 27 juillet dernier sur toute la polémique était « good enough » du point de vue de l’Inde. Le « Hindustan Times » va plus loin concernant la sécurité nationale de l'Inde et un un lien présumé entre la société technologique chinoise Huawei et l'ancien CEO de Mauritius Telecom.
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Cette fois-ci l'objectif est clair, l'ancien CEO et la Chine sont pris pour cible. Selon India Narative, de "nouvelles preuves ont fait surface concernant des liens entre l'ancien PDG de Mauritius Telecom (MT) Sherry Singh, connu pour ses opinions anti-indiennes, et le géant chinois des télécoms Huawei.'
Rappelons par ailleurs qu'à la suite d'une plainte du Premier ministre, une enquête policière est en cours sur la conduite de Singh pour d'éventuelles infractions liées à la violation de la loi sur les technologies de l'information et des communications du pays, à la diffusion de fausses nouvelles et à la diffamation criminelle. Toujours selon le site Indian Narative, "des enquêtes préliminaires ont révélé que Singh avait facilité les intérêts de la Chine dans la région de l'océan Indien en permettant à Huawei de créer une forte présence dans le secteur des télécommunications à Maurice. Singh aurait fait tout son possible pour mettre en œuvre des processus d'appel d'offres qui ont renforcé les intérêts de Huawei à Maurice."
Pour ce site indien, Huawei est presque devenu synonyme de controverse : "l'incident de Maurice reflète également la façon dont Pékin utilise son réseau de télécommunications pour renforcer son mécanisme de surveillance. Plusieurs rapports suggèrent que Huawei, l'un des principaux acteurs de la technologie et des smartphones de cinquième génération (5G) dans le monde, est utilisé par Pékin à des fins d'espionnage."
Rappelons que Huawei a été installé à Maurice en 2003, et a construit le premier réseau 4G du pays avec des opérateurs locaux.
