C'était l'émission à ne pas rater, avec en sus une sacrée migraine. Un évènement médiatique où l'insaisissable ASP Jagai à la tête de la controversée Special Striking Team (SST) s'est confié en faisant littéralement tomber le masque.
C'est à visage découvert qu'hier, sur le plateau radio de Top Fm de Murvind Beetun dans Radar Lepep, que l'invité star était accompagné de ses avocats Samad Golamaully et Ashley Hurhangee. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'ASP Ashik et non Rashid jagai, ne s'est pas laissé embarquer par le journaliste. La parade est calquée sur celle du Premier ministre : "une enquête est en cours"...
Acculé, la défense du patron de la Special Striking Team Ashik Jagai, est imparable : complots contre sa personne et entrave dans les enquêtes. Selon lui, « ce sont des accusations infondées, de la démagogie et des palabres ». Hier soir, le très arrogant Jagai a été bruyant sans pourtant répondre aux questions dans l'intérêt publique. Un exercice de communication bien huilée où le patron de la Special Striking Team s'est révélé bien meilleur que l'inspecteur de la Press police, Shiva Coothen. C'est bien le seul qui a qualifié les allégations de Sabapati de « Komiko». Même le Premier ministre n'aurait pas osé.
Mais là où il a sûrement fauté, tout comme le Part time Attorney general Maneesh Gobin, c'est au sujet de Jean Hubert Celerine alias Franklin. Jagai, l'enfant de Vallée Pitot/Plaine Verte, avoue naïvement qu'il ne savait pas que Franklin avait été condamné pour trafic de drogue à La Réunion. Concernant l'affaire où Franklin et son amie Seychelloise ont été arrêtés avec Rs 525 000 en cash, mais n'a été accusé que de défaut de présentation d'un permis de conduire et d'absence de vignette d'assurance. Lorsque le journaliste lui demande pourquoi aucune accusation de blanchiment d'argent, Jagai a tout simplement renvoyé la balle à l'ADSU, une unité où il a travaillé pendant 30 ans.
Après plus de trois heures d'émission, une chose saute aux yeux, si Ashik et non Rashid Jagai, devait changer de vocation, il aurait été un parfait politicien. Selon l'expression, "On lui donnerait le Bon Dieu sans confession" ou "plus c'est gros, plus ça passe". Selon ses confidences qu'il a étalé comme de la confiture, l'homme habite à Vallée des Prêtres, n'est propriétaire d'aucune résidence à son nom, n'a aucune propriété à Dubaï, voyage en moyenne deux fois dans l'année à titre personnel, a une berline d'une marque allemande, accepte qu'une enquête sur ses avoirs soit faite et avoue à demi-mot, qu'il a fait l'objet d'une enquête de la MRA. Mais refuse qu'on lui parle de prêtes noms. Chacun aura retenu également que Jagai passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux pour traquer ceux qui le critiquent.
La Rédaction tient aussi à saluer le journaliste Murvind Beetun pour son sang froid et sa pointe d'humour, tel l'inspecteur Columbo, le clin d'oeil à son épouse était savoureuse.
C'est à visage découvert qu'hier, sur le plateau radio de Top Fm de Murvind Beetun dans Radar Lepep, que l'invité star était accompagné de ses avocats Samad Golamaully et Ashley Hurhangee. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'ASP Ashik et non Rashid jagai, ne s'est pas laissé embarquer par le journaliste. La parade est calquée sur celle du Premier ministre : "une enquête est en cours"...
Acculé, la défense du patron de la Special Striking Team Ashik Jagai, est imparable : complots contre sa personne et entrave dans les enquêtes. Selon lui, « ce sont des accusations infondées, de la démagogie et des palabres ». Hier soir, le très arrogant Jagai a été bruyant sans pourtant répondre aux questions dans l'intérêt publique. Un exercice de communication bien huilée où le patron de la Special Striking Team s'est révélé bien meilleur que l'inspecteur de la Press police, Shiva Coothen. C'est bien le seul qui a qualifié les allégations de Sabapati de « Komiko». Même le Premier ministre n'aurait pas osé.
Mais là où il a sûrement fauté, tout comme le Part time Attorney general Maneesh Gobin, c'est au sujet de Jean Hubert Celerine alias Franklin. Jagai, l'enfant de Vallée Pitot/Plaine Verte, avoue naïvement qu'il ne savait pas que Franklin avait été condamné pour trafic de drogue à La Réunion. Concernant l'affaire où Franklin et son amie Seychelloise ont été arrêtés avec Rs 525 000 en cash, mais n'a été accusé que de défaut de présentation d'un permis de conduire et d'absence de vignette d'assurance. Lorsque le journaliste lui demande pourquoi aucune accusation de blanchiment d'argent, Jagai a tout simplement renvoyé la balle à l'ADSU, une unité où il a travaillé pendant 30 ans.
Après plus de trois heures d'émission, une chose saute aux yeux, si Ashik et non Rashid Jagai, devait changer de vocation, il aurait été un parfait politicien. Selon l'expression, "On lui donnerait le Bon Dieu sans confession" ou "plus c'est gros, plus ça passe". Selon ses confidences qu'il a étalé comme de la confiture, l'homme habite à Vallée des Prêtres, n'est propriétaire d'aucune résidence à son nom, n'a aucune propriété à Dubaï, voyage en moyenne deux fois dans l'année à titre personnel, a une berline d'une marque allemande, accepte qu'une enquête sur ses avoirs soit faite et avoue à demi-mot, qu'il a fait l'objet d'une enquête de la MRA. Mais refuse qu'on lui parle de prêtes noms. Chacun aura retenu également que Jagai passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux pour traquer ceux qui le critiquent.
La Rédaction tient aussi à saluer le journaliste Murvind Beetun pour son sang froid et sa pointe d'humour, tel l'inspecteur Columbo, le clin d'oeil à son épouse était savoureuse.
