![[Fleur de Lotus] Pravind’s Angels: une équipe qui pratique de la diversion](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/66103323-47031851.jpg?v=1658038035 "[Fleur de Lotus] Pravind’s Angels: une équipe qui pratique de la diversion")
![[Fleur de Lotus] Pravind’s Angels: une équipe qui pratique de la diversion](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/default/66103323-47031851.jpg?v=1658038038 "[Fleur de Lotus] Pravind’s Angels: une équipe qui pratique de la diversion")
Il n’y a pas une semaine qui passe sans son lot de scandales. Ces scandales s’insèrent dans un large spectrum : un ministre de la santé, de surcroît psychiatre qui agresse un des employés dudit ministère; une banque centrale qui injecte des devises en milliards de roupies sur le marché pour rendre factice notre pénurie de devises et une économie qui s’enfonce; les prix des denrées alimentaires qui défoncent les poches des Mauriciens; alors que le prix du brent a baissé sur le marché mondial, ici à Maurice, le prix de l’essence et de diesel au litre ne change pas; un Premier Ministre qui préfère répondre aux accusations d’un de ses anciens collaborateurs lors de manifestations religieuses; un Speaker de l’Assemblée qui est devenu le chef clown du Parlement; des politiciens qui entretiennent des relations vampiriques avec les associations ‘socioculturelles’...
En voilà une liste ! On pourrait écrire sur les scandales qui abrutissent les Mauriciens sur des pages entières. Ceux qui lisent, se documentent et qui surtout comprennent les enjeux politiques, ont déjà compris que ce qui se passe sont les prémices d’une forme de totalitarisme. Dans “La Parabole du Grand Inquisiteur”, Fiodor Dostoïevski détaille la manipulation des peuples, via un sous-système soutenu et surtout mise en oeuvre pour inhiber la critique politique et cela se passe par l’omniprésence de divertissements abrutissants. En somme, cela se rapproche aussi du “tittytainment” américain. Annihiler la pensée critique. Empêcher la réflexion responsable. S’abreuver de déclarations, d’actions coups d’éclat, avoir les pouce actifs pour commenter frénétiquement sur des posts Facebook.
Quand aura-t-on le temps de respirer ? Quel dessein derrière tout ce ramdam ?
Mais il faut se rappeler que de 2017 à 2019, il y avait autant de scandales mais qu’a-t-on vu en 2019 ? Et depuis 2020, c’est le même scénario. Comme l’adage populaire le dit: on ne change pas une formule qui gagne. Et ce groupe informe que l’on appelle “peuple”, jusqu’à quand on puisera dans son effort, dans sa sueur ? Que nous faut-il pour avoir ce haut-le-coeur tellement fort qu’on finira par vomir toutes ces saletés qui infectent nos bronches et qui nous empêchent de respirer ?
Aujourd’hui, la race des politiciens malveillants et leurs conseillers-vautours nous ont encore un peu plus enfoncé dans la gadoue mentale. Dans un autre article de blog, je me demandais ce qui allait arriver suite au post de la députée Joanna Bérenger. Figurez-vous qu’en une nuit, des messages haineux ont circulé dans les groupes whatsapp des fanatiques, des actions de terrain ont été menées pour rassembler les dirigeants des associations culturelles, des commentaires Facebook qui n’ont pas leur place dans une île Maurice moderne. On parle encore de “colon”. C’est grave. Cela m’a rappelé que le développement économique et technologique ne s’accompagnent pas forcément des mutations dans la manière dont nous pensons le monde.
La manière dont 4 mots (Manz bondie, kaka diab) ont pu mobiliser toute une armada de facebookeurs bien-pensants qui puent la bigoterie, devraient interpeller nos psychologues et psychanalystes. Beaucoup de Mauriciens sont maintenus dans un ghetto identitaire et religieux et les politiciens les nourrissent d’une morve abjecte. Ainsi, l’histoire coloniale de l’île ressort parce que Joanna Bérenger a la peau blanche. Je le rappelle: on ne change pas une formule qui gagne. On a fait la même chose avec le père en 1983, pourquoi ne le ferait-on pas avec la fille ? Les jeunes férus d’histoire auront certainement une vision plus éclairée de notre île s’ils se penchaient sur cette campagne électorale de 1983. J’espère qu’au MMM, il y a encore des personnes sensées qui pourraient instruire leurs jeunes pousses, tout au moins.
Donc, la nuit dernière, les ‘chamchas’ ont travaillé dur pour descendre la députée Bérenger et trouver le mic-mac pour entraîner son père parce que l’expression dit bien ‘dilo suivre canal’, non ? Allons faire un tour dans le pays de l’Absurde...Hier soir, de sa page officielle de ministre, Kalpana Koonjoo-Shah poste une vidéo où elle s’offusque de la portée “communale” du post de 4 mots de Joanna Bérenger.
En ce samedi matin, 6 députées (avec encore Kalpana Koonjoo-Shah comme principale animatrice) se clamant de l’aile féminine du parti majoritaire au Parlement tiennent une conférence de presse. À tour de rôle, chacune débite un chapelet de propos les uns plus odieux que les autres...mais attention ! Aux informations de la MBC à 19h30, c’est le comble. 25 minutes entières “on sound” accordées à cette conférence de presse. Si ça n’est pas le “tittytainment” et l’annihilation de la pensée critique, je ne sais pas comment nommer cette utilisation machiavélique de notre télévision nationale. Ah ! J’allais oublier... à la veille des élections générales, on passe souvent sur la MBC des films indiens, du style ‘Mangal Pandey’ (googlez ce film, il est fort intéressant!). C’est aussi dans le pays de l’Absurde que l’on a une Ministre qui ne sait pas que les journalistes ouvrent leur micro au moins 2 minutes avant les conférences de presse (c’est simplement une question technique, je pense) et qui prend son téléphone.
Cette courte vidéo qui circule depuis cet après-midi est digne d’une scène dans une oeuvre de Kafka. On suppose que l’appel venait d’un haut dignitaire de Lakwisine. Elle ne fait que dire “oui” et on suppose aussi qu’à l’autre bout du fil quelqu’un lui a seriné : J’espère que tu connais mot pour mot ce que Joanna Bérenger a dit au Parlement. Elle, comme une vraie idiote, répond et là patatraaaaa, toute l’île Maurice aussi entend ! Après avoir parlé de karma, il s’avère que ce même karma (which is a bitch, don’t forget) s’acharne sur elle et ses pouffes et en fin d’après-midi elle écrit sur sa page Facebook qu’elle a eu un appel d’une personne qui lui demandait les mots exacts de ce qu’a dit “cette députée” qui avait proféré le mot ‘zako’ au parlement. Et là, on nage dans ce super lac qui s’appelle délire... Dans le Hansard, chère Ministre, il n’y a AUCUNE mention de ce qu’a dit cette députée (si, si...j’ai vérifié). Alors, comme dirait l’autre “al mett l’ordre dans ou menti”. Et pour finir, simplement parce que la Ministre Koonjoo-Shah semble avoir un problème avec les micros qui projettent sa voix de jazzy girl, on lui dit... Non mais, allô quoi!!!
En voilà une liste ! On pourrait écrire sur les scandales qui abrutissent les Mauriciens sur des pages entières. Ceux qui lisent, se documentent et qui surtout comprennent les enjeux politiques, ont déjà compris que ce qui se passe sont les prémices d’une forme de totalitarisme. Dans “La Parabole du Grand Inquisiteur”, Fiodor Dostoïevski détaille la manipulation des peuples, via un sous-système soutenu et surtout mise en oeuvre pour inhiber la critique politique et cela se passe par l’omniprésence de divertissements abrutissants. En somme, cela se rapproche aussi du “tittytainment” américain. Annihiler la pensée critique. Empêcher la réflexion responsable. S’abreuver de déclarations, d’actions coups d’éclat, avoir les pouce actifs pour commenter frénétiquement sur des posts Facebook.
Quand aura-t-on le temps de respirer ? Quel dessein derrière tout ce ramdam ?
Mais il faut se rappeler que de 2017 à 2019, il y avait autant de scandales mais qu’a-t-on vu en 2019 ? Et depuis 2020, c’est le même scénario. Comme l’adage populaire le dit: on ne change pas une formule qui gagne. Et ce groupe informe que l’on appelle “peuple”, jusqu’à quand on puisera dans son effort, dans sa sueur ? Que nous faut-il pour avoir ce haut-le-coeur tellement fort qu’on finira par vomir toutes ces saletés qui infectent nos bronches et qui nous empêchent de respirer ?
Aujourd’hui, la race des politiciens malveillants et leurs conseillers-vautours nous ont encore un peu plus enfoncé dans la gadoue mentale. Dans un autre article de blog, je me demandais ce qui allait arriver suite au post de la députée Joanna Bérenger. Figurez-vous qu’en une nuit, des messages haineux ont circulé dans les groupes whatsapp des fanatiques, des actions de terrain ont été menées pour rassembler les dirigeants des associations culturelles, des commentaires Facebook qui n’ont pas leur place dans une île Maurice moderne. On parle encore de “colon”. C’est grave. Cela m’a rappelé que le développement économique et technologique ne s’accompagnent pas forcément des mutations dans la manière dont nous pensons le monde.
La manière dont 4 mots (Manz bondie, kaka diab) ont pu mobiliser toute une armada de facebookeurs bien-pensants qui puent la bigoterie, devraient interpeller nos psychologues et psychanalystes. Beaucoup de Mauriciens sont maintenus dans un ghetto identitaire et religieux et les politiciens les nourrissent d’une morve abjecte. Ainsi, l’histoire coloniale de l’île ressort parce que Joanna Bérenger a la peau blanche. Je le rappelle: on ne change pas une formule qui gagne. On a fait la même chose avec le père en 1983, pourquoi ne le ferait-on pas avec la fille ? Les jeunes férus d’histoire auront certainement une vision plus éclairée de notre île s’ils se penchaient sur cette campagne électorale de 1983. J’espère qu’au MMM, il y a encore des personnes sensées qui pourraient instruire leurs jeunes pousses, tout au moins.
Donc, la nuit dernière, les ‘chamchas’ ont travaillé dur pour descendre la députée Bérenger et trouver le mic-mac pour entraîner son père parce que l’expression dit bien ‘dilo suivre canal’, non ? Allons faire un tour dans le pays de l’Absurde...Hier soir, de sa page officielle de ministre, Kalpana Koonjoo-Shah poste une vidéo où elle s’offusque de la portée “communale” du post de 4 mots de Joanna Bérenger.
En ce samedi matin, 6 députées (avec encore Kalpana Koonjoo-Shah comme principale animatrice) se clamant de l’aile féminine du parti majoritaire au Parlement tiennent une conférence de presse. À tour de rôle, chacune débite un chapelet de propos les uns plus odieux que les autres...mais attention ! Aux informations de la MBC à 19h30, c’est le comble. 25 minutes entières “on sound” accordées à cette conférence de presse. Si ça n’est pas le “tittytainment” et l’annihilation de la pensée critique, je ne sais pas comment nommer cette utilisation machiavélique de notre télévision nationale. Ah ! J’allais oublier... à la veille des élections générales, on passe souvent sur la MBC des films indiens, du style ‘Mangal Pandey’ (googlez ce film, il est fort intéressant!). C’est aussi dans le pays de l’Absurde que l’on a une Ministre qui ne sait pas que les journalistes ouvrent leur micro au moins 2 minutes avant les conférences de presse (c’est simplement une question technique, je pense) et qui prend son téléphone.
Cette courte vidéo qui circule depuis cet après-midi est digne d’une scène dans une oeuvre de Kafka. On suppose que l’appel venait d’un haut dignitaire de Lakwisine. Elle ne fait que dire “oui” et on suppose aussi qu’à l’autre bout du fil quelqu’un lui a seriné : J’espère que tu connais mot pour mot ce que Joanna Bérenger a dit au Parlement. Elle, comme une vraie idiote, répond et là patatraaaaa, toute l’île Maurice aussi entend ! Après avoir parlé de karma, il s’avère que ce même karma (which is a bitch, don’t forget) s’acharne sur elle et ses pouffes et en fin d’après-midi elle écrit sur sa page Facebook qu’elle a eu un appel d’une personne qui lui demandait les mots exacts de ce qu’a dit “cette députée” qui avait proféré le mot ‘zako’ au parlement. Et là, on nage dans ce super lac qui s’appelle délire... Dans le Hansard, chère Ministre, il n’y a AUCUNE mention de ce qu’a dit cette députée (si, si...j’ai vérifié). Alors, comme dirait l’autre “al mett l’ordre dans ou menti”. Et pour finir, simplement parce que la Ministre Koonjoo-Shah semble avoir un problème avec les micros qui projettent sa voix de jazzy girl, on lui dit... Non mais, allô quoi!!!
