Ni Covid-Safe, ni Covid-Free. L’île Maurice est un immense cluster mais les autorités persistent à dire que la "situation est sous contrôle". L'ouverture des frontières est prévue au mois d'octobre et les amateurs du Tourisme ciblent 300 000 voyageurs jusqu'à fin décembre.
Vont-ils brader les prix des billets d'avion ? La destination mauricienne est un des plus chères sur le marché du tourisme et coûte la peau des fesses.
Comment faire revenir les touristes alors que depuis deux ans, les campagnes de pub sont un coup d'épée dans l'eau. Comme si l'insulte n'était pas suffisante, à deux reprises le fauteuil du ministère du Tourisme a vu deux têtes d'affiche en pleine crise sanitaire et économique.
Un Joe Lesjongard plus habitué à changer de casaque et offrir deux bouteilles d'alcool en Duty free et un autre, Steven Obeegadoo, ayant un pied dans le ministère des Terres et du Logement. Malgré l'optimiste affiché, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Depuis quelques semaines, les cas explosent à l'île Maurice avec pas moins de 300 cas par jour, sans compter les victimes. Il ne passe pas un jour sans qu’un établissement scolaire, un dortoir des ouvriers étrangers, des prisons, un service hospitalier, un commerce, un bureau administratif, ne soit dans l’obligation de fermer leurs portes après la détection d'un cas positif.
Que se passe-t-il, alors que la vaccination a été rendue obligatoire dans différents secteurs et la quarantaine imposée aux voyageurs ?
Improvisations, approximations, dire tout et son contraire, peu importe, ce sont certainement quelques éléments de réponse de ce fiasco sanitaire. Un comité santé mis en place, où on retrouve deux conseillers du Bureau Premier ministre, un pied en politique et un autre dans le business, dans un jeu de rôles.
Depuis, il faut le reconnaître face à tant d'incompétence, Zouberr Joomaye, le pseudo porte-parole, se fait porter pâle, alors qu'il animait le point de communication avec autant d'ardeur qu'un lapin prit sous un phare. Le ministre de la Santé a repris la main, mais banalise la situation en s'exprimant face à la presse une fois par semaine.
Le Dr Gaud, fait elle aussi voeux de silence après avoir enjoliver la situation, jonglant avec des mots scientifiques tout en minimisant les choses....Il n'y a pas de "variants" à Maurice mais des "souches". De l'avis de tous, elle s'est totalement décrédibilisée, toute seule comme une grande, lors de la seconde vague et le deuxième confinement en parlant de "vaguelette".
Seconde vague à Maurice : Il y a eu une faille affirment les scientifiques
Les Mauriciens sont eux, inquiets de la gestion et des conséquences de cette pandémie sur leur vie, les amateurs censés les aider à traverser la crise, sont loin de les rassurer. Selon le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, « la situation est sous contrôle » et le « système marche ». En insistant que les stratégies prises par le gouvernement sont « efficaces ». Une litanie qui ne convainc plus grand monde, encore moins les professionnels de santé sur le terrain.
L’exercice de traçage de cas contact est tout aussi « efficace » qu'une aiguille dans une botte de foin
Depuis le 1er août jusqu’au 23 août, environ Rs 184 millions ont été dépensées par l’État pour la quarantaine imposée. A noter, que des milliers de personnes se sont retrouvés en quarantaine dans des hôtels. Un coût estimé à Rs 8 millions par jour aux frais de l'Etat, donc des contribuables. Une situation chaotique où en moyenne l'Etat a déboursé Rs 39 200 par individu du 1er au 23 août 2021.
Fini les délires du ministre Jagutpal qui autorisait deux personnes inconnues, à coucher dans le même lit en quarantaine
Le gouvernement a revu sa copie en autorisant les personnes positives, asymptomatiques, complètement vaccinées et ayant moins de 65 ans à s’auto-isoler à domicile pour suivre leur traitement.
Rappelons que des mesures sanitaires drastiques et contestées ont été mises en place, avec l’obligation vaccinale qui jusqu’ici touchait uniquement le secteur éducatif et la santé, étendue à l'accès à l’aéroport (Plaisance et Plaine-Corail), la prison et les maisons de retraite. A Maurice, certaines activités sont toujours interdites : pique-nique, boîtes de nuit, spectacles, cinémas...mais tout est sous contrôle.
Vont-ils brader les prix des billets d'avion ? La destination mauricienne est un des plus chères sur le marché du tourisme et coûte la peau des fesses.
Comment faire revenir les touristes alors que depuis deux ans, les campagnes de pub sont un coup d'épée dans l'eau. Comme si l'insulte n'était pas suffisante, à deux reprises le fauteuil du ministère du Tourisme a vu deux têtes d'affiche en pleine crise sanitaire et économique.
Un Joe Lesjongard plus habitué à changer de casaque et offrir deux bouteilles d'alcool en Duty free et un autre, Steven Obeegadoo, ayant un pied dans le ministère des Terres et du Logement. Malgré l'optimiste affiché, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Depuis quelques semaines, les cas explosent à l'île Maurice avec pas moins de 300 cas par jour, sans compter les victimes. Il ne passe pas un jour sans qu’un établissement scolaire, un dortoir des ouvriers étrangers, des prisons, un service hospitalier, un commerce, un bureau administratif, ne soit dans l’obligation de fermer leurs portes après la détection d'un cas positif.
Que se passe-t-il, alors que la vaccination a été rendue obligatoire dans différents secteurs et la quarantaine imposée aux voyageurs ?
Improvisations, approximations, dire tout et son contraire, peu importe, ce sont certainement quelques éléments de réponse de ce fiasco sanitaire. Un comité santé mis en place, où on retrouve deux conseillers du Bureau Premier ministre, un pied en politique et un autre dans le business, dans un jeu de rôles.
Depuis, il faut le reconnaître face à tant d'incompétence, Zouberr Joomaye, le pseudo porte-parole, se fait porter pâle, alors qu'il animait le point de communication avec autant d'ardeur qu'un lapin prit sous un phare. Le ministre de la Santé a repris la main, mais banalise la situation en s'exprimant face à la presse une fois par semaine.
Le Dr Gaud, fait elle aussi voeux de silence après avoir enjoliver la situation, jonglant avec des mots scientifiques tout en minimisant les choses....Il n'y a pas de "variants" à Maurice mais des "souches". De l'avis de tous, elle s'est totalement décrédibilisée, toute seule comme une grande, lors de la seconde vague et le deuxième confinement en parlant de "vaguelette".
Seconde vague à Maurice : Il y a eu une faille affirment les scientifiques
Les Mauriciens sont eux, inquiets de la gestion et des conséquences de cette pandémie sur leur vie, les amateurs censés les aider à traverser la crise, sont loin de les rassurer. Selon le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, « la situation est sous contrôle » et le « système marche ». En insistant que les stratégies prises par le gouvernement sont « efficaces ». Une litanie qui ne convainc plus grand monde, encore moins les professionnels de santé sur le terrain.
L’exercice de traçage de cas contact est tout aussi « efficace » qu'une aiguille dans une botte de foin
Depuis le 1er août jusqu’au 23 août, environ Rs 184 millions ont été dépensées par l’État pour la quarantaine imposée. A noter, que des milliers de personnes se sont retrouvés en quarantaine dans des hôtels. Un coût estimé à Rs 8 millions par jour aux frais de l'Etat, donc des contribuables. Une situation chaotique où en moyenne l'Etat a déboursé Rs 39 200 par individu du 1er au 23 août 2021.
Fini les délires du ministre Jagutpal qui autorisait deux personnes inconnues, à coucher dans le même lit en quarantaine
Le gouvernement a revu sa copie en autorisant les personnes positives, asymptomatiques, complètement vaccinées et ayant moins de 65 ans à s’auto-isoler à domicile pour suivre leur traitement.
Rappelons que des mesures sanitaires drastiques et contestées ont été mises en place, avec l’obligation vaccinale qui jusqu’ici touchait uniquement le secteur éducatif et la santé, étendue à l'accès à l’aéroport (Plaisance et Plaine-Corail), la prison et les maisons de retraite. A Maurice, certaines activités sont toujours interdites : pique-nique, boîtes de nuit, spectacles, cinémas...mais tout est sous contrôle.
