L’intérêt de l’Inde pour Agaléga est au centre des spéculations, tant à Maurice que dans la Grande péninsule. Pourquoi l’Inde injecte-t-elle autant d’argent dans cette île de 300 habitants ? Pourquoi les différents accords signés entre l’Inde et Maurice concernant Agaléga ne sont pas rendus publics à ce jour ?
Ce n'est un secret pour personne que la Grande péninsule souhaiterait marquer sa présence au sud de l’océan Indien pour faire obstacle aux Chinois. Les explications du Premier ministre Pravind Jugnauth n'ont pas convaincu n’ayant, jamais fermé la porte à d’éventuelles installations militaires.
L'arrivée de 420 ouvriers indiens de la compagnie Afcons Infrastructure Ltd pour les travaux concernant la construction d’une piste d’atterrissage longue de trois kilomètres et large de 45 mètres à hauteur de Rs 3 milliards financée par l'Inde, et d’une jetée de 199 mètres de long ont débuté dans la crainte chez les Agaléens.
« Nous voulons plus de transparence car l’inquiétude d’une base militaire est omniprésente. Depuis notre dernière rencontre avec la ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo, nous sommes toujours dans l’attente. Nous demandons au gouvernement de rendre cet accord public [NdlR : entre le gouvernement mauricien et son homologue indien] afin de dissiper tout doute », souligne Arnaud Poulay, président de La Voix des Agaléens.
La moitié de l’île du Nord est sous le contrôle des Indiens
Pour Arnaud Poulay, il ne fait aucun doute : «Nou’nn fini perdi vilaz La Fourche. C’est donc vrai que cette partie de l’île deviendra une base militaire. C’est ça le secret entre le gouvernement mauricien et celui de l’Inde. Agalega va mal»
De nouvelles photos prises à Agalega alimentent les spéculations, sachant que les travaux ont été exemptés du certificat d'Environmental Impact Assessment.
Ce n'est un secret pour personne que la Grande péninsule souhaiterait marquer sa présence au sud de l’océan Indien pour faire obstacle aux Chinois. Les explications du Premier ministre Pravind Jugnauth n'ont pas convaincu n’ayant, jamais fermé la porte à d’éventuelles installations militaires.
L'arrivée de 420 ouvriers indiens de la compagnie Afcons Infrastructure Ltd pour les travaux concernant la construction d’une piste d’atterrissage longue de trois kilomètres et large de 45 mètres à hauteur de Rs 3 milliards financée par l'Inde, et d’une jetée de 199 mètres de long ont débuté dans la crainte chez les Agaléens.
« Nous voulons plus de transparence car l’inquiétude d’une base militaire est omniprésente. Depuis notre dernière rencontre avec la ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo, nous sommes toujours dans l’attente. Nous demandons au gouvernement de rendre cet accord public [NdlR : entre le gouvernement mauricien et son homologue indien] afin de dissiper tout doute », souligne Arnaud Poulay, président de La Voix des Agaléens.
La moitié de l’île du Nord est sous le contrôle des Indiens
Pour Arnaud Poulay, il ne fait aucun doute : «Nou’nn fini perdi vilaz La Fourche. C’est donc vrai que cette partie de l’île deviendra une base militaire. C’est ça le secret entre le gouvernement mauricien et celui de l’Inde. Agalega va mal»
De nouvelles photos prises à Agalega alimentent les spéculations, sachant que les travaux ont été exemptés du certificat d'Environmental Impact Assessment.