A l’heure du bilan, qui prendra la responsabilité du fiasco de la gestion de la crise sanitaire à Maurice ?
Les Mauriciens parce qu’ils ont été indisciplinés ou le Premier ministre Pravind Jugnauth pour avoir maintenu une politique de nonchalance face à l'épidémie ? Nous avons tous gravés dans nos têtes, votre visite dans un centre de quarantaine, sans gants ni masque comme pour défier le Seigneur lui même !
Si vous avez hérité d'un fauteuil lié à votre patronyme au cours de vos années au pouvoir, puis élu avec une élection "truquée" selon les plaintes qui sont confinés en cours de justice par les membres de l'opposition, vous avez aussi sur les bras les maudits Mauriciens qui prennent encore trop à la légère les consignes du gouvernement.
A qui la faute ? Les Mauriciens n'ont rien respecté, ils sont allés à la plage, au marché, au supermarché, à la boulangerie ...tous des inconscients. Des vauriens comme dirait le père. Et que fait-on avec des vauriens ? On les prive de tout avec un couvre-feu quitte à créer des vols alimentaires qui se sont multipliés à travers l'île. Comme si nous avions besoin en plus de la pagaille générale de la crise sanitaire, une crise sociale !
Il n’y a pas de raison que des Mauriciens se promènent impunément tandis que le gouvernement patauge dans une crise où chaque jour qui passe souligne son désemparement et le règne de l’improvisation.
Commencez déjà par admettre, avec un poil d’humilité, que vous n’avez rien vu venir. Il était pourtant gros comme une maison, ce virus. Et pas seulement en Chine.
Dès la fin janvier, il était de notoriété publique qu’un porteur asymptomatique pouvait transmettre la maladie avec un taux de contagion élevé.
Dès lors, il devenait évident que rien ne pourrait arrêter la propagation si ce n'est en fermant nos frontières. Face aux conseils avisés de l'opposition et de l'ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth vous avez développé un toc, le refus de toutes propositions dans l'intérêt du pays et des Mauriciens. Votre égo même en période de grande bataille reste une barrière pour l'unité nationale.
Le virus allait nous percuter, on le savait, et pourtant ! Toujours prompt à nous faire des leçons de morale, vous avez été incapable d’ordonner la production élémentaire de masques, de gants, de combinaisons, de gel hydroalcoolique en quantité suffisante ! Incapable de mettre sur pied un confinement clair et non "un demi-confinement" pour finir par un couvre-feu.
Incapable d’injecter, dès fin janvier, des moyens suffisants dans les hôpitaux pour les préparer au tsunami. Incapable de lancer la production de kits de dépistage en quantité industrielle, comme l’ont fait la Corée du Sud, Singapour, Hongkong, Taiwan, pour que les gens puissent se faire tester facilement et s’isoler.
Sans craindre le ridicule ni la contradiction avec vos propres trémolos, vous avez appelé le pays à se parer face à l'inévitable, mais sans armes !
Si nous sommes en guerre, sachez, qu'à la fin de cette crise, quand viendra l’armistice, il faudra bien que vous rendiez des comptes. Cette fois-ci le coup "kan bato couler mo sauve mo la vie" n'aura pas grand sens...
Les Mauriciens parce qu’ils ont été indisciplinés ou le Premier ministre Pravind Jugnauth pour avoir maintenu une politique de nonchalance face à l'épidémie ? Nous avons tous gravés dans nos têtes, votre visite dans un centre de quarantaine, sans gants ni masque comme pour défier le Seigneur lui même !
Si vous avez hérité d'un fauteuil lié à votre patronyme au cours de vos années au pouvoir, puis élu avec une élection "truquée" selon les plaintes qui sont confinés en cours de justice par les membres de l'opposition, vous avez aussi sur les bras les maudits Mauriciens qui prennent encore trop à la légère les consignes du gouvernement.
A qui la faute ? Les Mauriciens n'ont rien respecté, ils sont allés à la plage, au marché, au supermarché, à la boulangerie ...tous des inconscients. Des vauriens comme dirait le père. Et que fait-on avec des vauriens ? On les prive de tout avec un couvre-feu quitte à créer des vols alimentaires qui se sont multipliés à travers l'île. Comme si nous avions besoin en plus de la pagaille générale de la crise sanitaire, une crise sociale !
Il n’y a pas de raison que des Mauriciens se promènent impunément tandis que le gouvernement patauge dans une crise où chaque jour qui passe souligne son désemparement et le règne de l’improvisation.
Commencez déjà par admettre, avec un poil d’humilité, que vous n’avez rien vu venir. Il était pourtant gros comme une maison, ce virus. Et pas seulement en Chine.
Dès la fin janvier, il était de notoriété publique qu’un porteur asymptomatique pouvait transmettre la maladie avec un taux de contagion élevé.
Dès lors, il devenait évident que rien ne pourrait arrêter la propagation si ce n'est en fermant nos frontières. Face aux conseils avisés de l'opposition et de l'ancien Premier ministre, Pravind Jugnauth vous avez développé un toc, le refus de toutes propositions dans l'intérêt du pays et des Mauriciens. Votre égo même en période de grande bataille reste une barrière pour l'unité nationale.
Le virus allait nous percuter, on le savait, et pourtant ! Toujours prompt à nous faire des leçons de morale, vous avez été incapable d’ordonner la production élémentaire de masques, de gants, de combinaisons, de gel hydroalcoolique en quantité suffisante ! Incapable de mettre sur pied un confinement clair et non "un demi-confinement" pour finir par un couvre-feu.
Incapable d’injecter, dès fin janvier, des moyens suffisants dans les hôpitaux pour les préparer au tsunami. Incapable de lancer la production de kits de dépistage en quantité industrielle, comme l’ont fait la Corée du Sud, Singapour, Hongkong, Taiwan, pour que les gens puissent se faire tester facilement et s’isoler.
Sans craindre le ridicule ni la contradiction avec vos propres trémolos, vous avez appelé le pays à se parer face à l'inévitable, mais sans armes !
Si nous sommes en guerre, sachez, qu'à la fin de cette crise, quand viendra l’armistice, il faudra bien que vous rendiez des comptes. Cette fois-ci le coup "kan bato couler mo sauve mo la vie" n'aura pas grand sens...