C’est un jugement très intéressant de la part de la présidente de la cour intermédiaire, Niroshni Ramsoondar. Elle a acquitté ce matin le sergent et les deux constables poursuivis pour torture dans le cadre du décès d’Iqbal Toofanny.
Ce dernier est mort le 3 mars alors qu’il se trouvait en détention policière depuis la soirée du 1er mars. Pour la juge Ramsoondar, il ne fait aucun doute que durant les 24 à 48 heures précédant son décès, Iqbal Toofanny a reçu des coups violents et douloureux. Donc, il a été tabassé.
Toutefois, elle indique qu’il n’a pas été établi, au-delà du doute raisonnable, que ce sont les prévenus qui l’ont passé à tabac. Et, précise la magistrate, c’est la question que le tribunal doit répondre.
Elle a fait une chronologie des événements depuis qu’Iqbal Toofanny a quitté sa maison le 1er mars 2015 jusqu’à son admission à l’hôpital. Pour la magistrate, la seule période où Iqbal Toofanny aurait pu être tabassé par les prévenus, c’est entre 5h30 et 8h15 le 2 mars alors qu’ils assuraient son transfert du poste de police de Rivière-Noire à celui de Rose-Hill.
Ce dernier est mort le 3 mars alors qu’il se trouvait en détention policière depuis la soirée du 1er mars. Pour la juge Ramsoondar, il ne fait aucun doute que durant les 24 à 48 heures précédant son décès, Iqbal Toofanny a reçu des coups violents et douloureux. Donc, il a été tabassé.
Toutefois, elle indique qu’il n’a pas été établi, au-delà du doute raisonnable, que ce sont les prévenus qui l’ont passé à tabac. Et, précise la magistrate, c’est la question que le tribunal doit répondre.
Elle a fait une chronologie des événements depuis qu’Iqbal Toofanny a quitté sa maison le 1er mars 2015 jusqu’à son admission à l’hôpital. Pour la magistrate, la seule période où Iqbal Toofanny aurait pu être tabassé par les prévenus, c’est entre 5h30 et 8h15 le 2 mars alors qu’ils assuraient son transfert du poste de police de Rivière-Noire à celui de Rose-Hill.