Zorro est arrivé… Sans se presser ! Ramesh Basant Roi est de retour au pays. Il a quitté le Canada, où bientôt l’été va arriver, pour la fraicheur des Mascareignes.
L’ancien gouverneur de la Banque de Maurice était l’invité d’une causerie sur l’économie, organisée par le Rotary Club de Réduit, jeudi. Cela a eu lieu au Gymkhana Club à Vacoas. On n’a pas été déçu. « L’économie mauricienne est dans un état de ménopause », a déclaré Ramesh Basant Roi. En d’autres termes, il estime que l’on fait du sur-place.
Ramesh Basant Roi a déploré une hausse du niveau de consommation, le déclin du taux d’investissement et le manque de devise dans le pays. Pour lui, l’économie mauricienne est littéralement alitée avec une consommation qui s’élève à 90 % du produit intérieur brut et les investissements à seulement 10 %.
Une économie pareille ne peut aller de l’avant, selon lui. D’ailleurs, il a dénoncé le fait que les investissements concernent surtout la construction des logements sociaux et des centres commerciaux. Ramesh Basant Roi se dit inquiet également par rapport à la dette publique. Il soutient que le taux de croissance prévu, de 5 à 6 %, n’est pas suffisants. Il est même aller jusqu’à dire que si le gouvernement mauricien était une entreprise privée, il serait en « receivership ».
L’ancien gouverneur de la Banque de Maurice était l’invité d’une causerie sur l’économie, organisée par le Rotary Club de Réduit, jeudi. Cela a eu lieu au Gymkhana Club à Vacoas. On n’a pas été déçu. « L’économie mauricienne est dans un état de ménopause », a déclaré Ramesh Basant Roi. En d’autres termes, il estime que l’on fait du sur-place.
Ramesh Basant Roi a déploré une hausse du niveau de consommation, le déclin du taux d’investissement et le manque de devise dans le pays. Pour lui, l’économie mauricienne est littéralement alitée avec une consommation qui s’élève à 90 % du produit intérieur brut et les investissements à seulement 10 %.
Une économie pareille ne peut aller de l’avant, selon lui. D’ailleurs, il a dénoncé le fait que les investissements concernent surtout la construction des logements sociaux et des centres commerciaux. Ramesh Basant Roi se dit inquiet également par rapport à la dette publique. Il soutient que le taux de croissance prévu, de 5 à 6 %, n’est pas suffisants. Il est même aller jusqu’à dire que si le gouvernement mauricien était une entreprise privée, il serait en « receivership ».
