Menu

Politique

Rentrée parlementaire le mardi 3 novembre avant les vacances de Noël


Rédigé par E. Moris le Samedi 31 Octobre 2020



Dans une ambiance gueule de bois, où le pays se retrouve sur la liste noire de l'Union Européenne, les frontières partiellement fermées en raison de la pandémie de la Covid-19 et une économie à genoux, le chef du gouvernement avait fermé le parlement jusqu'au mois de novembre.

Esseulé par un électorat qui ne veut plus de lui face à une mauvaise gestion des affaires de l'état, la tactique délibérée de Pravind Jugnauth envoie un mauvais signal pour des relations apaisées.

Les parlementaires rappelons le, ont eu droit à des congés forcés de près de 3 mois avec la période de confinement. Ces deux mois de vacances supplémentaires payés aux frais des contribuables sont considérés comme une insulte par les Mauriciens. Ils sont très nombreux à se retrouver au chômage ou ayant des difficultés à rembourser leurs emprunts. La colère de la rue enfle et le gouvernement se retrouve déconnecter des préoccupations du peuple.

La rentrée parlementaire est prévue ce mardi 3 novembre, sachant que les vacances de fin d’année se feront dans la foulée comme une lettre à la poste. 

Rappelons qu'entre le 24 janvier et le 28 août, uniquement 31 séances parlementaires ont eu lieu avec neuf questions parlementaires et 21 Parliamentary Questions (PQs). A ce jour, 195 questions sont restées sans réponse.

Pour cette rentrée, deux projets de loi sont à l’ordre du jour : le «Veterinary Council Bill» et le «Climate Change Bill». Des questions également notamment sur le «Wakashio», le «sir Gaëtan» et le Covid-19.

Le gouvernement aura donc un peu plus d’un mois et demi pour présenter des projets de loi et convaincre qu'il travaille dans l'intérêt du peuple. Sept mardis donc pour poser des questions, sachant que les séances de questions-réponses dépendront du Premier ministre, Pravind Jugnauth, qui décide de l’agenda parlementaire.


 

Samedi 31 Octobre 2020

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H