Les allégations pleuvent. Comment un organisme peut-il recruter une personne et, deux jours après, lui accorder un congé sans soldes pour lui permettre de terminer ses études ? Un employeur qui fait cela doit être applaudi des deux mains. Mais il faut que cela soit valable pour tous et non seulement à la fille d’un ministre. Si Nivedita Bholah n’était pas la fille de Sunil Bholah, ministre des Coopératives, aurait-elle bénéficié d’une telle grandeur d’âme de la part de la Banque de Maurice ?
Il faut savoir que la Banque de Maurice a été l’une des rares institutions à recruter en pleine pandémie. Elle a posté un avis de recrutement pour divers grades de Bank Officer en juin 2020. Et comme en 2015, les allégations de favoritisme pleuvent. Car, tout comme en 2015, des proches de personnalités ont été recrutées. On évoque notamment le recrutement de Maneesha Mungroo, fille de Bissoon Mungroo, comme Bank Officer au grade le plus bas. Elle n’aurait pas, selon ces allégations, toutes les qualifications requises.
Néanmoins, le cas de Nivedita Bholah surprend. Recrutée comme Bank Officer de grade 1, elle a obtenu la permission de quitter la banque afin de retourner en septembre 2021. Elle se trouve actuellement en Allemagne où elle termine ses études pour un Master en économie et finances à l’université de Tübingen.
Ceux qui dénoncent ce recrutement semblent être bien renseignés. Ainsi, ils soutiennent que le First Deputy Governor est un ami très proche du ministre Sunil Bholah. De plus, ils allèguent que le Second Deputy Governor, Hemlata Sadna Gopal a pu être promue de secrétaire au no 3 de la Banque de Maurice grâce au soutien de Bissoon Mungroo. Elle était responsable de l’exercice de recrutement. Était aussi sur le panel de recrutement Jitendra Nath Bissessur, proche de Hemlata Gopal, et aujourd’hui CEO de la Mauritius INvestment Corporation. À l’époque, il était directeur des recherches.
Le fait que Sunil Bholah est un ancien habitant de Nouvelle France, tout comme l’actuel gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, aurait pu jouer en faveur de la fille du ministre. D’ailleurs, sur un document, Nivedita Bholah indique qu’elle est titulaire d’un Masters sans préciser qu’elle suivait des cours menant à ce certificat. Reste à savoir si être titulaire d’un Masters était primordial pour l’obtention du poste.
Est-ce que toutes ces allégations sont farfelues ? Peut-être que oui. Mais lorsqu’on à la tête quelqu’un qui a triché sur ses qualifications académiques, tout est possible.
Il faut savoir que la Banque de Maurice a été l’une des rares institutions à recruter en pleine pandémie. Elle a posté un avis de recrutement pour divers grades de Bank Officer en juin 2020. Et comme en 2015, les allégations de favoritisme pleuvent. Car, tout comme en 2015, des proches de personnalités ont été recrutées. On évoque notamment le recrutement de Maneesha Mungroo, fille de Bissoon Mungroo, comme Bank Officer au grade le plus bas. Elle n’aurait pas, selon ces allégations, toutes les qualifications requises.
Néanmoins, le cas de Nivedita Bholah surprend. Recrutée comme Bank Officer de grade 1, elle a obtenu la permission de quitter la banque afin de retourner en septembre 2021. Elle se trouve actuellement en Allemagne où elle termine ses études pour un Master en économie et finances à l’université de Tübingen.
Ceux qui dénoncent ce recrutement semblent être bien renseignés. Ainsi, ils soutiennent que le First Deputy Governor est un ami très proche du ministre Sunil Bholah. De plus, ils allèguent que le Second Deputy Governor, Hemlata Sadna Gopal a pu être promue de secrétaire au no 3 de la Banque de Maurice grâce au soutien de Bissoon Mungroo. Elle était responsable de l’exercice de recrutement. Était aussi sur le panel de recrutement Jitendra Nath Bissessur, proche de Hemlata Gopal, et aujourd’hui CEO de la Mauritius INvestment Corporation. À l’époque, il était directeur des recherches.
Le fait que Sunil Bholah est un ancien habitant de Nouvelle France, tout comme l’actuel gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, aurait pu jouer en faveur de la fille du ministre. D’ailleurs, sur un document, Nivedita Bholah indique qu’elle est titulaire d’un Masters sans préciser qu’elle suivait des cours menant à ce certificat. Reste à savoir si être titulaire d’un Masters était primordial pour l’obtention du poste.
Est-ce que toutes ces allégations sont farfelues ? Peut-être que oui. Mais lorsqu’on à la tête quelqu’un qui a triché sur ses qualifications académiques, tout est possible.
