Il est crucial d’inclure économiquement les personnes handicapées dans la société mauricienne. Alors que le handicap reste encore le principal motif de discrimination, l'inclusion des personnes en situation d'handicap, dans l'éducation ou dans l'emploi, est largement insuffisante.
La société se doit donc d'être à la hauteur de cet enjeu d'égalité et d'accessibilité fondamental. Récemment, Mervyn Anthony, étudiant en droit, activiste des sourds-muets, a rejoint One Moris. Une initiative appréciable qui valorise la diversité. La société se doit donc d'être à la hauteur de cet enjeu d'égalité et d'accessibilité fondamental.
A Maurice, les personnes en situation d'handicap déplorent un manque d’accessibilité des lieux publics et déclarent avoir des difficultés à se déplacer seuls. Il est important de savoir qu'environ 80% de ces personnes souffrent d’une incapacité qui ne se repère pas facilement pour quelqu’un de non averti, soit d'un handicap physique léger, de surdité ou de troubles psychiques, ... Ces personnes peuvent, par crainte de discrimination, cacher leur situation personnelle.
Cette crainte de discrimination est absolument légitime, dans un contexte où les personnes en situation d'handicap font face à un chômage deux fois plus important que le reste de la population, de par la réticence des entreprises ou de certaines administrations d'adapter leurs unités de travail à ces besoins particuliers. La libération de la parole autour des questions d'inclusion, d'autonomisation et d'acceptation des personnes en situation d'handicap est donc un enjeu sociétal majeur.
Des questions se posent. Est-ce le système éducatif permet-elle aux personnes en situation de handicap d'accéder à une formation ? Lors du dossier des enfants handicapés de l'association APEIM, il y a quelques années, la difficulté était de trouver des sources de financement pour permettre aux enfants de se déplacer pour venir à l'école. C'était le premier obstacle. Ensuite, le peu de personnel formé, limite la scolarisation.
Les écoles ont l'obligation de trouver des solutions d'accès aux enfants handicapés, est-ce le cas?
La vie d'un handicapé osons le dire n'est pas une vie si facile. Leur prise en charge par la sécurité sociale est un véritable parcours du combattant. Les tracasseries administratives, le renouvellement de carte de stationnement pour handicapé, l'allocation de l'Etat devrait être réétudiée selon les différents handicaps, leurs âges et besoins.
Les témoignages sont unanimes, quand va t-on réaliser que chaque geste, chaque instant, chaque moment de confort sont des petits combats intérieurs. Le coût des couches pour les enfants et les handicapés adultes sont des dépenses qui greffent le budget accordé. Les médicaments et soins palliatifs tels que des séances de kiné également.
Aujourd'hui comme demain, sachons dire NON à l'indifférence, le vivre ensemble c'est aussi accepter nos différences.
La société se doit donc d'être à la hauteur de cet enjeu d'égalité et d'accessibilité fondamental. Récemment, Mervyn Anthony, étudiant en droit, activiste des sourds-muets, a rejoint One Moris. Une initiative appréciable qui valorise la diversité. La société se doit donc d'être à la hauteur de cet enjeu d'égalité et d'accessibilité fondamental.
A Maurice, les personnes en situation d'handicap déplorent un manque d’accessibilité des lieux publics et déclarent avoir des difficultés à se déplacer seuls. Il est important de savoir qu'environ 80% de ces personnes souffrent d’une incapacité qui ne se repère pas facilement pour quelqu’un de non averti, soit d'un handicap physique léger, de surdité ou de troubles psychiques, ... Ces personnes peuvent, par crainte de discrimination, cacher leur situation personnelle.
Cette crainte de discrimination est absolument légitime, dans un contexte où les personnes en situation d'handicap font face à un chômage deux fois plus important que le reste de la population, de par la réticence des entreprises ou de certaines administrations d'adapter leurs unités de travail à ces besoins particuliers. La libération de la parole autour des questions d'inclusion, d'autonomisation et d'acceptation des personnes en situation d'handicap est donc un enjeu sociétal majeur.
Des questions se posent. Est-ce le système éducatif permet-elle aux personnes en situation de handicap d'accéder à une formation ? Lors du dossier des enfants handicapés de l'association APEIM, il y a quelques années, la difficulté était de trouver des sources de financement pour permettre aux enfants de se déplacer pour venir à l'école. C'était le premier obstacle. Ensuite, le peu de personnel formé, limite la scolarisation.
Les écoles ont l'obligation de trouver des solutions d'accès aux enfants handicapés, est-ce le cas?
La vie d'un handicapé osons le dire n'est pas une vie si facile. Leur prise en charge par la sécurité sociale est un véritable parcours du combattant. Les tracasseries administratives, le renouvellement de carte de stationnement pour handicapé, l'allocation de l'Etat devrait être réétudiée selon les différents handicaps, leurs âges et besoins.
Les témoignages sont unanimes, quand va t-on réaliser que chaque geste, chaque instant, chaque moment de confort sont des petits combats intérieurs. Le coût des couches pour les enfants et les handicapés adultes sont des dépenses qui greffent le budget accordé. Les médicaments et soins palliatifs tels que des séances de kiné également.
Aujourd'hui comme demain, sachons dire NON à l'indifférence, le vivre ensemble c'est aussi accepter nos différences.
