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Politique

Quand l'ancienne Djette radio Subhasnee fait la "leçon" aux journalistes, c'est la version des Anges de la téléréalité


Rédigé par E. Moris le Dimanche 14 Mai 2023



En présence de Bruneau Laurette lors d'une distribution de cadeaux
En présence de Bruneau Laurette lors d'une distribution de cadeaux
« Qui aime bien châtie bien ! » Tu vois, c'est pour ton bien que je t'ai rossé, c'est la preuve que je t'aime ! Sauf qu'il n'est pas dans nos habitudes de jouer aux hypocrites et de faire dans le politiquement correcte. On laisse le soin aux petits flics et des bien-pensants.

Il aurait été facile de laisser cette novice en politique faire le divertissement pour que nos regards ne s'attardent pas sur les scandales de l'Etat. Les médias qui ont acquis la liberté d'expression, ne peuvent en aucun cas devenir des censeurs de la démocratie pour faire plaisir aux chamchas qui se découvrent des valeurs.

Subashnee Luchmun Roy, l'ancienne Djette radio et animatrice de foires et salons, a laissé entendre (ce n'est pas la première fois) qu'elle a un passé de "journaliste", lors de la conférence de presse de ce samedi. Fort de son titre imaginaire, elle a donné une "leçon de journalisme" à ses "camarades" de la presse. Plus habituée à brasser de l'air que de réfléchir avec ses neurones, heureusement que le ridicule ne tue pas ! 

Commentant l'arrestation arbitraire de Rama Valayden et celle d’Harish Chundunsing par la milice des Jugnauth, soit la Special Striking Team (SST), dirigée par l'ASP Ashik Rashid Jagai, Subhasnee Luchmun Roy, députée du Mouvement socialiste militant (MSM), a dénoncé selon elle une « tentative de manipuler l’opinion public». Et de conclure dans sa sottise « Il faut respecter les institutions ». Selon la conception de cette écervelée, la Special Striking Team (SST) serait donc une « institution ». Espérons que les membres de sa famille ou elle, ne fassent l'objet un jour de cette « institution »...

Comme pour rajouter à l'insulte, madame donne de nouveau sa conception du patriotisme. Elle a fait une sortie contre ceux qui font campagne soit disant pour nuire à la réputation de Maurice, avec un "agenda" connu. Selon ses dires, les personnes qui s'en prennent à la "bonne réputation de notre île", surtout vis-à-vis de la presse internationale, sont des "anti patriotes", qui font tout pour salir l’image de Maurice au niveau international. 

Les turpitudes de cette députée, plus habituée à brasser de l'air que de réfléchir avec ses neurones, font le bonheur de certaines rédactions. Tel est pris qui croyait prendre. Les palabres dont elle est si friande vont bon train. Mais corrigeons d'abord cette insolente, qui ira très certainement par la suite pleurnicher auprès de son conseiller si "spécial".

Rappelons lui, qu'il n'est pas utile de taper aux portes des médias étrangers. Qu'à l'ère du numérique, les informations circulent. Que les observateurs et régulateurs à l'étranger observant la dérive dangereuse de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta), de vouloir freiner la liberté d'expression à l'île Maurice par le biais de l'Etat, n'ont pas attendu que les rédactions de presse ou les citoyens soient bâillonnés pour faire part de leurs inquiétudes. Plus d’une cinquantaine d’organisations et associations internationales à travers une correspondance ont envoyé unanimement un réponse cinglante au gouvernement mauricien. Que la presse indienne et africaine, n'hésite pas à dénoncer le secteur offshore mauricien tout comme le sort de Agaléga comme base militaire. Que le pays n'est pas sur une liste noire, rouge ou jaune par hasard.

Quand un régime devient autocratique et sourd, c'est un devoir d'alerter l'opinion internationale, rappelle un ancien journaliste 

Le choix de libérer la parole est loin d'être aisé, il faut résister aux assauts de quelques gourous aux ambitions politiques ou des nouvelles recrues politiques reconverties, en véritable "talibans", qui continuent ouvertement de faire perdurer une situation insupportable. Subhasnee Luchmun Roy est parfaitement représentative et nécessairement complice de la dictature qui s’instaure progressivement dans notre pays, et dont l’un des symptômes les plus flagrants consiste à museler des courants d’opinion qui ne vont pas dans le sens de la doxa dominante.

Le fait est que notre liberté d’expression, pilier de toute démocratie, est plus que jamais menacée. Au lieu de la défendre, certains élus ou journalistes s’en accommodent, avec une lâcheté déconcertante. Ils feraient mieux de se demander à qui cela profite, et de se projeter dans l’avenir afin d’appréhender la gravité de ce qu’il se passe à Maurice, au lieu de songer à leur compte en banque ou de s'agenouiller devant leur leader. L'argent achète tout, même une conscience, si seulement il pouvait acheter un cerveau.
 

Dimanche 14 Mai 2023

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