Un autre regard

Port-Louis : La rue Edith Cavell, la rue de tous les dangers


Rédigé par E. Moris le Jeudi 7 Février 2019

Si la construction du nouveau bâtiment de la Cour suprême, à la rue Edith Cavell, fait flamber la valeur des immeubles dans cette région. Les travaux qui semblent s'éterniser suscite indignation et exaspération.



Quand on n'est pas obligé de songer à prendre une pirogue pour se rendre au travail à la moindre goutte de pluies, ou faire du slalom dans les rues de la capitale entre les routes barrées, fermées ou déviées pour des travaux qui semblent ne jamais prendre fin...

Nous avons des génies qui pensent pouvoir obstruer le trottoir avec un container et faire des travaux sur le chemin et ceci sans signalétique, sans passage protégé pour les piétons, dans une rue qui se trouve pas loin d'une école ! 

N'en parlons plus de la grue qui se balance au dessus des voitures ou des ouvriers qui se mettent sur le trottoir en obstruant la route malgré les coups de klaxons rageurs.  

La sécurité ? Who care's ? Aucun policier pour aider et faciliter la circulation ou les piétons.

Pour rappel, le gouvernement a fait raser «La School», un bâtiment construit en 1791 et considéré comme un patrimoine par les passionnés d’histoire, pour concrétiser le projet de construction du nouveau bâtiment de la Cour suprême, à la rue Edith Cavell, où se trouve aussi le Sun Trust.

L’Inde a accordé une aide financière de USD 30 millions (plus de Rs 1 milliard) pour la construction.

 



Jeudi 7 Février 2019