![[Opinion] Sherry Singh avait presque réussi à atteindre l’Olympe](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/73199921-50933377.jpg?v=1685543805 "[Opinion] Sherry Singh avait presque réussi à atteindre l’Olympe")
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« Jupiter rend fous ceux qu'il veut perdre » ou « Qui veut voler trop près du soleil se brûle les ailes » ? Choisissez l’expression que vous préférez pour Sherry Singh. N’empêche que celui qui, il y a peu, pataugeait dans la piscine avec Madame la Marquise a été emmené en cour par la Special Striking Team avec des menottes aux poignets.
Comme si cette même main qui touchait presque les étoiles est aujourd’hui punie. Les amateurs de Games of Thrones se rappelleront sûrement de cette phrase de Cersei Lannister : « Le pouvoir c’est le pouvoir ! » Oui, ce n’est pas l’information qui est le pouvoir. Sherry Singh l’aura appris à ses dépens. Le prince du jour, celui-là même qu’il a aidé à installer au firmament, est le principal responsable de ses déboires. On pourra difficilement croire que ce n’est pas à cause de Pravind Jugnauth que le Maharajah a été conduit au tribunal comme un vulgaire criminel, avec des menottes aux poignets.
Dire que même Franklin n’avait pas eu ce genre de traitement. Il fallait humilier Sherry Singh. Il fallait lui faire payer le fait de s’être trop rapproché des dieux et d’avoir accédé à l’Olympe, même si c’était par le biais d’un Mont de Vénus précis, avant de trahir les dieux. Plutôt le Dieu Soleil… Qu’on surnomme Apollon, Râ ou Louis XIV dépendant de l’endroit et de l’époque !
Singh, le petit parvenu, a côtoyé les seigneurs. Petit vendeur de cartes Kwépé, il a bâti son temple Au bout du monde d’Ébène, un peu comme les dieux choisissent les endroits les plus reculés et inaccessibles pour se réfugier. Mais il était encore à portée du bras long de Pravind Jugnauth. De son palais, digne du Roi de Qin, il a goûté au luxe d’Alcatraz deux nuits de suite. Peut-être que d’en haut, il a entendu, au fin fond de la nuit, la voix de Kaya, autre illustre pensionnaire d’Alcatraz, lancer : « Mo pep so racinn pe brilé ! »
Un peuple et des racines avec lesquels Sherry Singh n’a renoué qu’après sa chute de l’Olympe par le biais du gratte-ciel Telecom Tower.
Nous n’avons à foutre de Sherry Singh… encore moins de Pravind Jugnauth. Pour nous, les deux se sont rendus coupables de toutes sortes de péchés à l’égard des institutions. Ils étaient cul et chemise à une époque. Ils se sont partagé bien des choses dans l’intimité. L’un d’eux a commencé à payer ses excès. Espérons que l’autre ne tardera pas trop à en faire de même !
Même les dieux peuvent trébucher et se faire mal !
Comme si cette même main qui touchait presque les étoiles est aujourd’hui punie. Les amateurs de Games of Thrones se rappelleront sûrement de cette phrase de Cersei Lannister : « Le pouvoir c’est le pouvoir ! » Oui, ce n’est pas l’information qui est le pouvoir. Sherry Singh l’aura appris à ses dépens. Le prince du jour, celui-là même qu’il a aidé à installer au firmament, est le principal responsable de ses déboires. On pourra difficilement croire que ce n’est pas à cause de Pravind Jugnauth que le Maharajah a été conduit au tribunal comme un vulgaire criminel, avec des menottes aux poignets.
Dire que même Franklin n’avait pas eu ce genre de traitement. Il fallait humilier Sherry Singh. Il fallait lui faire payer le fait de s’être trop rapproché des dieux et d’avoir accédé à l’Olympe, même si c’était par le biais d’un Mont de Vénus précis, avant de trahir les dieux. Plutôt le Dieu Soleil… Qu’on surnomme Apollon, Râ ou Louis XIV dépendant de l’endroit et de l’époque !
Singh, le petit parvenu, a côtoyé les seigneurs. Petit vendeur de cartes Kwépé, il a bâti son temple Au bout du monde d’Ébène, un peu comme les dieux choisissent les endroits les plus reculés et inaccessibles pour se réfugier. Mais il était encore à portée du bras long de Pravind Jugnauth. De son palais, digne du Roi de Qin, il a goûté au luxe d’Alcatraz deux nuits de suite. Peut-être que d’en haut, il a entendu, au fin fond de la nuit, la voix de Kaya, autre illustre pensionnaire d’Alcatraz, lancer : « Mo pep so racinn pe brilé ! »
Un peuple et des racines avec lesquels Sherry Singh n’a renoué qu’après sa chute de l’Olympe par le biais du gratte-ciel Telecom Tower.
Nous n’avons à foutre de Sherry Singh… encore moins de Pravind Jugnauth. Pour nous, les deux se sont rendus coupables de toutes sortes de péchés à l’égard des institutions. Ils étaient cul et chemise à une époque. Ils se sont partagé bien des choses dans l’intimité. L’un d’eux a commencé à payer ses excès. Espérons que l’autre ne tardera pas trop à en faire de même !
Même les dieux peuvent trébucher et se faire mal !
