@ Le Goburdhun
Le changement climatique entraîne aujourd’hui une accélération de la fréquence et de la démesure des catastrophes naturelles. Une situation qui doit conduire les pouvoirs publics, ainsi que tout l’écosystème, à réfléchir à la manière de gérer l’accélération de ces évènements, qui représentent des coûts, humains et matériels, toujours plus élevés…
L’augmentation du nombre de phénomènes climatiques extrêmes a une ampleur sans précédent dans toutes les régions du monde. Sa fréquence et l’intensité des évènements, se manifestent sous différentes formes : sécheresses, inondations ou encore tempêtes. Nous avons observé impuissants, les immenses feux de forêt dévaster la Grèce et la Turquie, l'Australie l’été dernier.
Maurice est loin d’être épargnée. Entre les inondations et la sécheresse, et malheureusement, la température à la surface du globe qui va continuer d’augmenter dans les prochaines années, selon les projections des experts, il y aura des conséquences dramatiques sur nos écosystèmes et nos populations.
L'indemnisation en cas de catastrophe naturelle est une chose, mais le traumatisme et l'impact émotionnel sont immenses. Le gouvernement au lieu de se complaire dans des signes d'autosatisfaction doit mesurer la détresse des Mauriciens qui n'acceptent pas que le pays se développe avec le projet du Metro express alors que leur priorité est ailleurs. Il faut savoir que tous les assurés ne bénéficient pas de la même couverture de prise en charge par leur assureur. C'est perçu comme une forme d’injustice pour une partie de la population, pour le cas où la catastrophe rendrait leur logement inhabitable.
Pourquoi le Premier ministre au lieu de s'installer dans une salle climatisée et dans un fauteuil trop grand hier, n'était-il pas sur place dès les premières heures pour constater les dommages, soutenir les sinistrés dans cette épreuve, leur expliquer les démarches en attendant que le décret de catastrophe naturelle soit mis en place. Venir dire que les drains installés ont fonctionné de manière efficace rajoute de la colère et fait preuve d'un certain mépris concernant la réalité sur le terrain.
Aujourd’hui, les valeurs d’humanité et de proximité sont et resteront indispensables, à la fois pour les victimes sur le terrain, mais également pour la résilience de nos organisations. Lorsque les services de prévention météo annonce des risques de fortes pluies et d'inondation, il faut savoir se préparer en adoptant quelques bons réflexes et mesures basiques. Une inondation est toujours un évènement violent et rapide. Si les incidents domestiques ne préviennent pas, les services météo en revanche lancent des alertes en cas de risques de phénomènes météorologiques (fortes pluies, orages, crues de rivières...) et il est encore temps d'agir en amont.
L’ensemble de l’écosystème doit se préparer à ces nouvelles réalités auxquelles nous sommes confrontés en agissant à la fois sur la prévention des risques par les autorités publiques et leur application par les municipalités, sur le recrutement et la formation du côté des sociétés d’expertise, mais également pour une meilleure prise en charge des victimes. Maurice doit pouvoir être un pays de référence en matière de gestion des catastrophes naturelles.
L’augmentation du nombre de phénomènes climatiques extrêmes a une ampleur sans précédent dans toutes les régions du monde. Sa fréquence et l’intensité des évènements, se manifestent sous différentes formes : sécheresses, inondations ou encore tempêtes. Nous avons observé impuissants, les immenses feux de forêt dévaster la Grèce et la Turquie, l'Australie l’été dernier.
Maurice est loin d’être épargnée. Entre les inondations et la sécheresse, et malheureusement, la température à la surface du globe qui va continuer d’augmenter dans les prochaines années, selon les projections des experts, il y aura des conséquences dramatiques sur nos écosystèmes et nos populations.
L'indemnisation en cas de catastrophe naturelle est une chose, mais le traumatisme et l'impact émotionnel sont immenses. Le gouvernement au lieu de se complaire dans des signes d'autosatisfaction doit mesurer la détresse des Mauriciens qui n'acceptent pas que le pays se développe avec le projet du Metro express alors que leur priorité est ailleurs. Il faut savoir que tous les assurés ne bénéficient pas de la même couverture de prise en charge par leur assureur. C'est perçu comme une forme d’injustice pour une partie de la population, pour le cas où la catastrophe rendrait leur logement inhabitable.
Pourquoi le Premier ministre au lieu de s'installer dans une salle climatisée et dans un fauteuil trop grand hier, n'était-il pas sur place dès les premières heures pour constater les dommages, soutenir les sinistrés dans cette épreuve, leur expliquer les démarches en attendant que le décret de catastrophe naturelle soit mis en place. Venir dire que les drains installés ont fonctionné de manière efficace rajoute de la colère et fait preuve d'un certain mépris concernant la réalité sur le terrain.
Aujourd’hui, les valeurs d’humanité et de proximité sont et resteront indispensables, à la fois pour les victimes sur le terrain, mais également pour la résilience de nos organisations. Lorsque les services de prévention météo annonce des risques de fortes pluies et d'inondation, il faut savoir se préparer en adoptant quelques bons réflexes et mesures basiques. Une inondation est toujours un évènement violent et rapide. Si les incidents domestiques ne préviennent pas, les services météo en revanche lancent des alertes en cas de risques de phénomènes météorologiques (fortes pluies, orages, crues de rivières...) et il est encore temps d'agir en amont.
L’ensemble de l’écosystème doit se préparer à ces nouvelles réalités auxquelles nous sommes confrontés en agissant à la fois sur la prévention des risques par les autorités publiques et leur application par les municipalités, sur le recrutement et la formation du côté des sociétés d’expertise, mais également pour une meilleure prise en charge des victimes. Maurice doit pouvoir être un pays de référence en matière de gestion des catastrophes naturelles.
