Société

Nouvelle galère pour Irfan Rahman


Rédigé par E. Moris le Vendredi 18 Février 2022



C’est la polémique de trop ! Irfan Rahman est dans la mouise pour une histoire de paiement.

Pour comprendre, il faut savoir que le bureau du commissaire électoral est souvent appelé à superviser les élections d’instances et d’entités privées. Car, toute élection doit être transparente. Les fonctionnaires de ce bureau font un boulot en plus. Ils doivent être rémunérés. Sur ce point, les choses sont claires.

Néanmoins, la polémique porte maintenant sur le fait que les responsables de ces entités sont appelés à tirer un chèque sur le compte personnel du Commissaire électoral lui-même ou alors du Returning Officer. Ils vont encaisser l’argent avant de le partager avec tous les officiers qui ont été appelés à travailler. Sauf que le nouveau président du Dental Council n’est pas d’accord avec ce mode de paiement. Cela ne nous étonnerait guère qu’il y a une couche politique derrière cette polémique. Mais les faits sont les faits.

Il y a un problème lorsque le Commissaire électoral demande à ce qu’un chèque soit tiré à son nom afin qu’il paie ses officiers. Les élections du Dental Council ont eu lieu en novembre 2021. L’ancien président a émis un chèque de Rs 40 000. Il restait un montant de Rs 40 000 à payer. Mais le nouveau président du Dental Council soutient qu’il va émettre un chèque au bureau du commissaire électoral et non à Irfan Rahman. Mais est-ce que le bureau à un compte bancaire ?

C’est le Défi Quotidien qui a soulevé le lièvre. Dans sa réponse, Irfan Rahman soutient que « c’est une pratique courante et normale », qu’il n’y a aucune magouille, que tout peut être retracé et que lui et son équipe sont « intègres ». Reste qu’il lui sera difficile de convaincre tout le monde de cela. Car déjà deux avocats sont montés au créneau pour dire que pour le Dental Council et le Medical Council (car dans ce cas aussi une somme de Rs 325 000 devait être payée), le bureau du commissaire électoral a un devoir constitutionnel de superviser les élections gratuitement. Reste que c’est un travail supplémentaire pour les officiers. Comment faire la part des choses ? N’empêche qu’émettre un chèque au nom personnel d’Irfan Rahman, c’est un problème. En tout cas, la polémique ne peut que croître !

Vendredi 18 Février 2022