Ils ne sont pas prêts d'entamer la hache de guerre. La diaspora mauricienne s'exprime et fait souffler un vent de démocratie là où d'autres ont jeté l'éponge.
Les manifestants ont exprimé de nouveau leur défiance envers le gouvernement mauricien dans les rues de Londres. A l'initiative de la Mauritius Global Diaspora, ils étaient nombreux bravant le froid et la pluie devant le Parlement britannique, hier samedi 2 octobre. Munis de pancartes, ils réclament la démission du Speaker de l’Assemblée nationale, Sooroojdev Phokeer tout comme celui du Premier ministre et dénoncent la corruption, les inégalités sociales, la mainmise sur le pouvoir de certaines familles et un régime perçu comme de plus en plus autoritaire.
Ce mouvement de contre-pouvoir ne peut plus être ignoré, bien que Pravind Jugnauth ne cesse de rappeler qu'il a été élu démocratiquement, même au sein de son état-major : « C’est avec les résultats des urnes en novembre 2019, que je suis à nouveau Premier ministre ». Le clan Jugnauth estime être victime d'ingratitude envers tous ceux qui ne courbent pas l'échine. Les critiques pleuvent, associations socio-culturelles, secteur privé, notamment l’hôtellerie et la diaspora sont souvent prises pour cible
Rappelons que concernant la participation de la diaspora mauricienne aux différentes marches pacifiques depuis bientôt, deux ans, réclamant sa démission ainsi que celle de son gouvernement. Il a critiqué ces Mauriciens vivant à l’étranger, allant jusqu’à questionner leur patriotisme.
« Il n’y a pas eu la moindre manifestation de la diaspora lorsque la Cour Internationale de Justice (CIJ) avait plaidée en faveur de Maurice dans le dossier Chagos. Apre ou vinn dir ou patriot ! Apre ou vinn dir ou kontan ou pei ! ».
Pourtant il y a deux ans, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’International Conference of the Mauritian Academic Diaspora 2018, le Premier ministre n'a eu de cesse de flatter l’expérience et la connaissance de la diaspora, qui sont une ressource inestimable pour Maurice. Un appel est même lancée à l'intention de ces Mauriciens qui n’ont, aucune intention de rentrer au pays : «Vous pouvez rester dans votre pays d’adoption. Cela ne vous empêche pas d’investir dans l’avenir de Maurice.»
Rappelons que les Mauriciens à l'étranger participent à l'économie du pays, en payant des impôts, en investissant dans l'immobilier ou en envoyant des devises étrangères, sans compter qu'ils sont les meilleurs porte-parole pour l'image du pays.
Les manifestants ont exprimé de nouveau leur défiance envers le gouvernement mauricien dans les rues de Londres. A l'initiative de la Mauritius Global Diaspora, ils étaient nombreux bravant le froid et la pluie devant le Parlement britannique, hier samedi 2 octobre. Munis de pancartes, ils réclament la démission du Speaker de l’Assemblée nationale, Sooroojdev Phokeer tout comme celui du Premier ministre et dénoncent la corruption, les inégalités sociales, la mainmise sur le pouvoir de certaines familles et un régime perçu comme de plus en plus autoritaire.
Ce mouvement de contre-pouvoir ne peut plus être ignoré, bien que Pravind Jugnauth ne cesse de rappeler qu'il a été élu démocratiquement, même au sein de son état-major : « C’est avec les résultats des urnes en novembre 2019, que je suis à nouveau Premier ministre ». Le clan Jugnauth estime être victime d'ingratitude envers tous ceux qui ne courbent pas l'échine. Les critiques pleuvent, associations socio-culturelles, secteur privé, notamment l’hôtellerie et la diaspora sont souvent prises pour cible
Rappelons que concernant la participation de la diaspora mauricienne aux différentes marches pacifiques depuis bientôt, deux ans, réclamant sa démission ainsi que celle de son gouvernement. Il a critiqué ces Mauriciens vivant à l’étranger, allant jusqu’à questionner leur patriotisme.
« Il n’y a pas eu la moindre manifestation de la diaspora lorsque la Cour Internationale de Justice (CIJ) avait plaidée en faveur de Maurice dans le dossier Chagos. Apre ou vinn dir ou patriot ! Apre ou vinn dir ou kontan ou pei ! ».
Pourtant il y a deux ans, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’International Conference of the Mauritian Academic Diaspora 2018, le Premier ministre n'a eu de cesse de flatter l’expérience et la connaissance de la diaspora, qui sont une ressource inestimable pour Maurice. Un appel est même lancée à l'intention de ces Mauriciens qui n’ont, aucune intention de rentrer au pays : «Vous pouvez rester dans votre pays d’adoption. Cela ne vous empêche pas d’investir dans l’avenir de Maurice.»
Rappelons que les Mauriciens à l'étranger participent à l'économie du pays, en payant des impôts, en investissant dans l'immobilier ou en envoyant des devises étrangères, sans compter qu'ils sont les meilleurs porte-parole pour l'image du pays.
