Le délai de six mois pour cesser l’occupation illégale de l’archipel des Chagos, contenu dans la résolution votée aux Nations Unies cette année, expire ce vendredi. Et comme la Grande-Bretagne n’a toujours pas l’intention de rendre les îles revendiquées par Maurice, des membres de la communauté chagossienne tiennent à se rappeler au bon souvenir du haut commissaire britannique.
Port-Louis, Londres, Washington DC.
Le Groupe Réfugiés Chagos est en ce moment devant le Haut-commissariat britannique à la rue Edith Cavell, à Port-Louis, afin de maintenir la pression pour un retour des Chagossiens sur leur terre natale. Ils sont ainsi une trentaine munis de drapeaux et d'affiches à manifester.
A Londres, ce vendredi, des Chagossiens établis en Angleterre, manifesteront au 10 Downing Street, siège du bureau du Premier ministre. Aux Etats-Unis, des étudiants de l’université de Washington protesteront devant l’ambassade britannique et y déposeront une lettre adressée au gouvernement sur l’occupation «illégale» des îles Chagos.
Le Premier ministre, Pravind Jugnauth a déclaré hier, à l’Assemblée nationale qu’un État de droit ne peut choisir quelle loi respecter et quelle loi faire fi.
Il a aussi indiqué que Maurice va continuer à contester la présence britannique « comme représentante des Chagos », dans toutes les instances onusiennes et internationales.
Si la cour internationale de justice et une résolution de l’ONU, certes non contraignante, n’ont pas réussi à faire bouger la Grande-Bretagne, il n’est pas certain qu’une manifestation de quelques Chagossiens émeuvent les britanniques.
2 000 Chagossiens ont été forcés de quitter leurs îles.
Pour rappel, environ 2 000 Chagossiens ont été expulsés de force de l'archipel des Chagos dans l'océan Indien en 1960, après que le Royaume-Uni eut loué l'île principale, Diego Garcia, aux États-Unis pour l'utiliser comme base militaire.
Rappelons que dans un vote écrasant en faveur des droits des Chagossiens, l'Assemblée générale des Nations-Unis a voté par 116 voix contre 6, condamnant ainsi l'occupation britannique des îles Chagos, une défaite diplomatique cinglante pour le Royaume-Uni.
Le vote était en faveur d'une motion fixant un délai de six mois au Royaume-Uni pour se retirer de la chaîne d'île des Chagos et à la réunification des îles avec l'île Maurice voisine, selon le journal Guardian.
Port-Louis, Londres, Washington DC.
Le Groupe Réfugiés Chagos est en ce moment devant le Haut-commissariat britannique à la rue Edith Cavell, à Port-Louis, afin de maintenir la pression pour un retour des Chagossiens sur leur terre natale. Ils sont ainsi une trentaine munis de drapeaux et d'affiches à manifester.
A Londres, ce vendredi, des Chagossiens établis en Angleterre, manifesteront au 10 Downing Street, siège du bureau du Premier ministre. Aux Etats-Unis, des étudiants de l’université de Washington protesteront devant l’ambassade britannique et y déposeront une lettre adressée au gouvernement sur l’occupation «illégale» des îles Chagos.
Le Premier ministre, Pravind Jugnauth a déclaré hier, à l’Assemblée nationale qu’un État de droit ne peut choisir quelle loi respecter et quelle loi faire fi.
Il a aussi indiqué que Maurice va continuer à contester la présence britannique « comme représentante des Chagos », dans toutes les instances onusiennes et internationales.
Si la cour internationale de justice et une résolution de l’ONU, certes non contraignante, n’ont pas réussi à faire bouger la Grande-Bretagne, il n’est pas certain qu’une manifestation de quelques Chagossiens émeuvent les britanniques.
2 000 Chagossiens ont été forcés de quitter leurs îles.
Pour rappel, environ 2 000 Chagossiens ont été expulsés de force de l'archipel des Chagos dans l'océan Indien en 1960, après que le Royaume-Uni eut loué l'île principale, Diego Garcia, aux États-Unis pour l'utiliser comme base militaire.
Rappelons que dans un vote écrasant en faveur des droits des Chagossiens, l'Assemblée générale des Nations-Unis a voté par 116 voix contre 6, condamnant ainsi l'occupation britannique des îles Chagos, une défaite diplomatique cinglante pour le Royaume-Uni.
Le vote était en faveur d'une motion fixant un délai de six mois au Royaume-Uni pour se retirer de la chaîne d'île des Chagos et à la réunification des îles avec l'île Maurice voisine, selon le journal Guardian.