Il fallait l’écouter. Sans élever la voix, il a su utiliser les mots qui touchent et font mal. L’ancien député du Mouvement Rodriguais faisait partie du groupe de Rodriguais qui a rencontré Xavier-Luc Duval jeudi.
« Depuis mars, les Rodriguais bloqués à Maurice vivent une souffrance sans précédent. Depuis mars, des familles sont séparées, désunies. C’est une souffrance qui est difficile à expliquer. Et elle est d’autant plus forte lorsque vous sentez que, dans la République, vous n’avez aucune valeur. Que vous ne comptez pas. Vous n’êtes qu’un chiffre sur une liste », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que les Rodriguais qui sont toujours à Maurice revendiquent simplement le droit de rentrer dans leur île, auprès de leurs familles et leurs enfants. « Nous avons foi dans les institutions, dans les valeurs républicaines. Mais il faut aussi que les institutions nous respectent et respectent les valeurs humaines. Elles ont eu suffisamment de temps pour trouver une solution. Mais il y a eu incompétence. Sans compter qu’on est en train de pick and choose les personnes qui ont le droit de retourner à Rodrigues. Nous aussi sommes des enfants de la République », a-t-il ajouté.
« Depuis mars, les Rodriguais bloqués à Maurice vivent une souffrance sans précédent. Depuis mars, des familles sont séparées, désunies. C’est une souffrance qui est difficile à expliquer. Et elle est d’autant plus forte lorsque vous sentez que, dans la République, vous n’avez aucune valeur. Que vous ne comptez pas. Vous n’êtes qu’un chiffre sur une liste », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que les Rodriguais qui sont toujours à Maurice revendiquent simplement le droit de rentrer dans leur île, auprès de leurs familles et leurs enfants. « Nous avons foi dans les institutions, dans les valeurs républicaines. Mais il faut aussi que les institutions nous respectent et respectent les valeurs humaines. Elles ont eu suffisamment de temps pour trouver une solution. Mais il y a eu incompétence. Sans compter qu’on est en train de pick and choose les personnes qui ont le droit de retourner à Rodrigues. Nous aussi sommes des enfants de la République », a-t-il ajouté.
