Ce n’est pourtant pas le type d’organisme à faire la Une des faits divers. Faut reconnaître que tout fout-le-camp dans le pays. Le Mauritius Oceanography Institute est visé par une enquête de la Commission anticorruption pour des cas allégués de fraude et de gaspillage de fonds publics dans l’octroi de plusieurs contrats.
Les dénonciations figurent dans une longue lettre envoyée par l’Icac. Elle émanerait du personnel de l’institution. Un des cas concerne un appel d’offres pour une formation destinée à 65 pêcheurs. Certes, la compagnie qui a été choisi dans un premier temps était celle qui avait fait l’offre la plus basse. Mais selon la lettre de dénonciation, le montant coté est étrangement proche du budget prévu par le MOI pour cette formation.
De plus, le board de l’organisme n’a pas eu son mot à dire dans l’allocation du contrat car le cas n’est jamais allé devant cette instance. Une autre irrégularité concerne le fait que trois employés du MOI auraient bénéficié de cette formation destinée aux pêcheurs. La lettre évoque aussi une histoire de conteneur aménagé en laboratoire mobile. Elle a bénéficié d’une rénovation de Rs 200 000 dans le passé. Mais la direction veut dépenser Rs 300 000 supplémentaires pour une nouvelle rénovation. Le conteneur n’aurait été utilisé qu’une seule fois dans le passé, et ce pendant quelques jours. Il fait aujourd’hui office de vestiaire.
La lettre évoque aussi des équipements achetés à coups de millions de roupies et qui sont sous-utilisés. Il est aussi question d’une application mobile, qui était supposée bénéficier aux pêcheurs. Sauf que les données, pour alimenter l’application, n’ont jamais été travaillées. Elle est donc inutilisable. Il y a aussi les sempiternelles questions de préférence, de paiements excédentaires à certains employés.
Les dénonciations figurent dans une longue lettre envoyée par l’Icac. Elle émanerait du personnel de l’institution. Un des cas concerne un appel d’offres pour une formation destinée à 65 pêcheurs. Certes, la compagnie qui a été choisi dans un premier temps était celle qui avait fait l’offre la plus basse. Mais selon la lettre de dénonciation, le montant coté est étrangement proche du budget prévu par le MOI pour cette formation.
De plus, le board de l’organisme n’a pas eu son mot à dire dans l’allocation du contrat car le cas n’est jamais allé devant cette instance. Une autre irrégularité concerne le fait que trois employés du MOI auraient bénéficié de cette formation destinée aux pêcheurs. La lettre évoque aussi une histoire de conteneur aménagé en laboratoire mobile. Elle a bénéficié d’une rénovation de Rs 200 000 dans le passé. Mais la direction veut dépenser Rs 300 000 supplémentaires pour une nouvelle rénovation. Le conteneur n’aurait été utilisé qu’une seule fois dans le passé, et ce pendant quelques jours. Il fait aujourd’hui office de vestiaire.
La lettre évoque aussi des équipements achetés à coups de millions de roupies et qui sont sous-utilisés. Il est aussi question d’une application mobile, qui était supposée bénéficier aux pêcheurs. Sauf que les données, pour alimenter l’application, n’ont jamais été travaillées. Elle est donc inutilisable. Il y a aussi les sempiternelles questions de préférence, de paiements excédentaires à certains employés.
