Article très intéressant de Me Satyajit Boolell, le DPP, dans la dernière édition de la e-newsletter de son bureau. Il a évoqué la présomption d’innocence et surtout le fait que l’identification d’un suspect dans les médias peut nuire à la vie privée de cette personne, ainsi que sa réputation, surtout si elle n’est pas inculpée au final.
« Guilty until proven innocent ! » Rien que le titre donne des frissons. Me Satyajit Boolell termine son article par la phrase suivante : « La liberté de la presse ne peut en aucun cas servir d'excuse pour infliger des dommages injustifiés à la réputation des suspects ».
Il explique que c’est courant de voir des noms des suspects qui font l’objet d’une enquête de police pour crimes graves dans les journaux. La réputation de ces personnes souffre, dit-il. Et d’ajouter que dans une récente affaire, impliquant le site d’info économiques Bloomberg, la justice britannique a indiqué que même les personnes qui font l'objet d'une enquête pénale ont une vie privée et qu’elles doivent, par principe, rester anonymes jusqu'à ce qu'elles soient inculpées. Merci DPP !
« Guilty until proven innocent ! » Rien que le titre donne des frissons. Me Satyajit Boolell termine son article par la phrase suivante : « La liberté de la presse ne peut en aucun cas servir d'excuse pour infliger des dommages injustifiés à la réputation des suspects ».
Il explique que c’est courant de voir des noms des suspects qui font l’objet d’une enquête de police pour crimes graves dans les journaux. La réputation de ces personnes souffre, dit-il. Et d’ajouter que dans une récente affaire, impliquant le site d’info économiques Bloomberg, la justice britannique a indiqué que même les personnes qui font l'objet d'une enquête pénale ont une vie privée et qu’elles doivent, par principe, rester anonymes jusqu'à ce qu'elles soient inculpées. Merci DPP !