Mauvaise nouvelle pour l'île Maurice et encore un coup dur pour l'image du pays à l'international. L'autocratie selon sa définition est un régime politique où un seul individu détient le pouvoir, alors qualifié de pouvoir personnel et absolu.
Alors que le pays est épinglé et blacklisté par l'Union Européenne sur sa liste noire des pays peu fréquentable, depuis quelques années, plusieurs organismes indépendants soulignent le déclin démocratique du pays depuis l’avènement de Pravind Jugnauth au pouvoir.
L'île Maurice est ainsi classée par l'institut suédois dans la catégorie des « autocraties électorales », des pays qui ont l’apparence des régimes démocratiques mais qui, en réalité, sapent l’indépendance et la neutralité des contre-pouvoirs, la justice, les médias, et transforme les opposants en ennemis de la nation. Le centre de recherche indépendant de l’université de Göteborg constate une détérioration des libertés depuis l’accession au poste de premier ministre de Pravind Jugnauth.
V-Dem rappelle l’éventail des mesures déployées par le gouvernement pour museler la société civile et la liberté d’expression. Cela va de la censure et le contrôle des médias. Un arsenal utilisé pour « harceler, intimider et emprisonner les opposants politiques, ainsi que les personnes qui protestent contre les politiques du gouvernement ».
L'île Maurice suit ainsi les mauvais exemples de la Russie, de la Chine et de l’Inde. Ces étiquettes nuisent à l’image de marque du pays, bien que ces évaluations n'étonnent guère car nous assistons depuis quelque temps à un recul de la démocratie dans le pays, notamment au Parlement et le pourrissement des institutions.
Selon les sources citées par le rapport V-Dem, les législatives de 2019 ont joué un rôle important dans ce classement. En effet, les campagnes électorales de 2019 ont été marquées par des allégations de diffusion de fausses nouvelles et des élections contestées devant les tribunaux par plusieurs candidats sur des allégations de pots-de-vin et autres.
Autre événement qui semble avoir été pris en compte: les manifestations pacifiques qui se voulaient contre le parti au pouvoir. Cependant, elles ont vu une forte présence policière. D'autres événements, par exemple, la comparution d'un ministre devant un tribunal de Port-Louis a également vu la présence de la police militaire. Un déploiement très mal vu par la presse, l'opposition et les citoyens.
La liberté de la presse : un pilier important de la démocratie. Et aussi un facteur qui a définitivement influencé le classement V-Dem ainsi que le classement Liberté de la presse de Reporters sans frontières. Reporters sans frontières explique que la 61e place de l'île est due à plusieurs violations de la liberté de la presse au cours de l'année écoulée.
Alors que le pays est épinglé et blacklisté par l'Union Européenne sur sa liste noire des pays peu fréquentable, depuis quelques années, plusieurs organismes indépendants soulignent le déclin démocratique du pays depuis l’avènement de Pravind Jugnauth au pouvoir.
L'île Maurice est ainsi classée par l'institut suédois dans la catégorie des « autocraties électorales », des pays qui ont l’apparence des régimes démocratiques mais qui, en réalité, sapent l’indépendance et la neutralité des contre-pouvoirs, la justice, les médias, et transforme les opposants en ennemis de la nation. Le centre de recherche indépendant de l’université de Göteborg constate une détérioration des libertés depuis l’accession au poste de premier ministre de Pravind Jugnauth.
V-Dem rappelle l’éventail des mesures déployées par le gouvernement pour museler la société civile et la liberté d’expression. Cela va de la censure et le contrôle des médias. Un arsenal utilisé pour « harceler, intimider et emprisonner les opposants politiques, ainsi que les personnes qui protestent contre les politiques du gouvernement ».
L'île Maurice suit ainsi les mauvais exemples de la Russie, de la Chine et de l’Inde. Ces étiquettes nuisent à l’image de marque du pays, bien que ces évaluations n'étonnent guère car nous assistons depuis quelque temps à un recul de la démocratie dans le pays, notamment au Parlement et le pourrissement des institutions.
Selon les sources citées par le rapport V-Dem, les législatives de 2019 ont joué un rôle important dans ce classement. En effet, les campagnes électorales de 2019 ont été marquées par des allégations de diffusion de fausses nouvelles et des élections contestées devant les tribunaux par plusieurs candidats sur des allégations de pots-de-vin et autres.
Autre événement qui semble avoir été pris en compte: les manifestations pacifiques qui se voulaient contre le parti au pouvoir. Cependant, elles ont vu une forte présence policière. D'autres événements, par exemple, la comparution d'un ministre devant un tribunal de Port-Louis a également vu la présence de la police militaire. Un déploiement très mal vu par la presse, l'opposition et les citoyens.
La liberté de la presse : un pilier important de la démocratie. Et aussi un facteur qui a définitivement influencé le classement V-Dem ainsi que le classement Liberté de la presse de Reporters sans frontières. Reporters sans frontières explique que la 61e place de l'île est due à plusieurs violations de la liberté de la presse au cours de l'année écoulée.