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Société

L’ONG Passerelle et sa présidente, pointée du doigt par les autorités


Rédigé par E. Moris le Jeudi 21 Mars 2019

L’ONG Passerelle, dont une journaliste/travailleuse sociale du Défi Media Group est la présidente, pointée du doigt par les autorités.



Lors d'une visite ministérielle, les membres de l'ONG et sa présidente.
Lors d'une visite ministérielle, les membres de l'ONG et sa présidente.
Une journaliste du Défi Media Group et de Radio Plus se retrouve dans une situation peu reluisante en ce moment.

L’ONG Passerelle, dont elle Mélanie Valère-Cicéron est la fondatrice et l’une des responsables, est l’objet de critiques et rappels à l’ordre de la part d’une unité opérant sous la tutelle du ministère de l’Égalité des genres.

Cela fait suite à deux ‘surprise checks’ effectués par les officiers de cette unité au siège de Passerelle.

L’une de ces inspections découlait de l’hébergement du nourrisson abandonné par sa mère au siège de Radio Plus chez Passerelle. Les officiers ont jugé l’état du centre d’hébergement de l’ONG peu hygiénique, d’autant qu’ils ont été incommodés par une forte odeur d’urine. 

Les gérants du centre ont été sommés de veiller au respect strict des normes d’hygiène. Ils ont aussi été priés de mieux nettoyer l’intérieur du réfrigérateur, tacheté de gouttelettes de sang…

Autre constat sur place : la présence d’une partie conséquente de denrées alimentaires expirées, entassées dans des buffets. De plus, les officiers ont été surpris de voir sur place une énorme quantité de beurre d’une marque spécifique.

Il se trouve qu’après la première inspection de ces officiers chez Passerelle, ils avaient donné des instructions précises pour que les gérants remédient aux manquements. Toutefois, lors de leur deuxième inspection, ils n’ont pas constaté de grande amélioration.

Et pour couronner le tout, ces officiers n’ont pas trouvé l’argument émis par les responsables du centre plausible quant à la raison pour laquelle les enfants se trouvant dans ce centre (les enfants des femmes SDF) n’étaient pas partis à l’école un jour spécifique. La raison invoquée : le véhicule n’était pas disponible pour les emmener à l’école ce jour-là.

Sur la page Facebook de Passerelle Women Centre, il est fait mention que le shelter de St-Pierre n'existe plus mais ceci sans aucune explication.

À noter que Passerelle a bénéficié du soutien financier de IBL On the Move pour construire son centre destiné à accueillir les femmes SDF et leurs enfants. Et depuis, on s’interroge sur l’aspect d’éthique et journalistique concernant la journaliste Mélanie Valère-Cicéron. Car elle est également présidente de Passerelle et son ONG a bénéficié du soutien financier de cette entreprise. 

Une journaliste est-elle censée accepter un soutien financier, même pour un projet caritatif ?

Dans son cas de surcroît, elle anime l’émission Explik ou Cas sur Radio Plus. La question que se posent ses confrères : en cas de doléance d’un membre du public contre la compagnie qui soutient son ONG, sera-t-elle en mesure d’adopter une approche impartiale et objective pour traiter de ce cas à la radio ?

Sauf que personne au sein du Defi Media Group n’ose soulever ouvertement la question. La raison : Mélanie Valère est une amie de Linley Couronne, qui est le grand ami du patron de ce groupe de presse. D’où d’ailleurs l’énorme couverture dont bénéficie l’ONG Dis-Moi dans les colonnes du Défi (exemple : Deux articles consacrés à Dis-Moi dans l’édition du vendredi 15 mars).

Comme quoi, les connexions, que la presse aime tant dénoncer, valent aussi cours au sein des médias.

Jeudi 21 Mars 2019

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