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Société

L'ASP Kokil conteste la décision de sa hiérarchie de le forcer à prendre sa retraite


Rédigé par E. Moris le Mardi 8 Novembre 2022



Il est persévérant le bougre. Têtu comme une mule, diraient certains. L'ASP Roshan Kokil conteste toujours la décision de sa hiérarchie de le forcer à prendre sa retraite. Il avait contesté une première fois cette décision auprès de la Disciplined Forces Service Commission. Mais n'ayant pas eu gain de cause, car l'organisme a confirmé la décision de la police, l'ASP Kokil fait appel cette fois à la justice.

Il a juré un affidavit dans lequel il réclame une révision judiciaire de cette décision. Rappelons que l'ASP Kokil s'était vu confier une clé USB contenant des images d'actes de torture perpétrés par des policiers. Il devait enquêter. Lorsque ces mêmes clips sont tombés dans le domaine public, la police a institué une équipe spéciale pour déterminer pourquoi la première enquête n'avait rien donné. C'est là que la direction de la police a décidé de se séparer de Roshan Kokil, pourtant considéré comme l'un des enquêteurs les plus brillants de la police.

Or, l'ex-ASP soutient que dans la clé USB en sa possession, les visages étaient floutés. Il affirme aussi que Rama Valayden n'a pas donné plus de détails et qu'à chaque étape de l'enquête, il a mis une entrée dans le poste de police concerné. Roshan Kokil soutient également qu'il a rédigé un rapport, qu'il a soumis à Khemraj Servansingh, alors commissaire de police. Ce dernier, affirme l'ancien policier dans son affidavit, lui a dit de ne pas poursuivre l'enquête et d'attendre que de nouveaux éléments surgissent. Donc, on ne peut le rendre responsable si l'enquête a été stoppée. De ce fait, Roshan Kokil estime que la décision de son ancienne hiérarchie de le forcer à prendre sa retraite est déraisonnable et illégale. D’où sa décision de réclamer une révision judiciaire de cette décision.

Mardi 8 Novembre 2022

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