Il y a des lapsus qui ne pardonnent pas. Celui commis par Anwar Husnoo en fait partie. Lundi soir, le Premier ministre par intérim était l’invité d’honneur d'une cérémonie de remise des prix et d'un dîner organisés par Eastern Suburb Kickers and Magon Senior Citizen. C'était au Gorah Issac Municipal Hall, à la route Militaire, Port-Louis.
Anwar Husnoo a déclaré en plein discours que « Navin va reprendre le pouvoir ».Or, c'est le contraire qu'il pensait. Certes, il s'est repris, s'est excusé platement et a répété à plusieurs reprises que « Pravind va reprendre le pouvoir », allant jusqu'à insister, à plusieurs reprises aussi, que « Navin ne va pas prendre le pouvoir ». Mais le mal était fait. La balle était déjà partie.
Anwar Husnoo paiera ce lapsus très cher. La garde rapprochée de Pravind Jugnauth va s'assurer qu'il ne fasse plus jamais l'intérim au poste suprême. Déjà que, lorsque l'on est numéro 4 du gouvernement, assurer l'intérim au poste de Premier ministre, c'est presque comme gagner à loterie. En plus, pour Anwar Husnoo, c'était une douce revanche personne sur le plan personnel. En effet, il n'y a pas si longtemps, il a dû être évacuer par la police à l'école Idrice Goomany. Sans les flics, il aurait été lynché par ses propres mandants. Aujourd'hui, il est le patron du pays... enfin façon de parler.
Sur le plan politique aussi, Anwar Husnoo a réussi un exploit. Il s'agit de son troisième mandat comme député. Sauf qu'il doit être le seul parlementaire, du moins actuellement, à s'être fait élire sous une bannière différente à chaque fois. Plus opportuniste que ça, tu meurs! En 2000, il était candidat malheureux du PTr dans la circonscription no 3. Il a pris la 7e place.
En 2005, bénéficiant du facteur « Beebeejaun Deputy Prime Minister », le candidat du PTr prit la deuxième place. Il entama alors son premier mandat comme parlementaire. En 2010, il fut sacrifié par le PTr. Il s'éloigna alors des rouges avant de faire son comeback en 2014... sous les couleurs du Muvman Liberater d'Ivan Collendavelloo. Mais pour beaucoup, il était une taupe du MSM au sein du ML. Il se libéra d'ailleurs officiellement du ML en 2019 pour briguer les suffrages sous la bannière du MSM. Et c'est le candidat du MSM Husnoo, au sein de l'Alliance Morisien, qu'il s'est fait élire.
Voici ce que la rédaction de Zinfos Moris écrivait à l'époque : « C’est comme sauter d'une cabine de pilotage pour se retrouver sur le pont du même navire ! Anwar Husnoo, moins d’un mois des élections, a quitté le Muvman Liberater pour intégrer le MSM. D’ailleurs, ce sont les couleurs du parti orange qu’il va défendre aux prochaines élections. Si cela n’a pas fait grand bruit, c’est que les deux formations sont en alliance... Anwar Husnoo était considéré comme une taupe du MSM du ML. Ou plutôt comme une brebis du MSM perdue dans la prairie d’Ivan Collendavelloo. Rappelons que Husnoo est en porte-à-faux avec le ML depuis qu’il a remplacé Anil Gayan au ministère de la Santé. Il a renversé plusieurs décisions de son prédécesseur (notamment la méthadone) et surtout il a sanctionné Vijaya Sumputh.»
Sur bien des plans, Anwar Husnoo a fait le bon choix. Sauf en ce qu'il s'agit des mots. Il a trébuché sur Navin alors qu'il pensait Pravind... C'est le problème lorsqu'on change de maître, ou de leader, comme on change de chemise. Il pourrait le regretter chèrement !
Anwar Husnoo a déclaré en plein discours que « Navin va reprendre le pouvoir ».Or, c'est le contraire qu'il pensait. Certes, il s'est repris, s'est excusé platement et a répété à plusieurs reprises que « Pravind va reprendre le pouvoir », allant jusqu'à insister, à plusieurs reprises aussi, que « Navin ne va pas prendre le pouvoir ». Mais le mal était fait. La balle était déjà partie.
Anwar Husnoo paiera ce lapsus très cher. La garde rapprochée de Pravind Jugnauth va s'assurer qu'il ne fasse plus jamais l'intérim au poste suprême. Déjà que, lorsque l'on est numéro 4 du gouvernement, assurer l'intérim au poste de Premier ministre, c'est presque comme gagner à loterie. En plus, pour Anwar Husnoo, c'était une douce revanche personne sur le plan personnel. En effet, il n'y a pas si longtemps, il a dû être évacuer par la police à l'école Idrice Goomany. Sans les flics, il aurait été lynché par ses propres mandants. Aujourd'hui, il est le patron du pays... enfin façon de parler.
Sur le plan politique aussi, Anwar Husnoo a réussi un exploit. Il s'agit de son troisième mandat comme député. Sauf qu'il doit être le seul parlementaire, du moins actuellement, à s'être fait élire sous une bannière différente à chaque fois. Plus opportuniste que ça, tu meurs! En 2000, il était candidat malheureux du PTr dans la circonscription no 3. Il a pris la 7e place.
En 2005, bénéficiant du facteur « Beebeejaun Deputy Prime Minister », le candidat du PTr prit la deuxième place. Il entama alors son premier mandat comme parlementaire. En 2010, il fut sacrifié par le PTr. Il s'éloigna alors des rouges avant de faire son comeback en 2014... sous les couleurs du Muvman Liberater d'Ivan Collendavelloo. Mais pour beaucoup, il était une taupe du MSM au sein du ML. Il se libéra d'ailleurs officiellement du ML en 2019 pour briguer les suffrages sous la bannière du MSM. Et c'est le candidat du MSM Husnoo, au sein de l'Alliance Morisien, qu'il s'est fait élire.
Voici ce que la rédaction de Zinfos Moris écrivait à l'époque : « C’est comme sauter d'une cabine de pilotage pour se retrouver sur le pont du même navire ! Anwar Husnoo, moins d’un mois des élections, a quitté le Muvman Liberater pour intégrer le MSM. D’ailleurs, ce sont les couleurs du parti orange qu’il va défendre aux prochaines élections. Si cela n’a pas fait grand bruit, c’est que les deux formations sont en alliance... Anwar Husnoo était considéré comme une taupe du MSM du ML. Ou plutôt comme une brebis du MSM perdue dans la prairie d’Ivan Collendavelloo. Rappelons que Husnoo est en porte-à-faux avec le ML depuis qu’il a remplacé Anil Gayan au ministère de la Santé. Il a renversé plusieurs décisions de son prédécesseur (notamment la méthadone) et surtout il a sanctionné Vijaya Sumputh.»
Sur bien des plans, Anwar Husnoo a fait le bon choix. Sauf en ce qu'il s'agit des mots. Il a trébuché sur Navin alors qu'il pensait Pravind... C'est le problème lorsqu'on change de maître, ou de leader, comme on change de chemise. Il pourrait le regretter chèrement !
