Société

Gurib-Fakim ou la tactique du commando


Rédigé par E. Moris le Lundi 29 Novembre 2021



Lorsqu’on est un petit groupe, il ne sert à rien d’aller affronter une armée dans une bataille rangée. Qui plus est à découvert. Ameenah Gurib-Fakim a retenu la leçon.

Elle se terre, profite d’une occasion ou d’une bourde du gouvernement pour sortir et asséner un violent coup de griffe… avant de regagner sa cachette. Sur l’IBA (Amendment) Bill, c’est deux coups de griffe qu’elle a portés contre le gouvernement.

D’abord, via un message posté sur Facebook. Elle a repris une citation du pasteur Martin Niemöller. Elle dit : « Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste… Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »

Mais là où Ameenah fait fort, c’est de souligner que la phrase est de Martin Niemöller. Espérons qu’elle  n’a pas eu à utiliser Google d’ailleurs ! Puis, elle a été interrogée par un média. Et là, elle n’a pas fait dans la dentelle. Elle a déclaré son choc que l’Assemblée nationale débatte d’une loi liberticide. Et d’ajouter que « la liberté d’expression, un droit fondamental, est en danger dans ce pays ». Elle sait y faire GI Ameenah !

Lundi 29 Novembre 2021