C'est une affaire grave, inquiétante et qui interpelle. Comment et pourquoi le Premier ministre mauricien se retrouve t-il dans ce scandale qui secoue les Maldives?
Critiqué par ses adversaires politiques au niveau local, Pravind Jugnauth avait déclaré : "Zot p encore vinn donne lesson, zot p vinn encore tape l'estomac, zot pran sa peuple la pou couillon, mo kapav ale partou la tete haute, la main propre, sa ki important". Sauf que cette fois-ci, les attaques viennent d'un pays supposément ami. Et les accusations ont de quoi déstabiliser la crédibilité du gouvernement actuel. Surnommé "Ti Crétin", il semble toutefois impensable que le Premier ministre aurait pris le risque de tremper dans une affaire aussi grave. Mais ironie, lui qui a l'habitude d'avoir un "radar", pas si sûre qu'il a vu venir ce nid d'emmerdes à l'horizon.
Le président des Maldives, Ibrahim Mohamed Solih, est accusé par un député de son pays d’avoir négocié avec Maurice et accepté un pot-de-vin de Rs 1,5 milliards afin de changer la position de son pays au sujet de la frontière maritime. Le différend entre Maurice et les Maldives a été porté devant le Tribunal international du droit de la mer. La décision de cette instance judiciaire onusienne sera d’ailleurs rendue ce vendredi. Mais il est vrai que la position du président Solih a étonné plus d’un. Alors que son pays affrontait Maurice devant le Tribunal international du droit de la mer, il a envoyé une lettre au Premier ministre mauricien où il reconnaissait la souveraineté de Maurice sur les Chagos.
Une lettre rendue publique
Mais aux Maldives, le leader adjoint du Maldives Revolutionary Movement a écrit au chef juge alléguant qu’un pot-de-vin de Rs 1,5 milliard a été versé au président Ibrahim Mohamed Solih pour qu’il change sa position sur le dossier Chagos. De plus, le parlement des Maldives a voté une motion lundi afin d’examiner la correspondance que Solih a adressée à Pravind Jugnauth en août 2022.
Allégations infondées ou campagne de corruption à l’internationale ? Sachant que la campagne présidentielle bat son plein aux Maldives, tous les coups sont permis, mais pourquoi prendre en otage Pravind Jugnauth ? Des accusations si elles sont farfelues ne peuvent être lancées sans de graves conséquences sur l'image du pays et de son dirigeant.
Le leader adjoint de l’opposition aux Maldives, Ahmed Fayaz, affirme qu'une correspondance secrète signée Ibrahim Mohamed Solih a été envoyée à Pravind Jugnauth en août 2022, sans l’aval du Parlement maldivien et donc, en violation avec les articles 115 et 151 de la Constitution du pays. Le leader adjoint de l’opposition au Parlement de l’archipel réclame de ce fait la démission du président Ibrahim Mohamed Solih.
Du côté de Port-Louis, c'est silence radio, alors qu'une tempête médiatique s'abat sur la réputation de l'île Maurice. L'immobilisme du gouvernement mauricien agace et jette le trouble. Le ministre des Affaires étrangères tout comme le Part time Attorney general, toujours prompts à faire des conférences pour venir en aide au Premier ministre, font voeux de silence. Un silence de plus en plus pensant.
Critiqué par ses adversaires politiques au niveau local, Pravind Jugnauth avait déclaré : "Zot p encore vinn donne lesson, zot p vinn encore tape l'estomac, zot pran sa peuple la pou couillon, mo kapav ale partou la tete haute, la main propre, sa ki important". Sauf que cette fois-ci, les attaques viennent d'un pays supposément ami. Et les accusations ont de quoi déstabiliser la crédibilité du gouvernement actuel. Surnommé "Ti Crétin", il semble toutefois impensable que le Premier ministre aurait pris le risque de tremper dans une affaire aussi grave. Mais ironie, lui qui a l'habitude d'avoir un "radar", pas si sûre qu'il a vu venir ce nid d'emmerdes à l'horizon.
Le président des Maldives, Ibrahim Mohamed Solih, est accusé par un député de son pays d’avoir négocié avec Maurice et accepté un pot-de-vin de Rs 1,5 milliards afin de changer la position de son pays au sujet de la frontière maritime. Le différend entre Maurice et les Maldives a été porté devant le Tribunal international du droit de la mer. La décision de cette instance judiciaire onusienne sera d’ailleurs rendue ce vendredi. Mais il est vrai que la position du président Solih a étonné plus d’un. Alors que son pays affrontait Maurice devant le Tribunal international du droit de la mer, il a envoyé une lettre au Premier ministre mauricien où il reconnaissait la souveraineté de Maurice sur les Chagos.
Une lettre rendue publique
Mais aux Maldives, le leader adjoint du Maldives Revolutionary Movement a écrit au chef juge alléguant qu’un pot-de-vin de Rs 1,5 milliard a été versé au président Ibrahim Mohamed Solih pour qu’il change sa position sur le dossier Chagos. De plus, le parlement des Maldives a voté une motion lundi afin d’examiner la correspondance que Solih a adressée à Pravind Jugnauth en août 2022.
Allégations infondées ou campagne de corruption à l’internationale ? Sachant que la campagne présidentielle bat son plein aux Maldives, tous les coups sont permis, mais pourquoi prendre en otage Pravind Jugnauth ? Des accusations si elles sont farfelues ne peuvent être lancées sans de graves conséquences sur l'image du pays et de son dirigeant.
Le leader adjoint de l’opposition aux Maldives, Ahmed Fayaz, affirme qu'une correspondance secrète signée Ibrahim Mohamed Solih a été envoyée à Pravind Jugnauth en août 2022, sans l’aval du Parlement maldivien et donc, en violation avec les articles 115 et 151 de la Constitution du pays. Le leader adjoint de l’opposition au Parlement de l’archipel réclame de ce fait la démission du président Ibrahim Mohamed Solih.
Du côté de Port-Louis, c'est silence radio, alors qu'une tempête médiatique s'abat sur la réputation de l'île Maurice. L'immobilisme du gouvernement mauricien agace et jette le trouble. Le ministre des Affaires étrangères tout comme le Part time Attorney general, toujours prompts à faire des conférences pour venir en aide au Premier ministre, font voeux de silence. Un silence de plus en plus pensant.
