Menu

Politique

Discrimination des LGBTI à Maurice : Maneesh Gobin toujours dans l'ambivalence


Rédigé par E. Moris le Jeudi 13 Décembre 2018



Quand Maneesh Gobin ne fait pas le zouave pour inaugurer une pizzeria, il était ce matin à un forum débat sur le thème « Promoting and Protecting Human Rights for LGBTI Persons ».

La discrimination que subissent les LGBTI à Maurice, était le principal sujet abordé.

Aucune mention pourtant faite concernant l'enquête sur la marche illégale au mois de juin dernier où menaces et tentatives d'intimidations sur la communauté LGBTI a eu un retentissement international. Comme si d'une pichenette, les choses étaient effacées...

Toujours dans la méthode "on avance en reculant", l’Attorney General, Maneesh Gobin soutient que l’article 250 du Code pénal hérité des Britanniques quant à la criminalisation de la sodomie est "achaïque" et sera revu mais ne précise pas cependant si la loi sera modifiée. 

Pour Nicolas Ritter, président de l'ONG PILS, le ministre Maneesh Gobin reste frileux sur le dossier. 

On se souvient  de sa piètre performance à Genève les 14 et 15 août derniers lorsqu'il a présenté le rapport de Maurice au comité onusien pour l'élimination de la discrimination raciale et où il a eu à répondre à des questions sur l'élimination de la discrimination raciale à Maurice, et qui restera dans les annales tant la performance était médiocre. 

Le comité avait relevé l’homophobie et les discours haineux à l’encontre des membres de la communauté LGBT et les inégalités entre les différentes communautés  de la société mauricienne. 

C'est sur la page Facebook du ministre que Maneesh Gobin continue d'entretenir le flou sur la question : "Il y a toujours deux côtés à l'histoire. Rendre un groupe heureux laisse un autre groupe malheureux. C'est le dilemme du gouvernement." 

Il semblerait que Maneesh Gobin a déjà choisi son camp...

Page Facebook de Maneesh Gobin.
Page Facebook de Maneesh Gobin.

Jeudi 13 Décembre 2018

Nouveau commentaire :

Règles communautaires

Nous rappelons qu’aucun commentaire profane, raciste, sexiste, homophobe, obscène, relatif à l’intolérance religieuse, à la haine ou comportant des propos incendiaires ne sera toléré. Le droit à la liberté d’expression est important, mais il doit être exercé dans les limites légales de la discussion. Tout commentaire qui ne respecte pas ces critères sera supprimé sans préavis.


LES PLUS LUS EN 24H