La Cour suprême indienne a débuté, mardi 10 juillet, une audience historique visant à dépénaliser l’homosexualité, jugée criminelle dans le pays depuis 1861.
Passible de peines de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité, elle est illégale depuis l’adoption d’une loi en 1861, introduite sous la domination coloniale britannique.
Selon l’article 377 du code pénal, toute activité sexuelle "contre l’ordre naturel" y est interdite.
Dans un communiqué daté du mercredi 11 juillet, le Bureau de l’Attorney General Maneesh Gobin, dit suivre cette affaire "de très près". "Un jugement d’une instance aussi haute et distinguée que la Supreme Court of India force le respect". Cela en raison des "implications qu’elle pourrait avoir sur l’interprétation des normes d’application internationales en matière des droits humains".
Passible de peines de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité, elle est illégale depuis l’adoption d’une loi en 1861, introduite sous la domination coloniale britannique.
Selon l’article 377 du code pénal, toute activité sexuelle "contre l’ordre naturel" y est interdite.
Dans un communiqué daté du mercredi 11 juillet, le Bureau de l’Attorney General Maneesh Gobin, dit suivre cette affaire "de très près". "Un jugement d’une instance aussi haute et distinguée que la Supreme Court of India force le respect". Cela en raison des "implications qu’elle pourrait avoir sur l’interprétation des normes d’application internationales en matière des droits humains".
Imbroglio judiciaire
La Cour suprême indienne n’en est pas à son coup d’essai. En 2009, la Haute Cour de Delhi légalisait alors les rapports homosexuels entre adultes consentants, jugeant que l’article 377 du code pénal constituait une « violation des droits fondamentaux ».
Puis en 2013, la décision a été renversée : l’homosexualité est redevenue illégale dans tout le pays. La Cour suprême a estimé que l’article 377 n’était en rien anti-constitutionnel, et que seuls les « actes commis » étaient répréhensibles (c’est-à-dire la sodomie et la fellation), y compris pour les hétérosexuels.
En 2016, face à la colère des militants LGBT+, elle déclare reconsidérer son jugement, décision qui l’a menée à tenir l’audience qui a débuté mardi 10 juillet.
La Cour suprême indienne n’en est pas à son coup d’essai. En 2009, la Haute Cour de Delhi légalisait alors les rapports homosexuels entre adultes consentants, jugeant que l’article 377 du code pénal constituait une « violation des droits fondamentaux ».
Puis en 2013, la décision a été renversée : l’homosexualité est redevenue illégale dans tout le pays. La Cour suprême a estimé que l’article 377 n’était en rien anti-constitutionnel, et que seuls les « actes commis » étaient répréhensibles (c’est-à-dire la sodomie et la fellation), y compris pour les hétérosexuels.
En 2016, face à la colère des militants LGBT+, elle déclare reconsidérer son jugement, décision qui l’a menée à tenir l’audience qui a débuté mardi 10 juillet.
Le 15 décembre 2013 à Delhi en Inde, Anoushka Shankar, musicienne de talent et fille du légendaire Ravi Shankars était aux côtés de la communauté LGBT de New Delhi. Elle est annoncée en concert à Maurice à la rentrée.
Une manifestation sous le thème "journée de colère" pour protester contre la décision de la Cour suprême 11 décembre 2013, rétablissant l'article 377 du Code pénal indien qui fait de l'homosexualité une infraction pénale.
Une manifestation sous le thème "journée de colère" pour protester contre la décision de la Cour suprême 11 décembre 2013, rétablissant l'article 377 du Code pénal indien qui fait de l'homosexualité une infraction pénale.
Anoushka Shankar aux côtés de son époux lors d'une manifestation de soutien à la communauté LGBT