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Société

Dans un pays supposément "Covid free", les autorités mauriciennes privent un père des funérailles de son bébé


Rédigé par E. Moris le Samedi 7 Novembre 2020



Colère, stupéfaction, indignation et amertume. Le cri du coeur de Wassim Baichoo ne laisse personne indifférent: «Mo regrete monn pann reysi asiste lanterman mo zanfan».

Il n’a pu faire ses adieux à son fils, Zayd, âgé d’un mois, qui souffrait d’une déficience cardiaque et avait reçu des soins en Inde. À leur retour au pays, la famille et l'enfant ont été placés en quarantaine. Leurs tests de Covid-19 étaient négatifs. 

Ce n'est que vendredi à la sortie de sa quarantaine, que Wassim a pu rendre une visite sur la tombe de son enfant au cimetière de Bigara à Curepipe. Les parents comptent porter plainte pour négligence médicale auprès du ministère de la Santé. En effet, à leur retour au pays et en quarantaine, l'enfant n'aurait pas eu des soins adaptés à sa situation. Ce qui aurait provoqué selon le père de l'enfant, un énorme stress à son épouse, qui serait par la suite tombée malade. Le père se retrouvant seul avec son enfant, sans grande assistance selon ses dires face à l'indifférence du personnel médical.

Lors d'une conférence de presse le jeudi 5 novembre, les deux conseillers du Premier ministre, Catherine Gaud et le Zouberr Joomaye ont donné quelques informations sur les circonstances du décès de ce bébé décédé en quarantaine. 

Selon Catherine Gaud, les parents étaient résignés et le "décès attendu".

Insistant sur le fait qu'il n'est pas décédé de la Covid-19 mais souffrait d’une malformation cardiaque.  Il s’était rendu en Inde pour un traitement, accompagné de ses parents. De retour au pays, comme le prévoit le protocole sanitaire, ils ont été placés en quarantaine. Sauf que l’état de santé du bébé s’est détérioré et il est décédé à l'hôpital de Souillac.

 

Samedi 7 Novembre 2020


1.Posté par Yan le 09/11/2020 04:01
De l'extrémisme qui pourrait faire sombrer ce pays. C'est triste.

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