
C'est un déferlement d'images les unes plus insoutenables que les autres. Les vidéos montrant la brutalité policière fusent sur les réseaux sociaux. À tel point qu’on ne sait même quelles têtes réclamer. Il semblerait que la violence, la brutalité et le sadisme soient devenus monnaie courante au sein de la force policière mauricienne, du moins dans certaines unités. C’est un plaisir non-dissimulé que les Bruneau Laurette, Darren l’Activiste, les Avengers et Linion Pep Morisien lâchent des véritables bombes dans le domaine public.
Le gouvernement est étrangement silencieux et ne se contente que de banales déclarations comme quoi « la torture est interdite dans la Constitution » (Maneesh Gobin). C'est un fait, armé d’une simple clé USB, Bruneau Laurette a pris d’assaut les Casernes centrales. Téléguidé (ou pas) par Rama Valayden, il a su, à force de volonté et de persévérance, enfoncer la citadelle. Maintenant sur quoi tout cela va et doit déboucher ? D’abord des sanctions contre tous les policiers impliqués ! Mais le problème est plus profond. Outre les actes de torture, répréhensibles et interdites, il y a aussi cette manie de tout filmer. C’est ce qui a amené la police dans cette descente aux enfers. Pourquoi filmer toutes ces humiliations ? Comment expliquer ce deuxième niveau de sadisme ? Il faudra y revenir.
Rappelons qu'après les trois autres vidéos diffusées sur les réseaux sociaux samedi 28 mai, dévoilant des actes de torture subis par trois suspects entre les mains des policiers, d'autres vidéos mises en ligne font état de torture et d'humiliation. Des policiers forcent les détenus et suspects à chanter l'hymne national et des chants religieux. Ni date, ni le lieu sont indiqués. Notons que pour l'heure, l'enquête a abouti jusqu'ici à trois arrestations. Il s’agit du sergent Badal Reedoye, de l’inspecteur Kailash Deeroochoonee et du constable Gokhool.
La question se pose. Que vont devenir ces victimes pour obtenir vérité, justice et réparation, puisque l’impunité dont jouissent les agents de police fait rarement l’objet d’une enquête et de poursuites. Il est difficile à ce jour, après les révélations vidéos de torture et viol en bande organisée policière du week-end dernier, d’obtenir des chiffres fiables sur les crimes commis par des policiers car, dans de ce pays, ces données ne sont pas collectées correctement ou pas publiées.
Le gouvernement est étrangement silencieux et ne se contente que de banales déclarations comme quoi « la torture est interdite dans la Constitution » (Maneesh Gobin). C'est un fait, armé d’une simple clé USB, Bruneau Laurette a pris d’assaut les Casernes centrales. Téléguidé (ou pas) par Rama Valayden, il a su, à force de volonté et de persévérance, enfoncer la citadelle. Maintenant sur quoi tout cela va et doit déboucher ? D’abord des sanctions contre tous les policiers impliqués ! Mais le problème est plus profond. Outre les actes de torture, répréhensibles et interdites, il y a aussi cette manie de tout filmer. C’est ce qui a amené la police dans cette descente aux enfers. Pourquoi filmer toutes ces humiliations ? Comment expliquer ce deuxième niveau de sadisme ? Il faudra y revenir.
Rappelons qu'après les trois autres vidéos diffusées sur les réseaux sociaux samedi 28 mai, dévoilant des actes de torture subis par trois suspects entre les mains des policiers, d'autres vidéos mises en ligne font état de torture et d'humiliation. Des policiers forcent les détenus et suspects à chanter l'hymne national et des chants religieux. Ni date, ni le lieu sont indiqués. Notons que pour l'heure, l'enquête a abouti jusqu'ici à trois arrestations. Il s’agit du sergent Badal Reedoye, de l’inspecteur Kailash Deeroochoonee et du constable Gokhool.
La question se pose. Que vont devenir ces victimes pour obtenir vérité, justice et réparation, puisque l’impunité dont jouissent les agents de police fait rarement l’objet d’une enquête et de poursuites. Il est difficile à ce jour, après les révélations vidéos de torture et viol en bande organisée policière du week-end dernier, d’obtenir des chiffres fiables sur les crimes commis par des policiers car, dans de ce pays, ces données ne sont pas collectées correctement ou pas publiées.