![[Billet d'humeur] La République des batchiaras](https://www.zinfos-moris.com/photo/art/grande/73537326-51177853.jpg?v=1686915738 "[Billet d'humeur] La République des batchiaras")
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Un homme qui chante sa foi, c'est beau. Le chant est une part importante de notre vie liturgique et spirituelle. Sous forme de louange, le chant est le témoin de sa foi.
Pourtant, il a fallu que quelques têtes brûlées mettent en ligne, avec une bassesse sans nom, une vidéo de l’ASP Ashik Jagai à Cassis, faisant preuve de sa piété. Cette façon d'attaquer un homme, certes très controversé dans ses agissements sous les ordres du commissaire de police et du ministre de l'Intérieur, est aussi indigne que les actions menées contre les opposants politiques pour les faire taire.
Alors que Ashik Jagai a remporté haut la main son duel face à l’animateur d’une émission radio privée, certains petits malins n'ayant aucun moyen de le discréditer, s'attaque à sa vie privée. En venant sans papiers, sans dossiers, uniquement de son bagout. Il s’en est sorti avec les honneurs. À chaque écueil, il s’en est sorti de manière honorable. Il a aussi déclaré qu'il était de confession hindoue et que sa famille est une mosaïque de communautés.
Dans une île où chacun vit sa foi sans devoir rendre de compte à qui que ce soit, il a fallu que des «batiaras », s'autorisent le droit, de faire le coming out religieux de l'ASP Jagai à la tête de la Special Striking Team (SST). Une vidéo, non datée circule sur la Toile. Les commentaires des uns et des autres, sont indignes de notre vivre ensemble. Attiser la haine de l'autre dans un but politique est l'oeuvre des petits l'esprits.
Pour vivre heureux, vivons cachés. Ashik Jagai a répété à de multiples occasions qu'il ne s'appelle pas Rashid jagai. C'est son droit. C'est sa liberté. Au lieu d'acculer la défense du patron de la Special Striking Team Ashik Jagai, qui parle « d'accusations infondées et de démagogie » face aux dérives de sa milice, c'est contre sa personne qu'on s'en prend. Détournant ainsi l'intérêt publique par des « palabres ». Pas étonnant qu'il devient encore plus fort dans l'opinion publique. S'il y a bien une chose que les Mauriciens sont intolérants, c'est de jouer avec la religion d'autrui.
Pourtant, il a fallu que quelques têtes brûlées mettent en ligne, avec une bassesse sans nom, une vidéo de l’ASP Ashik Jagai à Cassis, faisant preuve de sa piété. Cette façon d'attaquer un homme, certes très controversé dans ses agissements sous les ordres du commissaire de police et du ministre de l'Intérieur, est aussi indigne que les actions menées contre les opposants politiques pour les faire taire.
Alors que Ashik Jagai a remporté haut la main son duel face à l’animateur d’une émission radio privée, certains petits malins n'ayant aucun moyen de le discréditer, s'attaque à sa vie privée. En venant sans papiers, sans dossiers, uniquement de son bagout. Il s’en est sorti avec les honneurs. À chaque écueil, il s’en est sorti de manière honorable. Il a aussi déclaré qu'il était de confession hindoue et que sa famille est une mosaïque de communautés.
Dans une île où chacun vit sa foi sans devoir rendre de compte à qui que ce soit, il a fallu que des «batiaras », s'autorisent le droit, de faire le coming out religieux de l'ASP Jagai à la tête de la Special Striking Team (SST). Une vidéo, non datée circule sur la Toile. Les commentaires des uns et des autres, sont indignes de notre vivre ensemble. Attiser la haine de l'autre dans un but politique est l'oeuvre des petits l'esprits.
Pour vivre heureux, vivons cachés. Ashik Jagai a répété à de multiples occasions qu'il ne s'appelle pas Rashid jagai. C'est son droit. C'est sa liberté. Au lieu d'acculer la défense du patron de la Special Striking Team Ashik Jagai, qui parle « d'accusations infondées et de démagogie » face aux dérives de sa milice, c'est contre sa personne qu'on s'en prend. Détournant ainsi l'intérêt publique par des « palabres ». Pas étonnant qu'il devient encore plus fort dans l'opinion publique. S'il y a bien une chose que les Mauriciens sont intolérants, c'est de jouer avec la religion d'autrui.
