Politique

Bhadain victime d’une agression par bande par les dirigeants de l’opposition


Rédigé par E. Moris le Samedi 3 Octobre 2020



C’est pire qu’une volée de bois vert ! C’est presque de l’agression… avec un marteau-piqueur.

Ce matin en conférence de presse, les quatre principaux dirigeants de l’entente de l’opposition se sont attaqués avec virulence, violence même, au leader du Reform Party. Xavier-Luc Duval, Navin Ramgoolam, Paul Bérenger et Arvind Boolell se sont tour à tour attaqués à Roshi Bhadain. 

Ils ont qualifié ses propos, dans son appel à l’opposition de démissionner « d’irréfléchis » et de « mal inspirés », au mieux, et « dangereux » au pire. Mais bien d’autres termes ont été utilisés dans la palette entre ces deux extrêmes ! Xavier-Luc Duval a clairement indiqué que l’opposition n’a pas du tout apprécié les propos de Roshi Bhadain qui a demandé à toute l’opposition au départ, puis à une douzaine par la suite, de démissionner afin de provoquer des législatives. Sauf que, soutient le leader du PMSD, une telle action représente « le plus cadeau qui pourrait être fait à Pravind Jugnauth ». 

Il affirme que le Premier ministre se retrouverait pendant près de 8 mois sans opposition. « Il aurait le Parlement acquis à sa cause. Il aurait une majorité de trois-quarts. Et il pourrait changer toutes les provisions de la Constitution. C’est dangereux », affirme-t-il. Xavier-Luc Duval soutient que le « faux-pas » de Bhadain ne vont pas améliorer ses relations avec l’opposition. 

Navin Ramgoolam a aussi tiré à boulets rouges sur Roshi Bhadain, mais en restant dans la limite. Il a indiqué que les propos du leader du Reform Party « ne font pas sens » et qu’il a été « mal-inspiré ». Paul Bérenger, quant à lui, ne s’est pas privé pour sortir le bazooka. « Avec ses propos, il a tenté de faire accroire que nous, députés de l’opposition, sommes attachés à nos sièges et que nous sommes des jouisseurs », a-t-il déclaré de sa voix de stentor. Avant de d’accuser Bhadain d’avoir tenu des propos dangereux ! 

Enfin, quant à Arvin Boolell, il a parlé de « déclaration irréfléchie » et de « faux-pas monumental ». Il a demandé à ce que Bhadain se ressaisisse. Pas sûr que son appel soit entendu !

Samedi 3 Octobre 2020