Séance assez surprenante en cour de Port-Louis lundi. Vimen Sabapati comparaissait dans le cadre de sa détention. Son avocate, Melany Nagen, a déposé une motion de remise en liberté sous caution.
Le magistrat a été le premier surpris. Il a rappelé à l’avocate que cela n’était pas en règle car son client conteste, devant la cour suprême, le fait que l’enquête soit menée par la Special Striking Team. La cour suprême ayant préséance, la procédure veut que la cour inférieure attende son verdict avant de poursuivre ses travaux dans les cas liés.
Le problème, a souligné le magistrat, est que si la motion est prise, c’est que c’est un représentant de la Special Striking Team qui devra venir à la barre. Cela, alors que Vimen Sabapati conteste le fait que cette unité mène l’enquête. Le magistrat a alors fait comprendre à l’avocate qu’il fixera une date pour débattre de la motion immédiatement si l’affaire est retirée en cour suprême. Mais Me Melany Nagen a tout de même insisté pour déposer sa motion de remise en liberté. Le magistrat a accédé à la requête de l’avocate. Il a fixé au 5 septembre prochain l’audience pour la motion de remise en liberté conditionnelle. Cela, tout en précisant qu’un officier de la SST viendra déposer en cour.
Le magistrat a été le premier surpris. Il a rappelé à l’avocate que cela n’était pas en règle car son client conteste, devant la cour suprême, le fait que l’enquête soit menée par la Special Striking Team. La cour suprême ayant préséance, la procédure veut que la cour inférieure attende son verdict avant de poursuivre ses travaux dans les cas liés.
Le problème, a souligné le magistrat, est que si la motion est prise, c’est que c’est un représentant de la Special Striking Team qui devra venir à la barre. Cela, alors que Vimen Sabapati conteste le fait que cette unité mène l’enquête. Le magistrat a alors fait comprendre à l’avocate qu’il fixera une date pour débattre de la motion immédiatement si l’affaire est retirée en cour suprême. Mais Me Melany Nagen a tout de même insisté pour déposer sa motion de remise en liberté. Le magistrat a accédé à la requête de l’avocate. Il a fixé au 5 septembre prochain l’audience pour la motion de remise en liberté conditionnelle. Cela, tout en précisant qu’un officier de la SST viendra déposer en cour.
