C'est un pays d'Afrique qui ne ce cesse de reculer en terme de liberté. 10 ans après le dernier recensement de 2011, un nouvel exercice sera effectué à partir du19 juin jusqu’au 1er août 2022.
A une question parlementaire du député du MMM, Reza Uteem, le ministre des Finances, Renganaden Padayachy a déclaré lors de l’Assemblée nationale que les Mauriciens ne seront pas appelés à déclarer leur communauté, mais comme dans les précédents recensements, les Mauriciens seront appelés à déclarer leur appartenance religieuse.
A une question parlementaire du député du MMM, Reza Uteem, le ministre des Finances, Renganaden Padayachy a déclaré lors de l’Assemblée nationale que les Mauriciens ne seront pas appelés à déclarer leur communauté, mais comme dans les précédents recensements, les Mauriciens seront appelés à déclarer leur appartenance religieuse.
Rappelons qu'ailleurs, la pratique des recensements religieux qui permettraient, à partir d'une méthodologie scientifique, la collecte de données faisant apparaître une opinion religieuse, de publier sous le timbre d'une institution publique une estimation fiable du nombre de personnes déclarant se rattacher à un culte est abolie.
Cette position résulte davantage d'une approche nationale, inspirée de la laïcité, selon laquelle l'État reste indifférent aux cultes. Toutefois, elle ne découle d'aucune exigence constitutionnelle liée au principe de laïcité. La liberté d'opinion qui comprend la liberté religieuse, garantie par l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 n'empêcherait pas un système déclaratif, reposant sur un libre rattachement d'un culte, incluant la possibilité pour la personne interrogée de ne pas choisir de culte.
Cette position résulte davantage d'une approche nationale, inspirée de la laïcité, selon laquelle l'État reste indifférent aux cultes. Toutefois, elle ne découle d'aucune exigence constitutionnelle liée au principe de laïcité. La liberté d'opinion qui comprend la liberté religieuse, garantie par l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 n'empêcherait pas un système déclaratif, reposant sur un libre rattachement d'un culte, incluant la possibilité pour la personne interrogée de ne pas choisir de culte.