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Environnement

▶️ Un projet d'extension d'hôtel sur la plage publique de Flic-en-Flac fait polémique


Rédigé par E. Moris le Lundi 15 Juillet 2019

L'île Maurice attire chaque année près d'1,5 million de visiteurs. Mais, comme dans tous les grands sites touristiques, cette affluence a des conséquences sur l'environnement. Et une partie de la population commence à protester.



Après la plage de Pomponette, le gouvernement compte privatiser 600 mètres de plage de sable blanc et fin a Bel Ombre dans le Sud de Maurice pour répondre aux désirs d'un promoteur hôtelier, la compagnie West Coast Leisure Ltd.

On pensait que la côte ouest de l'île déjà défigurée par des immeubles type HLM aurait eu droit à un sursis. Cette zone hautement prisée où il fait bon séjourner, camper ou pique-niquer c'est Flic en Flac, un splendide village, à l'abri du vent quasiment toute l'année.

C'est donc avec un véritable cri du coeur que Yashveen Ramdoyal implore les Mauriciens à se mobiliser contre un projet d'extension d'hôtel sur la plage publique de Flic-en-Flac.

Le gouvernement et les autorités ont semblent-ils avaliser un permis pour accaparer encore un peu plus la plage destinée aux Mauriciens en accordant un projet d'extension à la Villa Caroline.

Cocotiers, soleil et eau chaude, à quoi ressemble donc l’envers du décors ? 

Entre les centres commerciaux fantômes, les IRS, RES, PDS, IHS...L'île ne cesse de bétonner et perd ainsi tout son cachet.  Dans une certaine fatalité et laxisme, le littoral de l'île et les côtes mauriciennes ont été habitées, puis grignotées entre plages privées, îlots privés et projet hôteliers ou immobiliers.    

120 km de sable fin sur une ligne côtière totale de 320 km constituait le potentiel paradisiaque de la belle île tropicale. Cette histoire finit mal puisque « le million d’habitants qui aiment la mer, les filaos et le bruit du vent » n’avait plus à partir de 2003 que 26 kilomètres pour ses journées de détente et de rêverie, ses pique-niques en famille et jeux de plage.   
 


Lundi 15 Juillet 2019


1.Posté par BOYCOTT le 16/07/2019 16:48
Voilà les dérives du tourisme non durable.
Des groupes hôteliers qui abusent et en veulent toujours plus au détriment de la population.
Il est temps que les Réunionnais réagissent aussi et se mettent à BOYCOTTER ces structures qui ne respectent plus rien.
Le modèle de tourisme sauvage à la mauricienne va à sa perte. Ce n'est qu'une question de temps.

2.Posté par sbuba le 16/07/2019 18:59
en même temps Maurice est un état indépendant qui n'a pas beaucoup d'autres ressources que le tourisme.
Il n'y a pas plus écolo que moi au vrai sens du terme,mais c'est facile d'aller donner des leçons aux autres quand on est français avec les subventions de l'état et de l'Europe et tous les assistés qu'on entretien avec les allocs(notre pognon).
A maurice ya pas tout ça, et les gens doivent vraiment bosser pour s'en sortir.
et ils s'en sortent plutôt pas mal même au niveau de l'environnement, qui en même temps est leur capital aussi.Ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis
De toute façon, c'est leur problème et si ça crée des emplois ce n'est certainement pas a nous d'aller leur donner des leçons

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