Les Seychelles sont connues pour être un paradis tropical dans l'océan Indien, réputées pour ses magnifiques plages et son tourisme de luxe.
Mais le pays lutte contre une épidémie d'héroïne avec environ 10% de la population locale dépendante de la drogue. Selon un documentaire de la BBC Afrique, "On estime qu'environ 10 % de la population seychelloise est accro à l'héroïne. À tel point qu'il faut faire appel à des travailleurs étrangers pour faire le travail que les toxicomanes locaux ne peuvent pas faire."
Même le président Wavel Ramkalawan admet que la prison n'est pas adaptée aux besoins. "Quand vous avez un tel désordre, c'est le terreau de la corruption de la part des agents. Et une fois que vous avez de la corruption, alors les drogues continueront à entrer dans la prison", déclare-t-il à la BBC depuis le State House de la capitale, Victoria, ajoutant qu'il envisage de construire une nouvelle prison.
"À l'heure actuelle, par habitant, en ce qui concerne la consommation d'héroïne, les Seychelles sont numéro un dans le monde. Et ce n'est pas une statistique qui me fait personnellement plaisir."
Étonnamment, dans une nation prise en otage par l'héroïne, la méthadone est le seul soutien cohérent dont disposent les toxicomanes. Mais pour de nombreux Seychellois, cette dose quotidienne n'est rien d'autre qu'un coup gratuit du matin, ce qui est incroyablement dangereux. La consommation simultanée de méthadone et d'héroïne peut entraîner une overdose mortelle.
L'addiction à l'héroïne est déclarée priorité de santé publique et traitée comme une maladie. Un programme de distribution gratuite de méthadone couplé à un suivi médical est lancé. Le président, qui est en poste depuis deux ans maintenant, accuse ses prédécesseurs d'être responsables du manque de soins hospitaliers, pourtant indispensables. Selon lui, la politique a empêché l'administration précédente de s'attaquer à ce problème. "Mais nous avons reçu une subvention des Émirats arabes unis pour construire un véritable centre de réhabilitation. Nous allons donc dans cette direction", déclare M. Ramkalawan.
L'héroïne arrive principalement aux Seychelles en provenance d'Afghanistan et d'Iran par bateau. Avec près d'un million de kilomètres carrés de mers territoriales, les contrebandiers ont un accès facile. Une fois qu'elle a atterri, elle est vendue dans de petites boutiques improvisées à l'arrière des maisons, dans les nombreux ghettos du pays.
Mais le pays lutte contre une épidémie d'héroïne avec environ 10% de la population locale dépendante de la drogue. Selon un documentaire de la BBC Afrique, "On estime qu'environ 10 % de la population seychelloise est accro à l'héroïne. À tel point qu'il faut faire appel à des travailleurs étrangers pour faire le travail que les toxicomanes locaux ne peuvent pas faire."
Même le président Wavel Ramkalawan admet que la prison n'est pas adaptée aux besoins. "Quand vous avez un tel désordre, c'est le terreau de la corruption de la part des agents. Et une fois que vous avez de la corruption, alors les drogues continueront à entrer dans la prison", déclare-t-il à la BBC depuis le State House de la capitale, Victoria, ajoutant qu'il envisage de construire une nouvelle prison.
"À l'heure actuelle, par habitant, en ce qui concerne la consommation d'héroïne, les Seychelles sont numéro un dans le monde. Et ce n'est pas une statistique qui me fait personnellement plaisir."
Étonnamment, dans une nation prise en otage par l'héroïne, la méthadone est le seul soutien cohérent dont disposent les toxicomanes. Mais pour de nombreux Seychellois, cette dose quotidienne n'est rien d'autre qu'un coup gratuit du matin, ce qui est incroyablement dangereux. La consommation simultanée de méthadone et d'héroïne peut entraîner une overdose mortelle.
L'addiction à l'héroïne est déclarée priorité de santé publique et traitée comme une maladie. Un programme de distribution gratuite de méthadone couplé à un suivi médical est lancé. Le président, qui est en poste depuis deux ans maintenant, accuse ses prédécesseurs d'être responsables du manque de soins hospitaliers, pourtant indispensables. Selon lui, la politique a empêché l'administration précédente de s'attaquer à ce problème. "Mais nous avons reçu une subvention des Émirats arabes unis pour construire un véritable centre de réhabilitation. Nous allons donc dans cette direction", déclare M. Ramkalawan.
L'héroïne arrive principalement aux Seychelles en provenance d'Afghanistan et d'Iran par bateau. Avec près d'un million de kilomètres carrés de mers territoriales, les contrebandiers ont un accès facile. Une fois qu'elle a atterri, elle est vendue dans de petites boutiques improvisées à l'arrière des maisons, dans les nombreux ghettos du pays.
