Le leader du Reform Party, Roshi Bhadain a donné rendez-vous au public ce dimanche à Beau-Bassin, pour la présentation des 80 mesures très importantes pour le changement dans le pays.
Il a dévoilé son programme avec les membres du parti, en proposant 24 mesures phares présentées sous différents thèmes. Une présentation bien huilée, les intervenants ayant eu au préalable un temps de parole alloué, donc pas de temps mort, la mécanique a parfaitement fonctionné, bien que de l'avis général, c'était une présentation beaucoup trop longue. Le dynamise insufflé par le leader durant les deux heures trente de direct reste néanmoins une véritable performance.
Les Mauriciens plus habitués à l'ambiance des meetings où les piques, dérapages, insultes et palabres sont au menu, ont été cette fois-ci pour leurs frais. Ils ont eu face à eux, un homme déterminé et qui ambitionne le poste de Premier ministre. Si dans la forme, l'homme n'a pas perdu de son bagout naturel, dans le fond, les mesures annoncées, pour certaines, restent de véritables promesses électorales.
Comme introduction, Bhadain a voulu frapper fort avec un projet de loi permettant la révocation d'un député ayant failli à ses obligations au bout de deux ans. Une idée piochée à l'étranger mais difficile à réaliser dans le contexte mauricien. Non seulement pour le coût d'une élection mais les recours en justice qui peuvent faire trainer les choses en longueur, il suffit de voir comment les pétitions électorales ont été plus ou moins déboutées, usant la patience de tous.
En proposant un référendum à la mi-mandat pour évaluer la performance des élus du gouvernement et de l'opposition, là aussi, un simple sondage aurait suffit, moins coûteux sans passer par les urnes, tout en évitant de mobiliser l'armada électoral (congés, réquisition des classes scolaires, force policière...) peut donner une idée de l'opinion publique sur le sujet. L'élection d'un président au suffrage universel est une évolution de mentalité.
Ce qui a également néanmoins retenu l'attention c'est la part réservée à l'éducation et les loisirs. Très clairement Roshi Bhadain a une vision plus globale sur les attentes de la jeunesse mauricienne. Remettre l'île Maurice sur la carte du monde, en proposant des festivals, l'initiative est noble. Recréer une ambiance festive chaque week-end, dans des villes différentes, où la Street Food et les marchands ambulants sont à l'honneur, c'est un pari prometteur.
Concernant la question qui est sur toutes les lèvres "est-ce que le Reform Party fera partie d'une alliance?", la réponse de Badhain est sans équivoque pour l'heure. Bien qu'il a été assez malin de s'adresser à l'assistance, sans fermer définitivement les portes. Pour lui, il ne fait aucun doute que les partis dit traditionnels ne sont pas prêts à adopter les mesures qu'il a énuméré. Il a laissé libre à son auditoire de réfléchir à la question.
Il a dévoilé son programme avec les membres du parti, en proposant 24 mesures phares présentées sous différents thèmes. Une présentation bien huilée, les intervenants ayant eu au préalable un temps de parole alloué, donc pas de temps mort, la mécanique a parfaitement fonctionné, bien que de l'avis général, c'était une présentation beaucoup trop longue. Le dynamise insufflé par le leader durant les deux heures trente de direct reste néanmoins une véritable performance.
Les Mauriciens plus habitués à l'ambiance des meetings où les piques, dérapages, insultes et palabres sont au menu, ont été cette fois-ci pour leurs frais. Ils ont eu face à eux, un homme déterminé et qui ambitionne le poste de Premier ministre. Si dans la forme, l'homme n'a pas perdu de son bagout naturel, dans le fond, les mesures annoncées, pour certaines, restent de véritables promesses électorales.
Comme introduction, Bhadain a voulu frapper fort avec un projet de loi permettant la révocation d'un député ayant failli à ses obligations au bout de deux ans. Une idée piochée à l'étranger mais difficile à réaliser dans le contexte mauricien. Non seulement pour le coût d'une élection mais les recours en justice qui peuvent faire trainer les choses en longueur, il suffit de voir comment les pétitions électorales ont été plus ou moins déboutées, usant la patience de tous.
En proposant un référendum à la mi-mandat pour évaluer la performance des élus du gouvernement et de l'opposition, là aussi, un simple sondage aurait suffit, moins coûteux sans passer par les urnes, tout en évitant de mobiliser l'armada électoral (congés, réquisition des classes scolaires, force policière...) peut donner une idée de l'opinion publique sur le sujet. L'élection d'un président au suffrage universel est une évolution de mentalité.
Ce qui a également néanmoins retenu l'attention c'est la part réservée à l'éducation et les loisirs. Très clairement Roshi Bhadain a une vision plus globale sur les attentes de la jeunesse mauricienne. Remettre l'île Maurice sur la carte du monde, en proposant des festivals, l'initiative est noble. Recréer une ambiance festive chaque week-end, dans des villes différentes, où la Street Food et les marchands ambulants sont à l'honneur, c'est un pari prometteur.
Concernant la question qui est sur toutes les lèvres "est-ce que le Reform Party fera partie d'une alliance?", la réponse de Badhain est sans équivoque pour l'heure. Bien qu'il a été assez malin de s'adresser à l'assistance, sans fermer définitivement les portes. Pour lui, il ne fait aucun doute que les partis dit traditionnels ne sont pas prêts à adopter les mesures qu'il a énuméré. Il a laissé libre à son auditoire de réfléchir à la question.
