Le chef de l’Église catholique a présenté sa lettre pastorale pour l’année 2023, ayant pour thème : « Marcher ensemble, c'est ouvrir un chemin d'espérance ». Dans son message diffusé sur la chaine kréol de la MBC, le cardinal Piat a été égal à lui-même. Franc et sans détour.
Sur le plan global, il affirme qu’il est interpellé par « le monde qui va mal avec les épidémies et conflits ». En ce qui concerne Maurice, il soutient que la hausse du coût de la vie et l'inflation galopante, qui pèsent lourd sur la population, le préoccupent au plus haut point. Il en est de même pour la drogue. Elle circule facilement dans le pays, dit-il. Et ses dégâts sur la famille et les jeunes sont immenses.
Le cardinal Piat n’oublie pas de souligner que la drogue corrompt aussi les institutions. Pour le chef de l’église catholique, l’attrait de l’argent facile fait un mal immense au pays. Et il souligne qu’il nous faut de l’espoir. Mais aussi reconnaître « les dysfonctionnements qui existent dans nos institutions ».
Mais le cardinal Maurice Piat, s’en est pris aussi frontalement au Premier ministre, Pravind Kumar Jugnauth, notamment concernant ses attaques contre le judiciaire. Il estime que ce faisant, le Premier ministre manque de respect sur le principe de la séparation des pouvoirs. "Mo ploré kan mo trouve l'independance de bann l'institution p menacé, kan fondation de nou democratie p ebranlé. Ki maniere kapav gagne la paix dans ene communauté, kan ene communauté gagne insulté par ene chanté ki meprisant pou zot. Mo bizin dire mo triste, mo inquiet pou mo pays. Kan mo trouve l'injustice, la corruption p toleré sa kantité la."
L'affaire Franklin a aussi été évoqué. Le Cardinal déplore le manque de réactivité des autorités mauriciennes alors que Jean Hubert Celérine alias Franklin, condamné à La Réunion, a réussi a échappé aux mailles du filet à Maurice. Il s'interroge sur la drogue qui a pu s'infiltré et détruire la jeunesse mauricienne. Selon Piat, la corruption menace sérieusement l'indépendance de la police.
Rappelons que cela fait 30 ans depuis que Maurice Piat est à la tête du diocèse de Port-Louis. C’est le 15 mars 1993 que celui qui avait été nommé évêque coadjuteur deux ans plus tôt est devenu évêque résidentiel du diocèse de Port-Louis. Rappelons qu’en 2016, Maurice Piat, qui avait 75 ans, a soumis sa lettre de démission au pape François en tant qu’évêque de Port-Louis. Mais tant que le Vatican n’aura pas désigné son successeur, le cardinal Piat devra continuer à demeurer le chef berger de Dieu à Maurice.
Sur le plan global, il affirme qu’il est interpellé par « le monde qui va mal avec les épidémies et conflits ». En ce qui concerne Maurice, il soutient que la hausse du coût de la vie et l'inflation galopante, qui pèsent lourd sur la population, le préoccupent au plus haut point. Il en est de même pour la drogue. Elle circule facilement dans le pays, dit-il. Et ses dégâts sur la famille et les jeunes sont immenses.
Le cardinal Piat n’oublie pas de souligner que la drogue corrompt aussi les institutions. Pour le chef de l’église catholique, l’attrait de l’argent facile fait un mal immense au pays. Et il souligne qu’il nous faut de l’espoir. Mais aussi reconnaître « les dysfonctionnements qui existent dans nos institutions ».
Mais le cardinal Maurice Piat, s’en est pris aussi frontalement au Premier ministre, Pravind Kumar Jugnauth, notamment concernant ses attaques contre le judiciaire. Il estime que ce faisant, le Premier ministre manque de respect sur le principe de la séparation des pouvoirs. "Mo ploré kan mo trouve l'independance de bann l'institution p menacé, kan fondation de nou democratie p ebranlé. Ki maniere kapav gagne la paix dans ene communauté, kan ene communauté gagne insulté par ene chanté ki meprisant pou zot. Mo bizin dire mo triste, mo inquiet pou mo pays. Kan mo trouve l'injustice, la corruption p toleré sa kantité la."
L'affaire Franklin a aussi été évoqué. Le Cardinal déplore le manque de réactivité des autorités mauriciennes alors que Jean Hubert Celérine alias Franklin, condamné à La Réunion, a réussi a échappé aux mailles du filet à Maurice. Il s'interroge sur la drogue qui a pu s'infiltré et détruire la jeunesse mauricienne. Selon Piat, la corruption menace sérieusement l'indépendance de la police.
Rappelons que cela fait 30 ans depuis que Maurice Piat est à la tête du diocèse de Port-Louis. C’est le 15 mars 1993 que celui qui avait été nommé évêque coadjuteur deux ans plus tôt est devenu évêque résidentiel du diocèse de Port-Louis. Rappelons qu’en 2016, Maurice Piat, qui avait 75 ans, a soumis sa lettre de démission au pape François en tant qu’évêque de Port-Louis. Mais tant que le Vatican n’aura pas désigné son successeur, le cardinal Piat devra continuer à demeurer le chef berger de Dieu à Maurice.
