Le Premier ministre nationaliste indien entremêle de plus en plus la politique et la religion, alors que les minorités musulmane et chrétienne sont harcelées et attaquées par les extrémistes hindous.
Le gouvernement de Modi est accusé de « réécrire l'histoire » en tant que faits historiques et scientifiques clés, y compris le passé musulman de l'Inde et la théorie de l'évolution de Darwin, ont été retirés de nombreux manuels scolaire. Les dirigeants musulmans effacés des manuels scolaires. Les références aux Moghols, qui ont régné sur le sous-continent entre le XVIe et le XIXe siècle, ont également été supprimées des manuels d'histoire, selon un article de Al Jazareera.
Le parlementaire musulman Asaduddin Owaisi a accusé le BJP au pouvoir de "faire avancer son programme politique" en révisant et en réécrivant les manuels scolaires. "Ce que fait le BJP est conforme aux autres dirigeants fascistes. Nous avons vu dans d'autres pays comment les fascistes ont joué avec l'histoire au gré de leur idéologie. La même chose se passe maintenant en Inde, mais l'ampleur est extraordinaire", a-t-il déclaré à Al Jazeera.
Rappelons que de relents de communalisme envers les minorités ont mis à mal la politique du Bharatiya Janata Party (PBJ) de Modi en Inde. Le parti indien tente d'effacer avec des moyens peu avouables les minorités dans la Grande Péninsule. On assiste dans divers États de l’Union indienne, une modification des noms des villes, rues et gares afin de valoriser le patrimoine historique et linguistique national. Bien souvent, ces États sont dirigés par les nationalistes hindous du BJP (Bharatiya Janata Party, Parti du peuple indien). Le changement de nom consiste à réhabiliter la version hindoue de lieux qui ont pris une consonance islamique au long des sept à huit siècles de présence musulmane dans le pays.
Ces mesures ne sont qu’un aspect d’une tendance bien plus vaste, qui est à l’œuvre depuis que le BJP est revenu au pouvoir en 2014. Le Premier ministre, Narendra Modi, incarne tout à la fois l’aspiration indienne à la modernité et la tendance au repli identitaire. Le retour au pouvoir du BJP et la victoire de Narendra Modi ont notamment résulté du soutien du RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh). Sa branche religieuse – le VHP (Vishwa Hindu Parishad, Association hindoue universelle) – est aussi celle qui affiche les tendances les plus extrémistes et violentes. Leur objectif politique est de remplacer une Inde constitutionnellement laïque par un État ethnique hindou.
Les années de gouvernement Modi sont marquées par un intense activisme nationaliste hindou. La liberté d’opinion et la propension au débat, si chères à la tradition intellectuelle indienne, ont fait les frais d’un chauvinisme culturel pro-hindou, aussi sourcilleux qu’intolérant. Ceux qui ont voulu dénoncer le gouvernement ou l’idéologie de l’hindutva ont fait l’objet d’intimidation, voire de représailles. Certains ont même été accusés de colporter des idées antinationales et menacés d’être inculpés pour comportement séditieux. (Source : Vie Publique)
Le gouvernement de Modi est accusé de « réécrire l'histoire » en tant que faits historiques et scientifiques clés, y compris le passé musulman de l'Inde et la théorie de l'évolution de Darwin, ont été retirés de nombreux manuels scolaire. Les dirigeants musulmans effacés des manuels scolaires. Les références aux Moghols, qui ont régné sur le sous-continent entre le XVIe et le XIXe siècle, ont également été supprimées des manuels d'histoire, selon un article de Al Jazareera.
Le parlementaire musulman Asaduddin Owaisi a accusé le BJP au pouvoir de "faire avancer son programme politique" en révisant et en réécrivant les manuels scolaires. "Ce que fait le BJP est conforme aux autres dirigeants fascistes. Nous avons vu dans d'autres pays comment les fascistes ont joué avec l'histoire au gré de leur idéologie. La même chose se passe maintenant en Inde, mais l'ampleur est extraordinaire", a-t-il déclaré à Al Jazeera.
Rappelons que de relents de communalisme envers les minorités ont mis à mal la politique du Bharatiya Janata Party (PBJ) de Modi en Inde. Le parti indien tente d'effacer avec des moyens peu avouables les minorités dans la Grande Péninsule. On assiste dans divers États de l’Union indienne, une modification des noms des villes, rues et gares afin de valoriser le patrimoine historique et linguistique national. Bien souvent, ces États sont dirigés par les nationalistes hindous du BJP (Bharatiya Janata Party, Parti du peuple indien). Le changement de nom consiste à réhabiliter la version hindoue de lieux qui ont pris une consonance islamique au long des sept à huit siècles de présence musulmane dans le pays.
Ces mesures ne sont qu’un aspect d’une tendance bien plus vaste, qui est à l’œuvre depuis que le BJP est revenu au pouvoir en 2014. Le Premier ministre, Narendra Modi, incarne tout à la fois l’aspiration indienne à la modernité et la tendance au repli identitaire. Le retour au pouvoir du BJP et la victoire de Narendra Modi ont notamment résulté du soutien du RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh). Sa branche religieuse – le VHP (Vishwa Hindu Parishad, Association hindoue universelle) – est aussi celle qui affiche les tendances les plus extrémistes et violentes. Leur objectif politique est de remplacer une Inde constitutionnellement laïque par un État ethnique hindou.
Les années de gouvernement Modi sont marquées par un intense activisme nationaliste hindou. La liberté d’opinion et la propension au débat, si chères à la tradition intellectuelle indienne, ont fait les frais d’un chauvinisme culturel pro-hindou, aussi sourcilleux qu’intolérant. Ceux qui ont voulu dénoncer le gouvernement ou l’idéologie de l’hindutva ont fait l’objet d’intimidation, voire de représailles. Certains ont même été accusés de colporter des idées antinationales et menacés d’être inculpés pour comportement séditieux. (Source : Vie Publique)
