Dans un reportage diffusé sur la chaîne FRANCE 24, le 10 mars, durant la première journée de reconfinement, le journaliste Abdoollah Earally avait déclaré qu’il y aurait 6 variants sud africain et 1 variant anglais qui auraient été découvert sur l’île.
cliquez à 8,35min le reportage sur Maurice.
Depuis cette polémique, dès le lendemain, le Dr Zouberr Joomaye, conseiller "bénévole", a indiqué que les autorités n’ont pas encore réceptionné le séquençage des 52 cas locaux recensés depuis le 5 mars (nombre annoncé à l’heure où il intervenait) sur la présence de variants dans les cas dépistés.
Selon lui, concernant cette information : «C'est totalement, faux, prématuré et irresponsable».
Selon le Dr Zouberr Joomaye " Nous ne sommes pas en mesure de dire qu’un variant est mis en cause. Il y a beaucoup d’extrapolations. Il ne faut pas communiquer des informations qui feront paniquer le public. Nous avons séquencé les gênes du virus d’une vingtaine de personnes en quarantaine et nous avons décelé quatre variants. Mais ces gens étaient tous en provenance de l’étranger. Il ne faut pas évoquer la présence de variants alors même que le pays est confronté à une résurgence de l’épidémie."
Abdoollah Earally, correspondant de RFI et de France 24 donne sa version d'un point de vue journalistique
« Reconfiner, toute une nation après avoir dépisté seulement 15 cas positifs de Covid-19 semblait une réponse démesurée. Sauf si les vraies raisons n'ont pas été portées à la connaissance du public. D’un point de vue journalistique, il était de mon devoir d’apporter un éclairage sur les questions essentielles du moment, du mieux que je peux, en toute honnêteté, dans le délai imparti et des informations fiables disponibles. Les informations obtenues sur la présence de six variants africains et d’un variant anglais sont d’une source locale directe que j’estime honnête, respectée et fiable. Maintenant il faut se poser deux questions. Quand ces variants ont été décelés ? Et quels peuvent être (je dis bien peuvent être) leurs conséquences sur la propagation du virus à Maurice en ce moment ? A chercher et à documenter sans hystérie. Soyons dignes de notre liberté d’expression. »
cliquez à 8,35min le reportage sur Maurice.
Depuis cette polémique, dès le lendemain, le Dr Zouberr Joomaye, conseiller "bénévole", a indiqué que les autorités n’ont pas encore réceptionné le séquençage des 52 cas locaux recensés depuis le 5 mars (nombre annoncé à l’heure où il intervenait) sur la présence de variants dans les cas dépistés.
Selon lui, concernant cette information : «C'est totalement, faux, prématuré et irresponsable».
Selon le Dr Zouberr Joomaye " Nous ne sommes pas en mesure de dire qu’un variant est mis en cause. Il y a beaucoup d’extrapolations. Il ne faut pas communiquer des informations qui feront paniquer le public. Nous avons séquencé les gênes du virus d’une vingtaine de personnes en quarantaine et nous avons décelé quatre variants. Mais ces gens étaient tous en provenance de l’étranger. Il ne faut pas évoquer la présence de variants alors même que le pays est confronté à une résurgence de l’épidémie."
Abdoollah Earally, correspondant de RFI et de France 24 donne sa version d'un point de vue journalistique
« Reconfiner, toute une nation après avoir dépisté seulement 15 cas positifs de Covid-19 semblait une réponse démesurée. Sauf si les vraies raisons n'ont pas été portées à la connaissance du public. D’un point de vue journalistique, il était de mon devoir d’apporter un éclairage sur les questions essentielles du moment, du mieux que je peux, en toute honnêteté, dans le délai imparti et des informations fiables disponibles. Les informations obtenues sur la présence de six variants africains et d’un variant anglais sont d’une source locale directe que j’estime honnête, respectée et fiable. Maintenant il faut se poser deux questions. Quand ces variants ont été décelés ? Et quels peuvent être (je dis bien peuvent être) leurs conséquences sur la propagation du virus à Maurice en ce moment ? A chercher et à documenter sans hystérie. Soyons dignes de notre liberté d’expression. »
