Face à la crise sanitaire et devant la forte progression des inégalités, il faut remettre à contribution les grands groupes et les grandes fortunes, comme le font déjà certains pays d'Europe.
En Allemagne, la coprésidente du SPD, parti partageant le pouvoir avec Angela Merkel, propose un prélèvement exceptionnel pour financer un plan de relance. Au Royaume-Uni, 63% des Britanniques se disent favorables à une taxe sur les riches propriétaires immobiliers. En Espagne, la coalition de gauche Unidas Podemos, présente au gouvernement, une demande une taxe de solidarité temporaire sur les gros revenus. L’Italie bruisse elle aussi de propositions d’une «Virus Tax».
Pourquoi ne pas appliquer ces mesures d'impôts sur les hauts revenus, les impôts fonciers ou l’impôt sur la fortune, éventuellement par le biais d’une «surtaxe de solidarité» à Maurice ?
Le pouvoir politique à Maurice, comme partout ailleurs aura du mal à y échapper d’une manière ou d’une autre. La pandémie due au Covid-19 promet de plonger la planète dans une crise économique ravageuse. Les conséquences en sont d’ores et déjà claires : l’année 2020 se soldera par une récession mondiale avec une montée de la pauvreté et des inégalités, selon l'auteur de "Nous n’avons pas besoin des riches", Maxime Cochard.
Le Covid Bill voté par la majorité parlementaire validerait ainsi le chômage de masse annoncé il y a quelques semaines par le ministre des Finances.
L’impôt sur la fortune est désormais une urgence absolue. Alors que partout dans le monde, les peuples se mettent d’accord pour accroître la fiscalité sur les très hauts revenus et les grands groupes, les Mauriciens appellent le gouvernement à agir et de donner l'exemple en baissant leur salaire mais aussi de mettre les grandes fortunes de l'île à contribution.
Les conglomérats et les grandes entreprises mauriciennes sont des emblèmes de réussite qui créent 75,000 emplois dans des secteurs divers et variés. Ces entreprises mauriciennes sont essentiellement composées de familles très puissantes, telles que les Fon Sing, Ah-Teck, Kalachand, Curimjee, Man Him, Ramtoola, Ramdenee, Lam Po Tang, Yip Tong, Hassamal, Lagesse (IBL), Dalais (CIEL), Espitalier Noël (ENL) et New Mauritius Hotels, NMH (Beachcomber)...
Selon les chiffres avancés par Dev Sunnasy dans sa publication "Jeux de pouvoir", les '‘Big-5’": IBL, CIEL, ECLOSIA, ENL et NMH, ont consolidés durant les cinq dernières années financières un chiffre d’affaires de Rs 461.5 milliards avec un profit après taxe de Rs 23.6 Milliards.
De 2015 à 2019, 8% de leur chiffre d’affaires provient de l’agro-industrie et l’énergie, 29% du secteur hôtelier, 19% dans l’alimentation et le commerce, soit Rs 88 milliards, 14% dans les secteurs liés au manufacturier. Les 30% restants, soit Rs 141 milliards, étant génères par les secteurs tels que les finances, l’immobilier, la logistique, etc…
En Allemagne, la coprésidente du SPD, parti partageant le pouvoir avec Angela Merkel, propose un prélèvement exceptionnel pour financer un plan de relance. Au Royaume-Uni, 63% des Britanniques se disent favorables à une taxe sur les riches propriétaires immobiliers. En Espagne, la coalition de gauche Unidas Podemos, présente au gouvernement, une demande une taxe de solidarité temporaire sur les gros revenus. L’Italie bruisse elle aussi de propositions d’une «Virus Tax».
Pourquoi ne pas appliquer ces mesures d'impôts sur les hauts revenus, les impôts fonciers ou l’impôt sur la fortune, éventuellement par le biais d’une «surtaxe de solidarité» à Maurice ?
Le pouvoir politique à Maurice, comme partout ailleurs aura du mal à y échapper d’une manière ou d’une autre. La pandémie due au Covid-19 promet de plonger la planète dans une crise économique ravageuse. Les conséquences en sont d’ores et déjà claires : l’année 2020 se soldera par une récession mondiale avec une montée de la pauvreté et des inégalités, selon l'auteur de "Nous n’avons pas besoin des riches", Maxime Cochard.
Le Covid Bill voté par la majorité parlementaire validerait ainsi le chômage de masse annoncé il y a quelques semaines par le ministre des Finances.
L’impôt sur la fortune est désormais une urgence absolue. Alors que partout dans le monde, les peuples se mettent d’accord pour accroître la fiscalité sur les très hauts revenus et les grands groupes, les Mauriciens appellent le gouvernement à agir et de donner l'exemple en baissant leur salaire mais aussi de mettre les grandes fortunes de l'île à contribution.
Les conglomérats et les grandes entreprises mauriciennes sont des emblèmes de réussite qui créent 75,000 emplois dans des secteurs divers et variés. Ces entreprises mauriciennes sont essentiellement composées de familles très puissantes, telles que les Fon Sing, Ah-Teck, Kalachand, Curimjee, Man Him, Ramtoola, Ramdenee, Lam Po Tang, Yip Tong, Hassamal, Lagesse (IBL), Dalais (CIEL), Espitalier Noël (ENL) et New Mauritius Hotels, NMH (Beachcomber)...
Selon les chiffres avancés par Dev Sunnasy dans sa publication "Jeux de pouvoir", les '‘Big-5’": IBL, CIEL, ECLOSIA, ENL et NMH, ont consolidés durant les cinq dernières années financières un chiffre d’affaires de Rs 461.5 milliards avec un profit après taxe de Rs 23.6 Milliards.
De 2015 à 2019, 8% de leur chiffre d’affaires provient de l’agro-industrie et l’énergie, 29% du secteur hôtelier, 19% dans l’alimentation et le commerce, soit Rs 88 milliards, 14% dans les secteurs liés au manufacturier. Les 30% restants, soit Rs 141 milliards, étant génères par les secteurs tels que les finances, l’immobilier, la logistique, etc…