
L'échec du renflouage d'un navire taïwanais échoué à St Brandon, révèle un bail occupé par Raphael Fishing Company ? A qui veut-on faire avaler cette couleuvre ? A la surprise générale, Maneesh Gobin, le Part time Attorney General, a tenu une conférence le 20 janvier, pour faire une annonce surprenante concernant le contrat de Raphael Fishing Company sur l'île de St Brandon depuis 1929.
Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il parle du navire Yu Feng 67, qui est prisonnier des récifs au large de St Brandon depuis le 5 décembre dernier, Maneesh Gobin a noyé le poisson en annonçant que le gouvernement compte déclencher une nouvelle bataille légale contre la compagnie Raphaël Fishing Co Ltd, 14 ans après un jugement par le Privy Council. Il a expliqué que St Brandon fait partie de la République de Maurice mais que la compagnie a un bail permanent sur cette île. Ce qui interroge c'est que depuis trois mois, le gouvernement travaillait sur des solutions au naufrage du Feng Yu à St Brandon, sans savoir qu'il devait obtenir une autorisation au préalable avec Raphael Fishing pour pouvoir accéder à l’une des iles, régies par un bail ? C'est de l'incompétence aggravée ou du foutage de gueule. Sachant que des experts ont été appelés sur place pour venir renflouer le navire, notamment le Bridge Maritime.
Le gouvernement aurait donc réalisé qu’il n’a aucun droit sur l’île à la suite d'une décision du Privy Council. Ce qui n'est pas tout à fait vrai. L'Archipel de Saint Brandon fait partie intégrante du territoire mauricien, regroupant 30 îlots, dont 13 loués en baux permanents à Raphaël Fishing : île Raphaël ( île principale), île du Sud, île aux Cocos, île du Nord, entre autres.
« C’est un vieil acte notarié colonial, datant de 1901, qui donne ce droit à la compagnie de pêche. Le Privy Council a retenu le point que Raphaël Fishing a un bail permanent contre une subvention de Rs 1 versée à Mauric , y compris sur les Pas géométriques », a-t-il déclaré. Pour Maneesh Gobin, « les ressources se trouvant sur le territoire d’un pays doit bénéficier à toute la population et non une compagnie et ses actionnaires », a-t-il souligné. De ce fait, des actions légales seront entreprises par le gouvernement afin que la population puisse récupérer ses droits sur l'île de St-Brandon. Quitte à amender la Constitution, qui nécessiterait une majorité de ¾ pour y parvenir. Or, sans l’opposition, c'est impossible.
Plusieurs questions se posent. Arvin Boolell, chef de file du PTr affirme que si Gobin était de bonne foi, il aurait d’abord engagé des discussions avec Raphael Fishing et l’Outer Island Development Corporation (OIDC), un corps parapublic du gouvernement. « Raphael Fishing n’octroie pas les permis de pêche pour St. Brandon. Cela se fait au niveau du ministère de la Pêche et de l’OIDC. Puis, pour ériger quelque chose sur l’archipel, il faut déjà impérativement l’autorisation des autorités mauriciennes. »
Qui est derrière Raphael Fishing ?
Cette compagnie mauricienne incorporé e 7 juillet 1927, détient un bail permanent sur 13 îlots, à savoir l’île Raphaël, l’île du Sud (ou île boisée), Petit Fou, l’Avocaire, l’île aux Fous (Fous, île Fou), l’île du Gouvernement, Petit Mapou, Grand Mapou, La Baleine, l’île aux Cocos, Verronge, l’île aux Bois et Baleines Rocks. Il est le détenteur d’un permanent grant de Re 1 dans un acte de 1901. Le principal actionnaire est Jean Raymond Boulle, ( plus de 2,4 millions d’actions des 8 598 307 actions), un homme d'affaires basé à Monaco, et un des principaux actionnaires d'Omnicane.
Alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il parle du navire Yu Feng 67, qui est prisonnier des récifs au large de St Brandon depuis le 5 décembre dernier, Maneesh Gobin a noyé le poisson en annonçant que le gouvernement compte déclencher une nouvelle bataille légale contre la compagnie Raphaël Fishing Co Ltd, 14 ans après un jugement par le Privy Council. Il a expliqué que St Brandon fait partie de la République de Maurice mais que la compagnie a un bail permanent sur cette île. Ce qui interroge c'est que depuis trois mois, le gouvernement travaillait sur des solutions au naufrage du Feng Yu à St Brandon, sans savoir qu'il devait obtenir une autorisation au préalable avec Raphael Fishing pour pouvoir accéder à l’une des iles, régies par un bail ? C'est de l'incompétence aggravée ou du foutage de gueule. Sachant que des experts ont été appelés sur place pour venir renflouer le navire, notamment le Bridge Maritime.
Le gouvernement aurait donc réalisé qu’il n’a aucun droit sur l’île à la suite d'une décision du Privy Council. Ce qui n'est pas tout à fait vrai. L'Archipel de Saint Brandon fait partie intégrante du territoire mauricien, regroupant 30 îlots, dont 13 loués en baux permanents à Raphaël Fishing : île Raphaël ( île principale), île du Sud, île aux Cocos, île du Nord, entre autres.
« C’est un vieil acte notarié colonial, datant de 1901, qui donne ce droit à la compagnie de pêche. Le Privy Council a retenu le point que Raphaël Fishing a un bail permanent contre une subvention de Rs 1 versée à Mauric , y compris sur les Pas géométriques », a-t-il déclaré. Pour Maneesh Gobin, « les ressources se trouvant sur le territoire d’un pays doit bénéficier à toute la population et non une compagnie et ses actionnaires », a-t-il souligné. De ce fait, des actions légales seront entreprises par le gouvernement afin que la population puisse récupérer ses droits sur l'île de St-Brandon. Quitte à amender la Constitution, qui nécessiterait une majorité de ¾ pour y parvenir. Or, sans l’opposition, c'est impossible.
Plusieurs questions se posent. Arvin Boolell, chef de file du PTr affirme que si Gobin était de bonne foi, il aurait d’abord engagé des discussions avec Raphael Fishing et l’Outer Island Development Corporation (OIDC), un corps parapublic du gouvernement. « Raphael Fishing n’octroie pas les permis de pêche pour St. Brandon. Cela se fait au niveau du ministère de la Pêche et de l’OIDC. Puis, pour ériger quelque chose sur l’archipel, il faut déjà impérativement l’autorisation des autorités mauriciennes. »
Qui est derrière Raphael Fishing ?
Cette compagnie mauricienne incorporé e 7 juillet 1927, détient un bail permanent sur 13 îlots, à savoir l’île Raphaël, l’île du Sud (ou île boisée), Petit Fou, l’Avocaire, l’île aux Fous (Fous, île Fou), l’île du Gouvernement, Petit Mapou, Grand Mapou, La Baleine, l’île aux Cocos, Verronge, l’île aux Bois et Baleines Rocks. Il est le détenteur d’un permanent grant de Re 1 dans un acte de 1901. Le principal actionnaire est Jean Raymond Boulle, ( plus de 2,4 millions d’actions des 8 598 307 actions), un homme d'affaires basé à Monaco, et un des principaux actionnaires d'Omnicane.