A Agaléga, la moitié de l’île du Nord est sous le contrôle des Indiens mais Pravind Jugnauth assure que Maurice n'a pas perdu sa souveraineté.
Ce petit archipel de l'océan Indien situé à 1 064 km au nord de l'île Maurice fait l'objet de nombreuses spéculations fausses ou vérifiées, suite à l'’intérêt de l’Inde pour Agaléga. Si à Maurice, les journalistes sont assez frileux pour contester la parole du Premier ministre, en Inde, la presse fait preuve de plus de pertinence. C'est à se demander, pourquoi l’Inde injecte-t-elle autant d’argent dans cette île de 280 habitants ? Pourquoi les différents accords signés entre l’Inde et Maurice concernant Agaléga ne sont pas rendus publics à ce jour ?
L'Inde, ce n'est un secret pour personne, tout comme la Chine, cherche à accroître son influence dans l'océan indien, une région où New Delhi a des intérêts économiques et sécuritaires. Les indiens ont d'ailleurs déjà installé une base militaire aux Seychelles. Du côté de la Grande péninsule, on affirme que les infrastructures agaléennes seront utilisées à des fins hydrographiques. L’Inde chercherait-elle du pétrole ? Les raisons officielles mises en avant pour justifier la présence indienne dans la région : la présence de pirates somaliens, de trafiquants de drogue ou encore de braconniers.
La construction d’une piste d’atterrissage longue de trois kilomètres et large de 45 mètres, et d’une jetée de 199 mètres de long, sans permis EIA, n'augure rien de bon. Les Agaléens ne sont pas dupes. « Nous voulons plus de transparence car l’inquiétude d’une base militaire est omniprésente. Depuis notre dernière rencontre avec la ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo, nous sommes toujours dans l’attente. Nous demandons au gouvernement de rendre cet accord public [NdlR : entre le gouvernement mauricien et son homologue indien] afin de dissiper tout doute », souligne Arnaud Poulay, président de La Voix des Agaléens.
Plus troublant, Pravind Juganauth n’écarte pas la possibilité d’autoriser l’atterrissage des avions militaires tout comme les avions civils. Dans le même temps, des observateurs s’accordent à dire que les services rendus par l’Inde à Maurice, notamment en matière de développement des infrastructures, auront un coût. Face aux spéculations, le chef du gouvernement ne cesse de clamer à qui veut l'entendre : "Maurice ne cédera pas sa souveraineté aux Indiens".
Ce mardi, Pravind Jugnauth, a déclaré au parlement, face à une question du député du Parti travailliste Arvin Boolell, que Maurice sera l’unique gestionnaire de la piste d’atterrissage et de la jetée actuellement en construction à Agalega. « J’ai toujours dit que les allégations que Maurice a renoncé à sa souveraineté sur Agaléga sont fausses et frivoles », a-t-il fait savoir.
Ce petit archipel de l'océan Indien situé à 1 064 km au nord de l'île Maurice fait l'objet de nombreuses spéculations fausses ou vérifiées, suite à l'’intérêt de l’Inde pour Agaléga. Si à Maurice, les journalistes sont assez frileux pour contester la parole du Premier ministre, en Inde, la presse fait preuve de plus de pertinence. C'est à se demander, pourquoi l’Inde injecte-t-elle autant d’argent dans cette île de 280 habitants ? Pourquoi les différents accords signés entre l’Inde et Maurice concernant Agaléga ne sont pas rendus publics à ce jour ?
L'Inde, ce n'est un secret pour personne, tout comme la Chine, cherche à accroître son influence dans l'océan indien, une région où New Delhi a des intérêts économiques et sécuritaires. Les indiens ont d'ailleurs déjà installé une base militaire aux Seychelles. Du côté de la Grande péninsule, on affirme que les infrastructures agaléennes seront utilisées à des fins hydrographiques. L’Inde chercherait-elle du pétrole ? Les raisons officielles mises en avant pour justifier la présence indienne dans la région : la présence de pirates somaliens, de trafiquants de drogue ou encore de braconniers.
La construction d’une piste d’atterrissage longue de trois kilomètres et large de 45 mètres, et d’une jetée de 199 mètres de long, sans permis EIA, n'augure rien de bon. Les Agaléens ne sont pas dupes. « Nous voulons plus de transparence car l’inquiétude d’une base militaire est omniprésente. Depuis notre dernière rencontre avec la ministre Fazila Jeewa-Daureeawoo, nous sommes toujours dans l’attente. Nous demandons au gouvernement de rendre cet accord public [NdlR : entre le gouvernement mauricien et son homologue indien] afin de dissiper tout doute », souligne Arnaud Poulay, président de La Voix des Agaléens.
Plus troublant, Pravind Juganauth n’écarte pas la possibilité d’autoriser l’atterrissage des avions militaires tout comme les avions civils. Dans le même temps, des observateurs s’accordent à dire que les services rendus par l’Inde à Maurice, notamment en matière de développement des infrastructures, auront un coût. Face aux spéculations, le chef du gouvernement ne cesse de clamer à qui veut l'entendre : "Maurice ne cédera pas sa souveraineté aux Indiens".
Ce mardi, Pravind Jugnauth, a déclaré au parlement, face à une question du député du Parti travailliste Arvin Boolell, que Maurice sera l’unique gestionnaire de la piste d’atterrissage et de la jetée actuellement en construction à Agalega. « J’ai toujours dit que les allégations que Maurice a renoncé à sa souveraineté sur Agaléga sont fausses et frivoles », a-t-il fait savoir.